mercredi 19 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 21 (la fin)

Un petit court fort amusant pour démarrer la soirée: THE HIDDEN LIFE OF THE BURROWING OWL (2008) de Mike Roush. Mélange de live action et d'animation, on se retrouve en plein faux documentaire à la narration rigolote pour ce hibou débrouillard et fort charmant. Le timing humoristique est exquis et on en sort avec un sourire bien ancré.

TRICK 'R TREAT (2008) de Michael Dougherty.

On plonge ensuite dans les plaisirs du temps de l'Halloween avec ce film anthologique réjouissant et prenant, demeurant toujours aussi divertissant. Je ne m'attendais pas à aimer autant, mais on arrive ici au beau milieu des festivités, menées avec un amour évident de la fête des morts. Une innovation bien réussie pour le film à sketchs où, pour une fois, on ne retrouve pas une histoire pour démarrer toutes les autres, mais plutôt des personnages tous connectés et introduits dès le départ. Cette technique fonctionne à merveille, ne brisant jamais le rythme par un nouveau départ avec des personnages inconnus. On se dirige plutôt vers le familier en approfondissant tous les événements se déroulant lors de cette soirée d'Halloween fort mouvementée. Chacun aura sa préférence envers les divers récits où l'humour, l'inventivité et la frousse sont au rendez-vous mais voilà, ils sont tous charmants. L'uniformité et la maîtrise du projet étonne et le tout ne lasse jamais en cours de route, à moins de vouloir bouder son plaisir. Un contestant fort plaisant à déguster le 31 octobre, mêlant mythes, monstres et plaisir contagieux.

INGLOURIOUS BASTERDS (2009) de Quentin Tarantino.

Eh bien nous y voilà: le film surprise de clôture de cette année et pas qu'un petit. La sécurité intensive envers la projection est présente avec la fouille de chaque personne avant l'entrée dans la salle, recherchant tout équipement électronique, retirant les cellulaires (méthode qui devrait être de mise, hehe) et tout le lot de semblable. On félicite l'équipe de Fantasia d'avoir gagné du temps en ayant fait le tour de la file avant l'heure pour lesdits cellulaires. Tout ce cirque est complètement compréhensible vu le piratage intensif, mais en patientant à travers tout ça, on réalise malheureusement que la situation où on en est rendu est bien triste, détecteur de métal à l'appui, encore plus sévère qu'un spectacle de musique. On note également des bouncers sur le côté des rangées dans la salle, debout pendant la durée complète du film, instaurant le dernier niveau de sécurité. Ah la la, quelle belle évolution nous avons...

Laissons ces pensées avec les cellulaires et, après la remise des prix du festival et une présentation enthousiaste d'Eli Roth, les lumières diminuent pour faire place au nouveau film de Quentin Tarantino, très attendu comme à chaque nouvel opus. On annonce un remake par Tarantino, mais on s'attend plus à une réinvention complète malgré la bande-annonce qui laisse de glace; on ne saisit pas l'ambiance et avec les limites du pompeux, on a peur du pire. Le verdict après cette projection: fantastique !

Je crois qu'il s'agit là de mon favori du réalisateur. On verra avec le temps, mais voilà, on en sort épaté. Je ne suis pas un grand fan fini de Tarantino, appréciant tout de même ses bons et moins bons, et qu'avant celui-ci, mon favori était le très achevé et très sous-estimé JACKIE BROWN. On tombe ici avec une oeuvre accomplie, mature, précise et diablement efficace. Les forces de Tarantino sont mises de l'avant et servent le scénario magnifiquement. Ses dialogues peuvent être parfois critiqués comme trop longs ou trop référentiels, ralentissant le récit simplement pour l'amusement dans certains de ses films (dont son DEATH PROOF, victime des critiques de ce genre, avec raison), mais pas cette fois. Tous servent le récit et d'avoir un agent nazi discutant pour arriver à ses fins et déterminer si vous êtes un traître, rien de plus nerveux et de brillant à faire perdurer avec des dialogues superbement construits, renforcis par une direction d'acteurs exemplaire et une mise en scène intensive et maîtrisée.

Étant un Tarantino, la musique a toujours une belle part à certains moments, mais ici, on n'oublit pas la terrible efficacité du silence où la tension est palpable et c'est tant mieux. Le montage serré et incroyablement précis est également un élément de taille en la faveur du film, à un point tel que je fus surpris de l'apparition du générique final tellement l'expérience se déroule rapidement malgré ses 152 minutes et l'heure tardive.

Le film est présenté en plusieurs chapitres, technique fort bien utilisée, ne lassant jamais tout en poussant les péripéties de chapitre en chapitre où les nombreux personnages sont rassemblés pour la grande finale époustouflante. À travers ce récit de guerre, on ressent un amour du cinéma qui devient rapidement contagieux, accentué par la présence quasi-constante d'affiches ou d'artisans de cet art dans le film.

