lundi 17 avril 2006

Crude Horror

Ok les aminches, c'est officiel HOSTEL (2005, Eli Roth) est aussi mauvais que je m'en souvenais... Unrated ou non, c'est mauvais. J'avais bien aimé le CABIN FEVER de Roth, mais son nouveau film est vraiment désagréable et mongolien. C'est un AMERICAN PIE avec SAW, une sorte de mélange des genres à la AUDITION de Miike (qui a son caméo dans le film) avec les deux genres populaires aux USA: la comédie vulgaire et crue avec l'horreur brutal. Merde, on l'a lu partout, Roth vient de découvrir le cinéma asiatique de ce genre et il en mange, jusqu'à en faire indigestion et nous re-vômir des scènes dans son film....


Vu le « Quentin Tarantino Presents », on a même droit à un clin d'oeil direct à PULP FICTION (le film joue à la télévision) tout comme indirect (les pétasses devant la bagnole) et tout plein de commentaires « hip ». Toute la première partie du film est emmerdante et immature sans bon sens avec de jeunes connards cherchant dope et sexe et la deuxième est emmerdante et violente. Le film demeure sans ambiance dans une partie comme dans l'autre, les acteurs n'ayant pas le charisme pour supporter un long métrage non plus. Un visionnement désagréable, mais pas parce que ça choque.....

Sinon, L'ALCOVA (1984) de Joe D'Amato se laisse regarder sans problème, ayant de l'érotisme qui fonctionne pour une fois, enrobé d'un scénario des plus niais jamais conçus..... Finale rapide qui ne clôt rien, mais ça fait du bien de voir Laura Gemser bien utilisée tout en revoyant Al Cliver en bonhomme vieillisant.

lundi 10 avril 2006

Good Stuff, Bad Stuff

Bon, hein fallait que ça revienne : un tas de mauvaises nouvelles tout d'un coup. Beurk. Semblerait que j'ai des puces de chat chez moi (ou quelque chose du genre) vu que je me fais pîqué, mais mes chats ont rien, ils ont été traité étant jeune.... En plus, faut faire un nettoyage complet de la place, faut que j'achète un déshumidificateur pour enlever l'humidité chiante, une nouvelle balayeuse plus utile que ma crappy one, ma laveuse me lâche et pour combler le tout: je paye des impôts cette année ! Yeah !

Moi qui envisage ma table de montage en juin, ça fait mal tout ça comme dépense. De plus, je voulais faire mon chieux et me prendre un air climatisé parce que ce n'est pas endurable ici durant l'été......... Option peut-être encore valable, mais euh, vu que c'est un vieil appart, on dirait que c'est tout connecté sur le même circuit côté électricité alors euh, c'est peut-être même pas possible d'en connecter un. Merde. On enquête la chose....

Je rachète des cossins anti-puces pour les chats et c'est cher bordel ! 75 fucking piastres ! Argh !........ Bon, des films...........

SLITHER (2006, James Gunn), ahem. Bon, on en dit du bien partout et je ne comprend pas. Je suis allé le voir tôt, sans attente et sans avoir rien entendu à son sujet. Gunn étant un ancien de Troma qui a réussi à percer dans le milieu en écrivant les scénarios de SCOOBY-DOO (!!!) et du remake de DAWN OF THE DEAD (une belle réussite), ça promettait. Eh ben c'est terriblement mauvais et c'est plutôt chiant. Un film de fanboy qui tente un retour au films de « goo » des années 80. Michael Rooker (le HENRY putain !) est terriblement mal choisi et fait de son mieux, mais c'est chiant de le voir patiner..... Enfin, c'est long, c'est horrible et c'est pas recommandable certain. Pour ceux parlant du gore: on s'en calisse.

Parlant de film « acclamé » pour aucune bonne raison: V FOR VENDETTA (2005, James McTeigue) est un gros caca qui contient de bonnes scènes, mais sans plus. C'est terriblement vide, long, Portman surjoue sans bon sens et les dialogues sont souvent d'une ringardise hallucinante. Pauvre Wachowski.....


