dimanche 19 mars 2006

DARKNESS: The Vampire Cut

Archive, archive........... Woo !

DARKNESS: THE VAMPIRE CUT
1992/1998, Leif Jonker.
106 minutes.


Argh!! Quelle mauvaise surprise. Un petit résumé rapide: dans une ville où les gens se sont tous mis à se tuer mystérieusement entre eux en devenant des zombies cannibales vampires (le seul lien étant qu'ils ne supportent pas le soleil et l'eau bénite), des survivants essaient de trouver l'être puissant qui a causé le tout pour éliminer l'épidémie qui s'étend de plus en plus rapidement.

J'avais bien aimé ce film à ma première écoute il y a longtemps. Ma copie était amochée, mais bon, fallait s'en contenter. Et puis voilà quelques mois (on ne les compte plus), je reçois une copie du DVD PAL de ce film avec ce « vampire cut » que Jonker voulait faire depuis longtemps. Ma vieille copie a failli prendre le bord, mais je voulais voir de quoi avait l'air cette nouvelle version et bien sûr, je viens de la visionner.

Bordel, ce film graphique et simplet vient d'en prendre un coup et pas dans le bon sens. 20 lourdes minutes (!!) sont ajoutées et c'est terrible comment tout le rythme de l'entreprise est brisé. On s'acharne sur des points inutiles, on nous remet des trucs en double et on nous agresse à la longue avec la musique répétitive. Cette musique, elle est bien bonne mais dans cette version, plusieurs scènes n'ont pas toujours le son direct alors qu'est-ce qu'on fait? On nous remet la même musique ad nauseam pour couvrir le tout jusqu'à écoeurement complet.

Ce qui donne que ce film de zombies/vampires très gore et amusant devient d'une lourdeur incroyable et rendu au bout, notre intérêt s'est perdu depuis belle lurette. Si la curiosité vous prend de regarder ce film à petit budget tourné en Super 8, rendez-vous service et procurez-vous la version originale de 86 minutes. Cette « vampire cut » concocté 6 ans plus tard, il faut l'oublier. Le réalisateur a peut-être perdu la tête avec ce seul et unique film et son autre projet qui n'abouti à rien (DEMON MACHINE).

dimanche 12 mars 2006

Sorties DVD Attendues

Bah, en attendant que les grands textes me reprennent, voici quelques petits trucs intéressants qui s'en viennent. Subversive Cinema ne ralentissent pas depuis un petit bout et deux de leurs sorties futures sont foutrement intéressantes.

Number 1:
The company has made a deal with Richard Stanley's Shadow Theatre Films to release the long-awaited definitive director's-cut edition of Stanley's 1992 chiller DUST DEVIL. This release will be titled DUST DEVIL: THE FINAL CUT and is tentatively scheduled to street September 26; it hasn't been determined how many discs it'll be, but the feature will be accompanied by three Stanley documentaries (THE WHITE DARKNESS, THE SECRET GLORY and VOICE OF THE MOON), and all four will have commentaries by the director. In addition, there will be never-before-seen deleted scenes from the original workprint, and likely still more supplements.

Finalement une bonne sortie nord-américaine ! Après le foutoir que Miramax avait sorti amputé de plus de 20 minutes, l'état du film était assez triste et le DVD PAL n'est pas d'une extraordinaire qualité, mais faisait la job en espérant une bonne sortie un jour. Si vous n'avez jamais vu ce film, courez le trouver lors de sa nouvelle sortie. En plus, les documentaires de Stanley y sont inclus, je n'en ai vu qu'un seul et c'était un visionnement requis.

Number 2:
Arriving July 25 is a new and special David Lynch DVD.

Compte tenu que c'est Subversive qui sort les versions DVDs au prix réduit d'ERASERHEAD et les SHORT FILMS OF DAVID LYNCH, on peut s'attendre à une sortie officielle de la série RABBITS et les autres shorts que Lynch a conçu pour son site. Ou sinon, de quelque chose de tout aussi différent comme INDUTRIAL SYMPHONY NO.1 dont Lynch tentait de racheter les droits. En attendant, le 28 Mars sort le DVD à prix réduit de DUMBLAND, la série animée de Lynch. Ayant vu deux épisodes sur huit, disons que c'est assez primitif, cru, violent et vulgaire. Lynch en dit ceci:

DUMBLAND IS A CRUDE, STUPID, VIOLENT, AND ABSURD SERIES. IF IT IS FUNNY, IT IS FUNNYBECAUSE WE SEE THE ABSURDITY OF IT ALL.