Un point qui sera largement décrié lors de sa sortie: le film est à moitié ou sinon au trois quart sous-titré ! Il fallait des couilles pour en faire autant avec le marché d'aujourd'hui, particulièrement aux États-Unis. Si un cinéaste populaire pouvait créer une oeuvre de la sorte qui forcerait les indigestes de sous-titres à devoir tenter le coup, c'est bien Tarantino. On souhaite la réussite. Le film est en allemand, français et anglais, détail que j'ignorais tout comme la présence de Mélanie Laurent, délicieuse dans l'un des rôles principaux. Sans oublier Brad Pitt à la mâchoire imposante qui apporte un ton humoristique savoureux (flirtant avec la caricature dans la bande-annonce, mais patientez au projet fini avant de juger). Bien sûr, la performance extraordinaire de Christoph Waltz est à souligner: il est tout simplement hallucinant.

Des surprises, somme toute, avec une reconstitution d'époque à faire saliver par ses décors majestueux, particulièrement lors de sa finale. Vraiment, une réussite surprenante et jouissive de la part de Tarantino. J'ai déjà envie de le revoir...

------------------------------------------

Eh voilà, c'est la fin de Fantasia 2009, une année bien remplie. On retrouve finalement des nuits plus complètes et une alimentation mieux fournie, mais les découvertes vont nous manquer rapidement. Comme les années précédentes, voici mon bulletin de vote du prix du public pour clore le tableau:

Meilleur Film Asiatique: BREATHLESS de Yang Ik-june.
Meilleur Film International: THE HORSEMAN de Steven Kastrissios.
Meilleur Long Métrage Québécois: SANS DESSEIN de Caroline Labrèche et Steeve Léonard.
Meilleur Film d'Animation: ---
Prix GURU pour le film le plus énergétique: INSTANT SWAMP de Satoshi Miki.
Film le plus innovateur: LOVE EXPOSURE de Sion Sono.
Meilleur Documentaire: GRAPHIC SEXUAL HORROR de Barbara Bell et Anna Lorentzon.
Meilleur Court Métrage: ELSE de Thibault Emin.

Vivement la prochaine année !

mardi 18 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 20

ELSE (2007) de Thibault Emin.

On démarre la journée avec un très bon court métrage à la photographie travaillée et à l'ambiance sinistre dégageant un côté lourd et intrigant dans ce paysage intimiste post-apocalyptique. On se concentre sur un couple au prise avec le développement d'un virus typique de ce monde dévasté où la transformation est bien loin d'être plaisante. Un de mes courts favoris du festival.

LEFT BANK (2008) de Pieter Van Hees.

Premier long métrage pour Pieter Van Hees qui avait surpris par son déjanté BLACK XXX-MAS dans le passé et la première impression est celle d'un cinéaste ayant atteint la maturité depuis cette époque. Le climat introduit un mystère envoûtant soutenu tout le film durant avec Eline Kuppens dont le jeu impressionne. On tombe dans le lugubre et les conspirations diverses mais malgré un dénouement inventif et fort intéressant, le film ne réussit pas à captiver complètement, demeurant une simple curiosité à moments efficaces et à la suite d'idées un peu floues et convenues.

NEIGHBOR (2009) de Robert Masciantonio.

On continue la débarque avec cet horrible morceau vide et ridicule qui teste la patience du spectateur non pas par la présence de son gore « osé » et choquant, mais plutôt par la nullité de l'ensemble provoquant la propagation des roulements de yeux à n'en plus finir. America Olivo, protagoniste niaise, laisse pantois par ses gesticulations douloureusement exagérées, convaincue de son jeu pourtant inexistant et vide, un manque de charisme à l'appui pour ajouter à l'ennui de ce spectacle débile. On voit bien que l'idée de faire d'une beauté bien pimpée une tueuse en série était l'excitation première, mais même à son plus basique, ça tombe à plat. En plus du jeu d'acteur laissant fortement à désirer (seul Lauren Rooney réussit à injecter un peu de sympathie), la mise en scène n'aide en rien à relever le tout. On a même droit à un moment de rêverie qui s'étire tout en se voulant « amusant » et déstabilisant, mais bien mal mené réussissant à ajouter de la confusion grotesque plus que tout autre chose. Sinon, oui on peut dire que les effets gore sont sympas et efficaces, mais d'endurer un tel film pour si peu de bouffonnerie juvénile relève de la torture. Dommage, en ayant un Q&A après le film avec une bonne partie de l'équipe sympathique, on s'en veut pratiquemment de n'avoir rien de bon à dire du projet, mais au moins, les échanges terminent la soirée sur une meilleure note... Aïe !

Prochaine fois: la grande finale avec TRICK 'R TREAT et INGLOURIOUS BASTERDS !

lundi 17 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 19

BEST WORST MOVIE (2009) de Michael Stephenson.