Sinon, dans un registre plus positif, j'ai finalement pu voir WOLF CREEK (2004, Greg McLean) hier soir, ce petit film indépendant australien qui a beaucoup fait parler de lui depuis sa sortie et pour une fois, avec raison. Tourné en HD, c'est magnifique à regarder et le film prend son temps pour installer ses personnages confortablement pour virer le tout vers l'horreur brutal. Ce n'est pas réussi sous tout point, mais pour un premier film, c'est vachement prometteur et c'est efficace en diable. Les comparaisons à TEXAS CHAINSAW MASSACRE sont évidentes au niveau de l'ambiance, mais ce n'est pas un repompage, loin de là. Voyez le vous-mêmes, ça vaut la peine.

Bizarrement, je me suis adonné à voir COLD MOUNTAIN (2003, Anthony Minghella) également et ça passe très bien. Je m'attendais à un film épique très chiant, mais je me suis retrouvé avec un bon film langoureux, sans temps mort comportant plusieurs scènes mémorables particulièrement les scènes de la Guerre Civile, atroces et terriblement efficaces malgré leur courte durée. Pas du tout la norme du genre. Et terminons avec un autre merdier pas possible: NIGHTSTALKER (2002, Chris Fisher)..... Une pure daube, c'est pas croyable. Je me suis laissé tenté par ce film parce que j'avais vu son HILLSIDE STRANGLER (2005, maintenant nommé RAMPAGE) sur grand écran et j'avais franchement bien aimé. C'est loin d'être le cas de ce premier film: mtv-ish, grossier, mise en scène télévisuel, des personnages typiques, dialogues télégraphiés, acteurs douteux........ Un bel exemple qui donne le niveau du film (qui traite d'un tueur en série à L.A. dans les années 80): le tueur beugle « Shoot Me ! Shoot Me ! » et la policière l'ayant dans sa ligne de mire répond: « I'm not like you motherfucker ! »... oh bordel........ Dit avec autant de conviction, c'est hilarant mais on est déjà comateux rendu à ce stade dans le film, le Fast-Forward s'ayant fait aller (pratique rare dans mon cas, mais il y a toujours des exceptions). See ya next time !

dimanche 9 avril 2006

Le Zombie En Rob

Eh ben, ce lundi dernier, j'ai eu une longue hésitation pour me décider à aller ou non au show de Rob Zombie. Au départ, j'allais peut-être me pointer avec un ami et puis pouf ! Mauvaise prédiction, des empêchements. Donc, fallait se décider et en réalité, j'avais simplement envie d'un bon show, la cancellation de celui de NIN m'ayant laissé sur ma faim. N'ayant jamais vu le Rob live, je m'en suis toujours fait dire que du bien, avec ses projections vidéos et son décor qui ajoute un visuel intéressant. Un ami me refile le nouvel album et j'aime bien plus je l'écoute, mais je reste tout de même du même avis pour la musique du Zombie, ça devient répétitif, mais cet album laisse de côté le cartoonish et son tongue-in-cheek pour continuer dans la veine sérieuse de son film DEVIL'S REJECTS (une pièce étant nommé ainsi également).



Alors on hésite une bonne partie de la journée et de toute façon, les circonstances allaient décider pour moi vu le travail qui me garde plus tard avec son gros lot de stock à préparer.... Et puis bang. Je termine à 19h30 et le show est à 20h00, mais je suis mort de fatigue, je m'en vais chez moi. Rendu à la maison, il me prend l'envie de m'y rendre tout de même, question de voir s'il n'y a pas un scalper désespéré.... Eh ben oui. Show moins dispendieux, j'entre et je vois la fin d'une des premières parties: LACUNA COIL. Toujours entendu du bien, faudrait que j'essaie d'en écouter un jour et la chanteuse n'est pas déplaisante à l'oeil non plus.

Je me fais un chemin vers le milieu du parterre, puis le Zombie embarque sur scène. Loud as hell, of course mais un peu imprécis dans le départ, puis ça se raffine ce petit son fort qui vous décroche les oreilles. D'ailleurs pour la première fois, un bon 48 heures fut nécessaire pour que mes oreilles s'en remettent complètement. Hot damn ! Les projections vidéos sont là, John 5 à la guitare s'en donne à coeur joie (avec quelques solos en plus) et semble s'amuser comme un petit fou avec le Zombie, contrairement avec Manson. Rob demeure sympathique et nous livre la marchandise avec un enthousiasme contagieux et de mon côté, je finis par lâcher le trash pour me mettre sur le côté et simplement m'amuser sans morons.

