lundi 17 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 19

BEST WORST MOVIE (2009) de Michael Stephenson.

Ayant laissé tomber la projection de TROLL 2, je me devais d'au moins aller jeter un oeil sur ce documentaire fort curieux, réalisé par le jeunot du film culte, Michael Stephenson. On nous démontre que TROLL 2 est tout d'abord un souvenir honteux pour les membres de la distribution qui, avec le temps et le développement du métrage en film culte, redécouvre le tout dans un plaisir festif, rendant le souvenir moins honteux qu'au départ. Un lien particulier étant formé entre le film en question, les fans et les acteurs maintenant acclamés par lesdits fans, le tout amène une reconnaissance amusante de ce navet oublié par beaucoup de ses participants. À travers ce documentaire, nous suivons le cheminement de George Hardy (le paternel dans le film) maintenant dentiste, empreint d'une bonhommie et d'une joie de vivre contagieuse, qui découvre à son tour le culte derrière ce TROLL 2 et sautant à pieds joints sur l'occasion pour s'amuser en retournant sous le spotlight.

Abordant plusieurs thématiques avec ce point de départ, BEST WORST MOVIE révèle un portrait humain et touchant par différents points de vue (dont celui moins joyeux de Claudio Fragasso, réalisateur toujours fier de son oeuvre), allant jusqu'à l'inévitable fin et le négatif de toute cette charade. Le film fonctionne en grande partie grâce à Hardy, attachant et charismatique bon vivant toujours souriant, prêt à partager son expérience avec quiconque veut bien l'écouter. Une belle exploration du monde du film culte, de ses participants et de ses admirateurs, fanatiques ou non, sans devoir connaître TROLL 2 sur le bout des doigts.

Avant le prochain programme principal de Glass Eye Pix, on nous présente THE VIEWER (2009) de Graham Reznick, un film expérimentant avec le format 3d traditionnel (avec les lunettes rouge et bleu). Un film réussi aux effets 3d très efficaces, forçant l'admiration à plusieurs reprises. Nous sommes le sujet d'un test à plusieurs étapes qui, bien sûr, augmentent le niveau de 3d déstabilisant. De ces effets particuliers, on apprend le fonctionnement lors du Q&A avec le metteur en scène qui nous révèle avoir expérimenté avec les normes du format en jouant avec les distances nécessaires entre les caméras. Eh ben, un bon résultat impressionnant que voilà.

I SELL THE DEAD (2008) de Glenn McQuaid.

Film anthologique anticipé, rendant hommage au cinéma de la Hammer et Amicus, en plus des classiques de la Universal, on se retrouve avec le premier long métrage de Glenn McQuaid faisant suite à son court THE RESURRECTION APPRENTICE (2005). On continue l'aventure avec le personage de Willie Grimes interprété par le talentueux Larry Fessenden (dont vous me savez grand admirateur), également producteur, et son apprenti Arthur Blake (Dominic Monaghan) en voleur de cadavres. Plusieurs de leurs aventures nous sont contées en flashbacks alors que Blake attend patiemment sa mise à mort. Malgré quelques longueurs, le look et le ton humoristique nous gagnent avec ses moments fort rigolos où l'humour marche à merveille, administrant des éclats de rires bien mérités. Certaines histoires fonctionnent mieux que d'autres, mais toutes ont un charme lugubre qui amuse par le plaisir visible des interprètes et de la mise en scène allant dans ce sens. Un divertissement fort plaisant qui démontre bien le niveau de qualité et de diversité de Glass Eye Pix qui accumule les projets intéressants.

Prochaine fois: LEFT BANK et NEIGHBOR.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

NILBOG-G-G-G