Ahem.


Sinon, une autre nouvelle majeure pour l'été: DARK WATERS de Mariano Baino de la part de No Shame !!!

Fans of the Mariano Baino's 1994 horror film DARK WATERS (no relation to the current Jennifer Connelly film) will be pleased to hear that a new special edition DVD is coming from NoShame Films! The new two-disc set will feature the film's director's cut (complete with a new score) in a new HD transfer supervised and approved by the director. It will also feature many new extra features, including an audio commentary by Baino, deleted scenes, outtakes, storyboards, artwork, interviews with the cast and crew, plus Bainos' celebrated short films CARUNCULA and 2004's NEVER EVER AFTER.

Woo ! Ça va être possible de mettre aux vidanges l'édition horrible sortie sous le titre de DEAD WATERS... Sinon, il y a plein de giallos qui s'en viennent comme toujours........

No Shame: DEATH WALKS IN HIGH HEELS, DEATH WALKS AT MIDNIGHT, THE RED QUEEN KILLS SEVEN TIMES, THE NIGHT EVELYN CAME OUT OF THE GRAVE et même UNO BIANCA de Michele Soavi, ça va faire du bien de voir quelque chose de lui....

Blue Underground: À défaut d'avoir sorti le coffret Giallo comme prévu, tout fini par sortir maintenant séparément, les deux premiers étant déjà en circulation depuis quelques mois (STRIP NUDE FOR YOU KILLER et SEVEN DEATHS IN A CAT'S EYE) et voici les autres qui s'en viennent pour la fin mars:

Goodbye crappy bootlegs ! Sinon, plein d'autres petits joyaux se cachent dans les coins comme les Castellari, etc..... Mais c'est assez pour aujourd'hui pour les sorties.

Et je viens de découvrir aujourd'hui même MORRICONE YOUTH, suis-je le dernier ?!?! Allez entendre deux pièces sur myspace.com:

http://www.myspace.com/morriconeyouth

samedi 11 mars 2006

Short & No So Sweet

Lack of updates.
The self-destruction phase has popped back.
Should go away in a few days, hopefully.
Stay tuned.

THE HILLS HAVE EYES remake is out by Mister Aja which, I guess, should not be missed. BARE BEHIND BARS and AMAZON JAIL, two WIPs by De Oliveira, are coming out on DVD by Blue Underground. They will never stop surprising me, go Lustig go ! Here's the press release:

AMAZON JAIL (1982)
Streetdate: May 30th, 2006
Suggested Retail: $29.95
Director: Oswaldo De Oliveira
Cast: Elisabeth Hartmann - Mauricio Do Valle - Sergio Hingst


Synopsis:
From The Director of BARE BEHIND BARS.

Deep in the Amazon jungle, a group of nubile na‹fs are trapped in a primitive prison by whip-cracking white slavers who aren't above sampling the merchandise themselves. But these hothouse flowers aren't about to be plucked, and the girls go native - only to fall into the hands of a perverted priest whose followers just love a woman in war paint! Caught between brutal bounty hunters and the holy man's horny henchmen, it's a battle of wits, weapons, and feminine wiles as the desperate damsels trade it all to escape this poison paradise alive!

Director Oswaldo De Oliveira (BARE BEHIND BARS) brings us this exotic twist on the woman-in-prison genre, with salacious sleazeballs Sergio Hingst (AWAKENING OF THE BEAST) and Joao Paulo Ramalho (PERVERSION, HELLISH FLESH) pursuing some of Brazil's sexiest starlets through scene after scene of primal passion and sadistic violence, culminating in an all-out orgy deep in the deadly Green Inferno.

Specs:
Aspect Ratio: 1.66:1 Widescreen, 16x9 Anamorphic
Dolby Digital mono English
Theatrical Trailer.