Au fait, une bonne chose: la majeure partie de fans de Zombie sont petits ! Hahah ! Pas de trouble de vision pour le spectacle entier si on ne compte pas les quelques armoires à glace qui se faisaient rares. Un trouble: mes lunettes m'ont quitté pour le plancher, mais une bonne poussée dans tout le monde sautillant a réussi à libérer un bon espace pour les récupérer sans problème. Not so fun, mais pas de conséquence désastreuse. On sort du show en sueur, le restant d'énergie nous guidant vers la maison après une belle soirée de défoulement. Thanks Rob.

samedi 8 avril 2006

299 VHS de Moins !!!

Holy f'ing crap !!! Il est temps que je mette à jour ce blog, mais quelle belle nouvelle que ce titre, hein ?!?! 299 VHS de moins dans mon trou !! C'est vraiment magnifique de voir tout ce butin partir d'un coup et ça fait franchement du bien.... Il en reste encore, bien sûr, mais c'est tout un lot de moins. Peut-être vais-je pouvoir prendre une pause de films douteux pour un ménage, hummmm....

Bon, on y va rapidement avec plusieurs visionnements des dernières semaines parce que je n'ai rien d'autre à mentionner de toute façon.

LES PLANQUÉS DU RÉGIMENT (1983, Michel Caputo)
Comédie française boboche où des idiots se planques dans un régiment. Hein, ça c'est du résumé ! On espérait quelques blagues sexys avec la pochette amusante, mais c'est plutôt plat et emmerdant au bout du compte.

LOST IN TRANSLATION (2003, Sofia Coppola)
Eh oui, je l'ai finalement écouté après tout ce temps. Un visionnement plaisant et savoureux, mais on se demande comment ça se fait que ce film ait accroché autant de spectateurs réguliers (i.e. non-cinéphiles). Le film demeure bien populaire où je travaille et la majorité regardant l'oeuvre en question sont des ma tantes douteuses qui n'aimeront sûrement pas. Bizarre, mais si ça peut leur faire découvrir un nouveau genre de cinéma, je ne suis pas contre.

STRIP NUDE FOR YOUR KILLER (1975, Andrea Bianchi)
Giallo extrême où nudité et violence occupe la majeure partie de la durée. C'est toujours plaisant de voir Edwige Fenech avec son joli minois, mais bon, on est loin des grands oeuvres de ce genre. Divertissement extrême qui se laisse regarder sans trop de problème et qui se termine même avec une blague de mauvais goût sur le sexe anal. Eh ben.

CRY OF THE PROSTITUTE (1974, Andrea Bianchi)
On continue dans la lignée du même réalisateur, plus connu pour son film épique de zombie BURIAL GROUND (1981) qu'autre chose, avec un polar mafieux dans lequel Henry Silva s'amuse comme un petit fou. Un scénario semblant à YOJIMBO où notre petit Silva vide deux clans mafieux tout en conservant son air de dur à cuire, sans broncher une seule fois. Des bagarres ici et là, Silva qui se mêlent à tout et qui cogne dur et puis faut pas oublier la présence de Barbara Bouchet. Ça se regarde, mais bof, le temps paraît long.

STRAIGHT ON TILL MORNING (1972, Peter Collinson)
Une petite surprise dans le lot ! Une adolescente cherche à fuir le domicile familiale pour avoir un enfant, mais bien sûr, elle se retrouve dans un tout autre monde qu'elle ne connait aucunement. Malgré sa mocheté et sa naïveté, elle finit par être accueilli chez un homme de son goût qui, évidemment, a de sombres secrets. Ce n'est pas le cas pour nous, découvrant ses secrets dès le départ, montrant l'évolution des deux personnages en parallèle et ce meurtrier n'aime pas ce qui est beau d'où son amour pour la jeune fille..... Tout se complique et donne franchement des frissons dans le dos subtilement, lentement et calmement. Je ne suis pas un fan de la Hammer en particulier, mais celui-ci est loin de leur schéma habituel. Je devrais bien visionner quelques autres films du même bonhomme bientôt alors espérons qu'il a d'autres perles dans sa filmographie.

