dimanche 16 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 18

Désolé pour les mises à jour qui tardent, différents empêchements bêtes se pointent avec les semaines chargées. Malgré le retard, les dernières journées du festival arriveront au cours des prochains jours.

THE HOUSE OF THE DEVIL (2009) de Ti West.

Wow ! Ti West a fait du chemin depuis THE ROOST qui m'avait grandement déplu. On se retrouve ici dans un time capsule fortement réussi, donnant l'impression d'avoir découvert un joyau sorti du début des années 80. Pour une fois, l'ensemble marche à merveille sans les références auxquelles nous sommes habitués par tous les films tentant de reprendre l'esthétique de ces années. Le rythme est complètement différent de ce qu'on nous propose de nos jours, misant sur l'ambiance avec un scénario simpliste mais bien construit, laissant place à la créativité de la mise en scène. Les acteurs sont tous dans le ton avec une mention particulière à Jocelin Donahue qui est superbe par sa naïveté charmante, portant le film sur ses épaules sans problème. En effet, le tout se déroule majoritairement dans ladite maison avec cette bonne fille laissée seule qui tente de chasser l'ennui et les inquiétudes par cet emploi de babysitter hors du commun. Tom Noonan est également bien creepy et sympathique dans ses quelques scènes, laissant présager un côté plus sinistre derrière son charme. Les génériques d'ouverture et de fin font également bien sourire par leur look vintage accompli magnifiquement. Une belle façon de retomber dans la nostalgie de ce golden age du cinéma d'horreur, le tout avec respect, talent et inventivité.

BREATHLESS (2008) de Yang Ik-june.

Quelle claque en pleine gueule ! On m'en disait du bon, mais voilà que je ne m'attendais pas à autant. Une réussite magistrale de Yang Ik-june en tant que scénariste, producteur, réalisateur et acteur principal, exorcisant du même coup plusieurs de ses démons par ce coup de poing cinématographique accompli. La rage et l'intensité du métrage sont fabuleusement ressenties et palpables et l'oeuvre en question démontre brutalement le cercle vicieux entourant la violence des tous les jours, tantôt déchirant par son portrait réaliste où l'échappatoire est d'une rareté quasi-inexistante. Une oeuvre inoubliable vivement recommandé à découvrir le plus tôt possible. Un des joyaux du festival.

Prochaine fois: BEST WORST MOVIE et I SELL THE DEAD.

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