BARE BEHIND BARS (1980)
Streetdate: May 30th, 2006
Suggested Retail: $29.95
Director: Oswaldo De Oliveira
Cast: Maria Stella Splendore - Marta Anderson - Nadia Destro


Synopsis:

In a women's penitentiary where brutal beatings, steamy showers, and full cavity searches are the order of the day, the cons are turning into pros - and the cemetery is running out of room! To stay out of the torture chamber, the inmates can barter their bodies in the wicked warden's white slave trade, or submit to the nympho nurse's peculiar brand of medical malpractice. But when these lawless lovelies go on the lam to wreak vengeance on straight society, no one will be safe!

Prolific purveyor of perversion Oswaldo De Oliveira's (AMAZON JAIL) piece de resistance is presented here in its X-Rated entirety. A cornucopia of comely convicts (including International beauty queen Marta Anderson of MASSACRE IN DINOSAUR VALLEY and PERVERSION Scream Queen Nadia Destro) bare it all, as every frame of vicious violence, savage sexuality, and inappropriate use of pineapples, is presented pristine and intact for the first time ever in America!

Specs:
Aspect Ratio: 1.66:1 Widescreen, 16x9 Anamorphic
Dolby Digital mono English
Theatrical Trailer.


mardi 7 mars 2006

BARE BEHIND BARS

Busy days, headache time, no sleep time, tired time, no real updates, archive time. Enjoy (hopefully) !

BARE BEHIND BARS aka A Prisao
Oswaldo De Oliveira. 1987 Brésil - 90 minutes.

Ce film me chicotait depuis un bon petit bout de temps avec les commentaires très positifs à son sujet et son attitude « no holds barred » dans son genre (le W.I.P.). Cependant, ce film semblait traîner une réputation peut-être fictive puisque personne ne l'avait vu de ses propres yeux et encore plus rares étaient les copies ! Le film traînait dans quelques-unes des listes de compagnie de dubs, mais personne n'osait se le procurer entre autres vu son arrivée tardive dans un genre éminemment exploité dans le passé. En plus d'avoir été banni lors sa sortie « récente » par l'étiquette REDEMPTION, on pouvait se demander si ce film obscur ne devait pas sa renommée à sa rareté comme c'est le cas de plusieurs. Eh bien voilà enfin le jour où il ressortira un peu des sentiers battus !

Une histoire?! Pas tout à fait. Un WIP se déroulant à une vitesse incroyable? Oh que oui ! On enchaîne scène après scène avec un enthousiasme contagieux (à condition d'aimer quelque peu le genre) vers une descente à la débauche sans limite. La prison en tant que telle est, bien sûr, gérée par des femmes toutes plus nymphomanes les unes que les autres, tout comme les prisonnières de ce cher endroit. On ne passe pas plus de 1 ou 2 minutes sans nudité, chaque femme ayant toujours envie d'en baiser une autre. On se retrouve donc avec une « warden » sadique, une infirmière perverse inhalant de l'ether (et les délires que le tout inspire !), une prisonnière douée pour la « chose » (ce qui donnera des maux de tête à la warden le lendemain de la baise tellement c'était bon !), des prisonnières s'échangeant un dildo de cellule en cellule, de brefs passages dans le hardcore pur et j'en passe (si vous pouvez le croire) !

Ce qui pourrait être un empilage terriblement emmerdant de scènes « classiques » de ce genre se révèle être un petit joyau de perversion et de débauche. On remarque certainement des ressemblances à ILSA (le détenu viril comme tout, mais cette fois avec une femme, etc.), mais on s'en fou carrément vu le rythme rapide du récit. Les petites allées vers le hardcore sont également, pour une fois, non pas des inserts mais des scènes intégrales au film ! Quoique brèves, la durée des scènes de cette nature marche en faveur du film puisque nous sommes encore plus surpris (et ravis selon les goûts) lors de leurs apparitions. Donc, un visionnement de taille pour les fans !

