Et, en ce moment, Terry Gilliam doit sacrer sans bon sens..........
samedi 26 janvier 2008
Le Joker ne rit plus
mercredi 23 janvier 2008
THE DESCENT
Après un évenement tragique, une femme et cinq de ses amies décident de se retrouver pour partir à la recherche de nouvelles sensations fortes, comme elles le faisaient auparavant avec diverses activités de sport extrême. L’aventure, cette fois : l’exploration d’une caverne profonde et mystérieuse au beau milieu d’une forêt. Malheureusement pour elles, une fois leur chemin avancé, un éboulement se produit et les laisse prisionnières dans cette tombe souterraine. Elles décident d’aller plus profondément en quête d’une issue possible d’un autre côté. Seulement, quelque chose semble se cacher dans les coins sombres avec elles, et rien ne peut les préparer à une telle rencontre. Nos jeunes femmes découvriront beaucoup plus que de simples sensations fortes, la terreur prenant place à l’intérieur de chacune d’elles et avec raison…
Magnifique ! Avec un départ fracassant, Neil Marshall nous guide dès le début dans une œuvre concoctée pour abolir les nerfs du spectateur, et ce, en ne tombant jamais dans la gratuité ou la facilité. On prend bien le temps d’établir les personnages qui deviennent rapidement sympathiques et bien construits avec des nuances réussies de chacune des actrices, ce qui accentue le naturel du traitement. Avant la descente dans la grotte, nous avons déjà eu droit à des moments inventifs de frousse, en ne tombant jamais dans les « jump-scares » bidons. Ceux-ci sont si présents dans tout film d’horreur se la jouant facile : en attaquant l’ouïe du spectateur avec une trame sonore orchestrale pompeuse. Le niveau de terreur est conservé tout le film durant et demeure surprenant plus le métrage avance, avec l’augmentation du climat de menace présent dans la caverne.
Extrêmement bien rendue, l’ambiance engouffrante du lieu inexploré demeure viscérale, et ce, à travers le développement de deux formes de terreur : la réaliste et la fantastique. Dans la première partie du film, Marshall travaille la montée de la peur réelle avec tout ce que peut engendrer la visite d’une grotte : peur du noir, lieu inconnu et dangereux, désorientation, hallucinations et surtout claustrophobie. Jamais un film ne m’a autant effrayé avec la visite d’un lieu clos, recréant en moi un niveau intolérable d’étouffement me poussant à me demander si j’étais claustrophobe ou non. Tout de même un accomplissement s’il en est.
Ensuite, avec le climat d’oppression serrant la vis, on nous prépare à la découverte de ce qui se cache dans les coins sombres : des êtres lugubures. Cet angle, amené tout de même tardivement dans le métrage, ne ternit pas l’ambiance créée. On nous envoie plutôt sur une route différente, où la survie de nos protagonistes se voit encore plus mise en jeu et devra forcément évoluer vers le sauvage, voire le brutal.
La mise en scène calculée et maîtrisée donne un air somptueux au film avec sa musique dans le ton, qui n’en met jamais trop, ce qui demeure l’erreur de plusieurs métrages du genre, préférant l’étouffement facile de la bande sonore par des compositions à numéro. La photographie travaillée s’ajuste en conséquence et s’en tient au niveau grandiose du reste de l’entreprise, tout en expérimentant avec l’aspect sombre. Si éclairage il y a, on utilise les méthodes de luminosité possible dans une grotte, variant les couleurs (rouge, orangé, vert) superbement. En bref, vous l’aurez compris, le film est brillant, magistral et terrifiant. À voir absolument !
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Voilà maintenant que le nouveau film de Neil Marshall se ramène. La prémisse annonçait un film sombre et prometteur, mais la bande-annonce n'est pas ce qu'il y a de plus convaincant.... Un mélange d'ESCAPE FROM NEW YORK et MAD MAX avec one-liners à l'appui, ça rend le projet moins captivant. Enfin, on va se fier à Marshall et on verra ce que ça donnera. Découvrez la bande-annonce ici.
mardi 15 janvier 2008
dimanche 13 janvier 2008
ZODIAC: Director's cut
Fincher a pris la sage décision de privilégier une mise en scène sobre. S’il aime souvent l’excès, il laisse cette fois le récit passionnant se développer avec une brochette d’acteurs talentueux. Certains critiquent la trop longue durée du métrage, mais on ne peut nier son intensité : j’en étais rivé à mon siège pendant le déroulement complet de l’oeuvre. Il ne s’agit pas ici d’une biographie de ce tueur en série, mais plutôt du développement de l’affaire, ainsi qu’un portrait des nombreuses personnes attachantes mêlées au cas. Voilà donc un fabuleux compagnon au bijou de Spike Lee, SUMMER OF SAM, proposant de son côté les événements entourant le cas de David Berkowitz, à la fin des années 70. »
dimanche 6 janvier 2008
THE BLACK BELLY OF THE TARANTULA
Beau petit giallo que voilà. On y raconte l’histoire d’un enquêteur incertain de sa profession devant trouver le coupable de quelques meurtres sordides accomplis à l’aide d’une aiguille d’acuponcture. Le hic : cette aiguille plantée à la base de la nuque immobilise complètement les victimes, mais les laisse consciente lors de l’étape suivante de notre silhouette gantée favorite – poignarder les jeunes dames dans l’estomac. Urgh.
La photographie est superbe, les actrices tout autant, on a pas lésiné sur les gros noms : Barbara Bouchet, Claudine Auger, Barbara Bach, Stefania Sandrelli, Rosella Falk et cie. Giancarlo Giannini est notre enquêteur non-motivé parcourant les restes de ces scènes morbides, se trouvant toujours un pas derrière le meurtrier mystérieux. Comme souvent dans les giallos, la révélation finale est un peu décevante et/ou facile, mais avec tout ce que nous avons pu découvrir auparavant, il est très difficile de bouder son plaisir.
Le tout baigne d'une superbe trame sonore d’Ennio Morricone qui ajoute une bonne dose de charme à ce divertissement fort réjouissant. Si vous désirez découvrir cette bande sonore sans les images, suivez ce lien vers le Morricone Lover.