jeudi 25 mai 2006

Madame Vengeance

On ne dit pas non à une première de film, surtout lorsqu'elle s'avère gratuite. C'est pourquoi je reviens à l'instant de LADY VENGEANCE (aka Sympathy for Lady Vengeance), le troisième volet de la trilogie de Park Chan-wook. Une belle réussite qui étudie la vengenace sous un autre point de vue, en étant plus raisonnée et moins viscérale. Des touches d'humour parsème le tout, mais ne déplaise jamais et le film est tellement magnifique visuellement qu'on ne peut pas vraiment s'ennuyer.

Donc, un visionnement de taille qui ne perd pas une minute avec ses nombreuses directions dans le départ qui sèment des graines partout, mais fini par tout clore de façon magistrale. Un beau film à voir sur grand écran.

Sinon, de mon côté, plein de trucs se sont précipités.... En plus des puces, le traitement s'est fait, mais ma laveuse à linge a lâché ce qui a fait chier l'opération en tant que telle, des puces ayant survécu, ces sacrés bestioles. On magasine pour ça, on a des fêtes, des heures supplémentaires au travail, la préparation d'un guide et l'écriture pour une revue. Sheesh.... D'ailleurs, cette revue, elle est encore en préparation, mais son lancement se fera cet été durant le festival Fantasia. C'est nommé CONTAMINATION et bon, on verra bien ce que donnera le résultat, mais pour l'instant, ça demeure franchement intéressant. Les critiques s'accumulent et bientôt, ma partie sera terminée.

Ce qui explique un peu le manque de visionnements ici, la plupart étant pour la revue et le temps me manquant..... Au cinoche, j'ai vu SILENT HILL qui est franchement bien plaisant et Gans réussi un climat glauque comme c'est pas permis, une surprise auquelle je ne m'attendais vraiment pas. Bien sûr, c'est parsemé de failles et de mauvais acteurs, mais l'ambiance général vaut largement la peine. HARD CANDY n'est pas mal non plus. On se retrouve dans un huis clos où une jeune fille torture un pédophile plus âgé. Une belle tournure d'événements et le film ne fait pas paraître les limites de son budget avec son inventivité qui nous laisse rivé sur l'écran.

Bon, hein, si j'ai vu autre chose de gros, les titres ne me viennent pas en tête alors on se dit à la prochaine.....

samedi 20 mai 2006

Busy time, Crappy time

Bon, hein, je ne veux pas laisser mourir ce blog, mais le temps passe et des occupations assez précipités ont pris la priorité. I'll be back et j'expliquerai en bref, mais pour le moment, je vous laisse avec un vieux visionnement d'un DeCoteau, oh la la........

BLONDE HEAVEN Aka Morgana
1994, David DeCoteau (sous le pseudo d'Ellen Cabot).
80 minutes.

« Welcome to Blonde Heaven: a blonde on your arm, a song in your heart or your money shipped and refunded. » (dit avec un enthousiasme incontesté par le sosie moins gonflé de Fabio)

Générique débutant, on nous sert déjà une scène « sensuelle » insipide à la chandelle style médiévale qui n'aura absolument rien à voir avec la fabuleuse histoire qui va suivre. On nous dicte déjà le style: nudité plastique abondante, musique de mauvais goût et des ralentis à faire ronfler d'ennui n'importe qui. Los Angeles 1992 (pourquoi ?!). Une bande de gens autour d'une table stylisée, yeux couverts de verres fumés, regarde un moniteur. Une nénette blonde se fout à poil à l'écran et ces gens se mettent à faire une sorte d'encan bien particulier, mais semblerait que ça ne sert à rien puisque la grande maîtresse de la table (Julie Strain) fini toujours avec le lot gagnant: la blondinette.

Tout à coup, on enchaîne avec la blondinette qui prend une bonne douche et notre maîtresse qui se pointe pour l'occasion tout en se transformant en petit copain de la nunuche. Euh, ah bon. Une scène « sensuelle » (zzzzzzz, zzzzzzzz, zzzzzzzzz) s'écoule et puis la maîtresse reprend son apparence le temps de montrer des belles dents bien aigues: c'est une vampire ?!? Huh ?! On coupe et on tente d'approfondir avant l'arrivée d'une autre scène « sensuelle » palpitante.



On se retrouve dans un petit resto bien tranquille où Angie (Raelyn Saalman, putain quel nom) fait la serveuse tout en rêvant de devenir actrice (elle peut continuer de rêver !). Elle se fait remarquer par la bande de « Blonde Heaven » et est amenée petit à petit sous l'aile de la maîtresse vu sa ressemblance à une ancêtre (c'est du nouveau tout ça).... Blonde Heaven recrute des nunuches en prétextant être un service d'escorte tout ce qu'il y a de mieux. Bon, enfin, la Angie se laisse entraîner facilement et ce malgré l'arrivée de son copain cowboy tout droit sortis d'un western cheap avec chapeau, bottes et accent en prime. Une scène « sensuelle » hilarante démarera avec une musique country tout en se voulant terriblement dans le ton ! Ahahaha ! On a du chemin à faire. Alors, que va-t-il arriver à notre bimbo de service ?! Va-t-elle s'en sortir ?! Notre cowboy va-t-il retourner sous le soleil couchant (sans cheval, c'est trop cher) ?!

Quelle daube que ce truc ! Une des raisons principales du visionnement, ben euh, plus précisément de l'acquistion de cette oeuvre douteuse à l'époque était pour la présence de Monique Parent, actrice très séduisante dans le très bon TENDER FLESH de sieur Jess Franco. Semblerait qu'elle est dans ce truc, mais moi, je ne l'ai même pas remarqué entre mes ronflements. Ceci étant du DeCoteau, les garçons musclés et huilés en caleçon sexy ne sont pas laissés de côté non plus. On aime bien les tourner et c'est toujours aussi emmerdant de visionner ce truc. Les numéros « sensuels » se pointent à un rythme rapide ce qui ne laisse pas le temps au spectateur de se réveiller complètement pour suivre le récit entre chaque séquence débordante de chaleur.... Et ce truc de vampire, ça vient foutre quoi là-dedans ?! Jamais on ne voit de morsure (trop cher probablement), jamais il n'y a de sang (le ketchup est pas toujours en spécial) et jamais on ne voit d'enthousiasme chez le spectateur (fallait s'y en attendre).

Alors on se retrouve avec un truc chiant qu'il faut éviter si on est pas suicidaire....