Une petite note sur le DVD vendu par LUMINOUS sous l'étiquette DVD NETWORK: d'après ce qu'on peut en déduire, c'est un « bootleg ». Aucun UPC approuvant le tout et le film lui-même a des sous-titres danois qui sont impossibles de retirer. On dirait tout simplement une belle VHS transférée en DVD, mais ce n'est pas moi qui va se plaindre ! Vu la rareté et l'attitude de ce film, je ne crois pas qu'il y ait de sortie officielle un jour en DVD nord-américain. Le DVD est Full-Frame, uncut et Region 0 NTSC pour une fois...

lundi 6 mars 2006

AB-NORMAL BEAUTY

Et c'est le temps des archives à nouveau.......

AB-NORMAL BEAUTY
2004, Oxide Pang Chun.
98 minutes.


Deux jeunes femmes adeptes de photographie dédient chaque minute à leur passion. L'une d'elle adoptera une direction bien différente lorsqu'elle sera témoin d'un accident de voiture où l'envie de faire un cliché des victimes gagnera sur elle. Lentement, sa passion évoluera en une obsession des sujets morbides jusqu'à s'y perdre complètement. Engouffrée dans ce nouveau monde sombre où elle se détache de son entourage, un admirateur ayant la même passion plus développée observe, intrigué par son nouveau sujet......

Ce nouveau film de l'un des frères Pang est une très bonne surprise ! Scénarisé et produit par les jumeaux, le film ne recule pas devant son ambiance sombre comme à l'habitude avec un humour facile pour alléger le ton général. On décide de plonger jusqu'au bout avec sa ravissante héroïne (Race Wong, nouvelle venue) vers un univers décadent, parcourant les arts avec un oeil différent. Le film est baigné d'une photographie magnifique haute en couleurs (rouge, vert, bleu métal) et cadré fabuleusement ce qui n'est pas une grande surprise pour quiconque ayant vu le look d'un des films de ces frèrots, toujours impeccable côté visuel. Ce n'est bien sûr pas parfait et parfois inégal, mais question de ne pas trop en dévoiler, je vais m'abstenir. Il en reste qu'on passe un moment malsain auprès de cinéastes qui deviennent de plus en plus intéressants de film en film. Avis aux coeurs sensibles: on se la joue dur là-dedans, mais ça demeure à voir absolument pour les fans du genre !

dimanche 5 mars 2006

Relax-O-Rama

Rien de bien majeur ces derniers jours, je relaxe parfaitement avec mes trois jours de congés. J'ai décidé fièrement de ne rien foutre, ça fait du bien. Quelques visionnements, bien sûr....

On débute la soirée avec une comédie légère bien amusante: BIENVENUE CHEZ LES ROZES (2003, Francis Palluau), film français avec un humour débridé qui se savoure tranquillement, le sourire sur la gueule. On retrouve deux taulards évadés se réfugiant dans la demeure des Rozes où ils sont accueuillis sans problème, même avec le sourire: mais quelle famille nous avons là !? Bien sûr, nos évadés ne sont pas au bout de leurs peines, les événements les dépassant aussitôt la rencontre de ces êtres amicales, mais cachotiers.

De la bonne humeur, du rire, des surprises et une bonne dose de sang, voilà ce que ce petit film sans prétention vous laisse parcourir joyeusement. On y retrouve Carole Bouquet en dame de maison séduisante qui sait ce qu'elle fait ainsi qu'André Wilms en mari encore amoureux après vingt ans de mariage, sans oublier Clémence Poésy jouant leur fille qui reçoit une belle parole de sa mère, avec un ton joyeux: « si ça serait à refaire, j'avorterais ! » Ouïlle ! En plus, en plein milieu du visionnement, j'ai replacé l'un des deux voyous: Lorànt Deutsch, c'est le petit français de la série LES INTRÉPIDES, même si IMDB ne le mentionne nul part. Eh ben.... Recommandé chaudement pour relaxer un soir de mauvaise température tout en gardant le sourire.