LA VAMP DU BAHUT (1981, Giuliano Carnimeo)
Bon, hein, une petite comédie sexy italienne et euh, je me demande toujours pourquoi il y a un culte autour de Carmen Russo. On suit une femme au foyer retournant à l'école parce qu'elle s'ennuie et pendant ce temps, elle ne veut pas baiser son pauvre mari, désespéré (Renzo Montagnani) qu'il est malgré ses nombreuses tentatives pour aller lui rendre visite à l'école privée. Carmen Russo........ Taille svelte, gros lolos, cheveux crêpés = Fan ?! Merde, elle a aucun charisme, est plutôt mauvaise et plus dégoûtante que séduisante. J'imagine qu'une pochette d'ETC m'avait marqué avec sa photo lubrique qui était déplaisante. Give me Edwige ! D'une façon ou d'une autre, le film est longuet et pas bien comique. Je suis maintenant rendu à 3 films de ce Carnimeo: 2 merdes (RATMAN et LA VAMP DU BAHUT) et un petit bijou (THE CASE OF THE BLOODY IRIS), espérons que la balance va se remettre, il m'en reste plusieurs ici....

WAITING... (2005, Rob McKittrik)
Comédie américaine s'amusant avec l'humour déplacé pendant une journée quotidienne d'un groupe de serveurs dans un restaurant. Humour de bas étage, mais ça atteint la cible à plusieurs reprises, un petit film pour relaxer sans penser. Et Luis Guzman est particulièrement amusant en expliquant avec enthousiasme le jeu des employés: montrer leurs parties génitales de différentes façons pour ainsi traiter l'employé qui va regarder par inadvertance de gay et lui botter le cul. Ce jeu montre le niveau du film fabuleusement...

PURE (2004, Jim Donovan)
Argh !!! JUST SAY NO !!!! Dammit. Une merde pas croyable...... Rien à redire. Jugez vous-même si vous ne me croyez pas.

THE HILLS HAVE EYES (2006, Alexandre Aja)
Un peu décu de celui-là. Aja frappe fort avec HAUTE TENSION et est en fait le candidat idéal pour nous repomper LE VISAGE DE LA PEUR de ce cher Craven, mais ce n'est malheureusement pas totalement réussi. On y trouve de nombreuses bonnes choses (une belle ambiance, un travail sonore intéressant, une belle photo), mais ça dégénère aussi (la musique de TOMANDANDY est bonne, mais devient incroyablement pompeuse dans son dernier tiers, les boo-scares sont en grand nombre et pas vraiment efficaces). On ne sent également pas la furie d'Aja, enfin, pas complètement, mais si on se fie aux dires pour les coupures du film (a very special thanks to the MPAA), peut-être que ça aiderait. Chaque baston a été réduite en nombre de coups pour alléger le tout, on verra bien en DVD.... Alors, un petit film qui se laisse regarder avec des séquences vraiment efficaces et d'autres terriblement emmerdantes. Inégal, donc.

samedi 1 avril 2006

BLOODSUCKING PHARAOHS IN PITTSBURGH

Bon, hein, je sais, je ne suis pas la référence pour ce qui est de la mise à jour régulière..... Je suis en train de me rattrapper avec un long post, mais les circonstances m'empêchent de le terminer pour le moment alors allons-y pour les archives.....

BLOODSUCKING PHARAOHS IN PITTSBURGH
Aka Picking Up The Pieces
1989, Dean Tschetter - USA.
89 minutes.

Deux inspecteurs de police se retrouvent sur un cas bien bizarre: des meurtres bien crasseux où les victimes s'en sortent avec quelques membres en moins, laissant un beau tableau bien sanglant pour nos policiers tout en tenant compte que l'un d'eux ne supporte pas la vue du sang et se met à vômir à répétition avec les plaisanteries douteuses de ses collègues. Des notes en hiéroglyphes sont retrouvées dans les corps des victimes et un témoin affirme que le tueur est munis d'un drôle de petit chapeau qui s'avère être celui d'un égyptien. Une belle coïncidence ! Et ce tueur en question trimbale avec lui sa propre génératrice pour le plus grand plaisir de ses différents outils de carnage.

Ce film à petit budget qui tentait de remettre un peu de sauce dans la recette en s'établissant comme comédie sanglante, tombe malheureusement à plat. On suit les mésaventures de tout ce beau monde sans trop de problèmes, mais sans grand enthousiasme non plus. Les scènes de meurtres sont pour la plupart écourtées (comme le prouve les extras présents sur le DVD), mais demeurent tout de même assez sanglantes avec la présence du grand Savini aux effets spéciaux. Une seule note de surprise au tableau: la présence de Veronica Hart (charmante actrice porno bien connue) sous le pseudonyme de Jane Hamilton en nunuche de service rigolante de naïveté. À voir un après-midi de pluie si la curiosité vous en dit, mais ça n'ira pas plus loin.