Autre film léger, THE BAXTER (2005, Michael Showalter), est plus difficile à digérer. On tente de faire différent avec un début où un mariage est interrompu par un long-lost love qui revient chercher la madame de sa vie sur le point d'en épouser un autre. Histoire habituelle de comédie romantique, mais nous, on va suivre l'histoire du pauvre mec laisser sur les marches de l'église, sans épouse, avec tous les invités. Sounds, fun ? Bah, ce l'est pendant un instant, mais le film se révèle être un enième clone de toutes ces comédies et demeure dans le conventionnel avec quelques moments charmants. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Une surprise: Michelle Williams qui est toujours désagréable est plutôt plaisante dans ce film. Ah bon.

On continue de faire le tri des VHS avec SCHOOL KILLER (2001, Carlos Gil) mettant en vedette le grand Paul Naschy ! Film récent de qualité qui l'a ramené un peu sur la map juste avant son magnifique ROJO SANGRE, ce film se présente comme un slasher conventionnel, mais prend une tournure différente ce qui le rend plus intéressant avec une bonne dose de fantastique et de fantômes. Six gens se retrouvent à une école abandonnée pour faire la fête et bien sûr, d'étranges phénomènes se produisent dès leur arrivée et tout vire au plus macabre lorsque l'un d'eux est retrouvé sans vie, brutalement assassiné. On est loin du chef d'oeuvre du genre, mais malgré ses failles le film demeure divertissant avec une bonne dose de fantastique. Cependant, le Naschy en question n'est pas là bien souvent, mais ses apparitions sont bien efficaces et ça fait du bien de le revoir en forme dans le genre.

Autre film fantastique d'immeuble hanté: HOUSE OF THE DAMNED (1982, Carlo Ausino), mais celui-ci est loin d'être divertissant. Une daube du genre avec un doublage atroce où on débite des insanités sans arrêt sur le même ton monolithique... Même sans ce doublage horrible, le film demeure un sous-produit emmerdant. Turin, 1955: Trois personnes s'entre-tuent dans un grand manoir. Une femme survie. Turin, Aujourd'hui: Trois personnes héritent de la cabane et découvrent les malédictions stupidement après des actions douteuses. Il y en a même un qui veut absolument enfanter que ce soit avec sa femme ou sa cousine.... Bon, hein, on aime bien des so bad it's good de temps à autre, mais celui-ci est tout simplement mauvais même avec sa durée réduite à moins de 80 minutes ! Même ceux ayant fait le générique sur la version anglaise semblaient se foutre du film, on y écrit HOUSE OF THE DANNED..... C'était plus amusant d'essayer de figurer les sous-titres grecs que de regarder le film.

Parlant de sous-titres, je me suis laissé tenter par la projection de 301, 302 (1995, Cheol-su Park) à la Cinémathèque en guise de leur volet sur le cinéma sud-coréen. On retrouve deux femmes voisines dont l'une est une cuisinière extraordinaire divorcée (301) et l'autre, une auteure anorexique (302). Sounds promising ? Il en est rien. Le film n'est pas ennuyant, mais est terriblement vide et demeure un divertissement parmi tant d'autres, se cachant sous un aspect de cinéma d'auteur. On a droit à des séquences d'exploitation d'une vulgarité imbécile avec des acteurs surjouant la chose, augmentant le roulement des yeux du spectateur. Les personnages sont stéréotypés à fond et l'anorexique demeure tellement passive que c'en est ridicule. Dommage, ce n'est pas une perte totale, mais c'est terriblement décevant.

samedi 4 mars 2006

FINAL DESTINATION 2

Faisons un peu d'archivage de vieux visionnements..... De temps à autre, hein ?! Ça garde le blog actif. Débutons avec un court visionnement qui envoie à une série dont le troisième volet vient de paraître sur les écrans...

FINAL DESTINATION 2
2003, David R. Ellis.
90 minutes.

Lors d'une prémonition, une adolescente voit sa mort, celle de ses amis et de plusieurs inconnus lors d'un énorme accident de voitures (assez spectaculaire !) sur une autoroute. Le présage a porté fruit, elle s'en sauve tout comme plusieurs des inconnus grâce à ses propres actions. Seulement, on ne peut pas échapper à la mort aussi facilement, elle reviendra sans contredit pour en attrapper au prochain tour.

FINAL DESTINATION était un film d'ados qui faisait exception lors de sa sortie, préférant parcourir d'autres terrains que le simple slasher revenu à la mode à la suite du succès du SCREAM de Craven. Une bonne surprise et une exception réussie, tout comme sa suite qui joue sur le même ton. Le film ne perd pas une seconde pour laisser respirer et préfère plutôt devenir une montagne russe d'événements entourés de la mort. On nous remet rapidement sur le bateau du premier en résumant le tout pour éviter la répétition et ça n'arrêtera pas jusqu'à la dernière seconde avant le générique. On en a pour notre argent et on y découvre plusieurs ingéniosités cruelles avec un plaisir malsain lors des attaques de Miss Muerte. Bien sûr, aucun besoin de chercher plus loin que de regarder, mais le film demeure très efficace et nous tient en haleine de bout en bout. Un divertissement de taille avec lequel on oublie rapidement les failles.

Mise à jour: Eh ben, la « montagne russe d'événements »..... Je ne pensais pas si bien dire, maintenant que l'on connait la prémise du 3e.

vendredi 3 mars 2006

Catching Up, Staying Still

Well, now.... I took off work today since I was supposed to go to a NIN concert tonight in Ottawa. I am broke, but I bought the tickets a long while ago and since I had a blast (incredible show) in Montreal, why not ?! After preparing this morning, I got a call: my friend was telling me the show might be cancelled. Great. Surely enough, it is. Reznor is sick as hell and he had to cancel two other venues last week. He played in Quebec city yesterday but finished early, had a hard time singing all of it and I guess it pointed out to him that he wasn't back in shape. Too bad about the concert but I prefer seeing him later in the year than sick and pushing himself worse by doing a by-the-numbers show. Hopefully, it's only a post-poning like the other venues and not an all-together cancellation. Now I got a 3-day weekend which I haven't had in a long while (about 2 years). Get better Trent, my bank account feels just as bad as you.

***

Finally watched the Johnny Cash biopic WALK THE LINE (2005, James Mangold who had only made mediocre films) this week. What a great surprise this was. It basically had all the ingredients of a biopic but everything is so well done, starting out with the performances which are astounding. Joaquin Phoenix does an amazing job as Cash throughout the picture and after the movie, I even thought about his deceased brother River who was also quite amazing in all of his films before his untimely death. Phoenix plays all of Cash's quirks to perfection and makes them his own in no time, making you forget that this is still a regular biopic. I never thought I'd say this but Reese Witherspoon is not irritating in the least and after this film, she can be called an actress and a good singer too. Both Phoenix and Witherspoon do their own interpretations of Johnny Cash and June Carter Cash's vocals which is quite surprising and refreshing: no lip-synching of any kind. It gives a fresh feel to all the songs and gives even more to the performances. Mangold handled this big film incredibly well by trying to avoid most of the pitfalls and I have to say, he had my attention from the first frame with his incredible intro at Folsom Prison. If you're a fan of Johnny Cash, you've got to see this one, a worthy film for the man in black.

***

Let's not forget our crappy films of the week for the big clean-up of old VHS that are lying around everywhere. I pointed towards Michael Anderson's BELLS (1982) as the first one. A rather usual thriller except for its means of destruction: killer phones. Now, whoever saw Ruggero Deodato's DIAL HELP (1988) knows how ridiculous this can be but surprisingly enough, the killer phones in BELLS is a really scary technique that manages to send chills down your spine. People answer the phone and a distortion picks up, then gets stronger when you are glued to the phone until you bleed from your eyes and mouth until an electric charge is sent to finish you off. Pa-kow ! There you go up in the air to your demise.

Going into this film without knowing anything of it probably helped but it does have its share of surprises. The tension is high every time you hear a phone ringing but other than that, you follow environmentalist Richard Chamberlain as he uncovers the truth behind the killings in a classic murder mystery fashion. Weirdly enough, this film was chopped by almost 20 minutes for its US release (under the title MURDER BY PHONE !!!) which begs the question: what the hell was so disturbing ?! I saw a dub from a greek tape which had everything in order and other than the murders, there's not that much that you can cut down since there isn't any excessive character development of sorts, everything is there to get the action going. Oh well, it won't be the first time a film gets butchered for no reason and makes no sense afterwards.

On another note, a less-enjoying film that I saw was MOSQUITO THE RAPIST (aka Mosquito Der Schander - 1976, Marijan David Vajda) starring one the goons from Ferdinando Baldi's TERROR EXPRESS (1980), Werner Pochath who has a mug you can't forget. He plays a deaf-mute who works in a dead end desk job while on his free time he enjoys playing with numerous dolls he has at home. One day, the dolls are not enough it would seem since our maniac goes out to play with corpses, doing nothing else than cutting them up and drinking blood with a straw, except on one occasion where he rips the eyes off a girl which is a scene in the trailer, of course. Other than the utter stupidity which this film is, it would seem like corpses still bleed, even after they've been embalmed......... ahem. And all this is supposedly based on a bizarre german case from the time. Anyways, this film is a slow-moving, boring mess, nothing redeems it and I'm not sorry to let go of my copy, that much is for sure. If you get a chance to see it (yeah right !), pass on it and stare at the ceiling for 90 minutes.

Buko-san out.

jeudi 2 mars 2006

Getting The Juices Goin'

Last week was quite weird. On wednesday, after an especially hard day at work, some old friends called before I finished my shift: they were nearby, getting drunk at a bar. I wasn't quite into getting wasted and passing part of my paycheck that week since I am quite broke right now. But I finally said yes since I hadn't seen any of them in over five years....

So I went down there keeping in mind that I wouldn't have to stay too long since I wanted to take the last metro home anyway which was about 90 minutes later....... Well, I went there and had fun, beer in hand, and of course, the last metro went without me: it passed right under my nose. I borrowed some cash from one of my friends to catch a cab but decided to start walking. I did the whole way with music in my ears and some light snow blowing in my face.

Walked the whole way home which takes an hour and forty minutes.... Well, for future reference I'll know how long it takes. While on the way, the creative juice which had been missing for a while, suddenly came back with a vengeance. I had all sorts of new ideas that wanted to get out, some of them created because of memories sprung up by these old friends. I was hooked. I wanted to shoot a film that same night.

Of course, when the heat passed, I just found reasons not to write. This time, they were good, but I've been doing this for a long while. This summer, it will be four years since I shot my last film. I've been saving up for quality editing equipment as well as a good basic camera just to shoot experimental stuff in between. I always kept in mind that cameras will always get better and you can rent them if needs be, but it's not necessarily the same with editing equipment. Once you have something that does what you want, as the years pass, they will get better and faster but you will still be able to do what you wanted with the one you bought. With cameras, it's a different story and basically, when you edit at home, you can take all the time you want.

Anyway, so that same film that was shot four years ago hasn't even been edited yet. The whole post-production will start this year when I finally get my editing equipment. F-I-N-A-L-L-Y !!! After all this waiting, it will definitely be weird re-discovering all that footage that I shot all this time ago. I willingly didn't want to watch the rushes when I finished shooting since I knew that it would take a while before post-production could begin. I didn't think it would take that long though....... Worst of all, right when I finished shooting this one, which was quite a hectic shooting schedule, I was supposed to shoot another short film since I got the camera for free for an extra week. But, of course, everything fell apart and nothing was done.

The plan was to shoot a little experimental thing that I had in mind and when I would rent an editing room, I could edit this little film and then, prepare a trailer for the bigger film. Alas nothing was to happen with this plan when the actress disappeared on me the evening before the shoot. I decided to call it quits for that one and make it later. It changed and evolved for a couple of years, was supposed to be poetic at the start, than got to be a very angry piece, and now, on that night, I replaced everything together and got an in-between piece. We'll see if it gets shot someday or if an actress lets me down again.

I guess I can't go on creating something while this four year old film still exists in my mind in an incomplete form. It's quite frustrating actually. As soon as I'll have finished it, it will already be an old film to me, one that is part of the past, so much has happened since then and so many films have existed........ I got pissed a couple of times when I saw new films coming out that had some treatment or just a filmmaking technique that was rare and I shot it that way. Can't wait for all the fuckin' comparaisons when the film gets out......... And all shall be mistaken. Oh well.

Anyway, I'm still longing to get back on the wagon and do something else than gather dust on my brain.