Ayant laissé tomber la projection de TROLL 2, je me devais d'au moins aller jeter un oeil sur ce documentaire fort curieux, réalisé par le jeunot du film culte, Michael Stephenson. On nous démontre que TROLL 2 est tout d'abord un souvenir honteux pour les membres de la distribution qui, avec le temps et le développement du métrage en film culte, redécouvre le tout dans un plaisir festif, rendant le souvenir moins honteux qu'au départ. Un lien particulier étant formé entre le film en question, les fans et les acteurs maintenant acclamés par lesdits fans, le tout amène une reconnaissance amusante de ce navet oublié par beaucoup de ses participants. À travers ce documentaire, nous suivons le cheminement de George Hardy (le paternel dans le film) maintenant dentiste, empreint d'une bonhommie et d'une joie de vivre contagieuse, qui découvre à son tour le culte derrière ce TROLL 2 et sautant à pieds joints sur l'occasion pour s'amuser en retournant sous le spotlight.

Abordant plusieurs thématiques avec ce point de départ, BEST WORST MOVIE révèle un portrait humain et touchant par différents points de vue (dont celui moins joyeux de Claudio Fragasso, réalisateur toujours fier de son oeuvre), allant jusqu'à l'inévitable fin et le négatif de toute cette charade. Le film fonctionne en grande partie grâce à Hardy, attachant et charismatique bon vivant toujours souriant, prêt à partager son expérience avec quiconque veut bien l'écouter. Une belle exploration du monde du film culte, de ses participants et de ses admirateurs, fanatiques ou non, sans devoir connaître TROLL 2 sur le bout des doigts.

Avant le prochain programme principal de Glass Eye Pix, on nous présente THE VIEWER (2009) de Graham Reznick, un film expérimentant avec le format 3d traditionnel (avec les lunettes rouge et bleu). Un film réussi aux effets 3d très efficaces, forçant l'admiration à plusieurs reprises. Nous sommes le sujet d'un test à plusieurs étapes qui, bien sûr, augmentent le niveau de 3d déstabilisant. De ces effets particuliers, on apprend le fonctionnement lors du Q&A avec le metteur en scène qui nous révèle avoir expérimenté avec les normes du format en jouant avec les distances nécessaires entre les caméras. Eh ben, un bon résultat impressionnant que voilà.

I SELL THE DEAD (2008) de Glenn McQuaid.

Film anthologique anticipé, rendant hommage au cinéma de la Hammer et Amicus, en plus des classiques de la Universal, on se retrouve avec le premier long métrage de Glenn McQuaid faisant suite à son court THE RESURRECTION APPRENTICE (2005). On continue l'aventure avec le personage de Willie Grimes interprété par le talentueux Larry Fessenden (dont vous me savez grand admirateur), également producteur, et son apprenti Arthur Blake (Dominic Monaghan) en voleur de cadavres. Plusieurs de leurs aventures nous sont contées en flashbacks alors que Blake attend patiemment sa mise à mort. Malgré quelques longueurs, le look et le ton humoristique nous gagnent avec ses moments fort rigolos où l'humour marche à merveille, administrant des éclats de rires bien mérités. Certaines histoires fonctionnent mieux que d'autres, mais toutes ont un charme lugubre qui amuse par le plaisir visible des interprètes et de la mise en scène allant dans ce sens. Un divertissement fort plaisant qui démontre bien le niveau de qualité et de diversité de Glass Eye Pix qui accumule les projets intéressants.

Prochaine fois: LEFT BANK et NEIGHBOR.

dimanche 16 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 18

Désolé pour les mises à jour qui tardent, différents empêchements bêtes se pointent avec les semaines chargées. Malgré le retard, les dernières journées du festival arriveront au cours des prochains jours.

THE HOUSE OF THE DEVIL (2009) de Ti West.

Wow ! Ti West a fait du chemin depuis THE ROOST qui m'avait grandement déplu. On se retrouve ici dans un time capsule fortement réussi, donnant l'impression d'avoir découvert un joyau sorti du début des années 80. Pour une fois, l'ensemble marche à merveille sans les références auxquelles nous sommes habitués par tous les films tentant de reprendre l'esthétique de ces années. Le rythme est complètement différent de ce qu'on nous propose de nos jours, misant sur l'ambiance avec un scénario simpliste mais bien construit, laissant place à la créativité de la mise en scène. Les acteurs sont tous dans le ton avec une mention particulière à Jocelin Donahue qui est superbe par sa naïveté charmante, portant le film sur ses épaules sans problème. En effet, le tout se déroule majoritairement dans ladite maison avec cette bonne fille laissée seule qui tente de chasser l'ennui et les inquiétudes par cet emploi de babysitter hors du commun. Tom Noonan est également bien creepy et sympathique dans ses quelques scènes, laissant présager un côté plus sinistre derrière son charme. Les génériques d'ouverture et de fin font également bien sourire par leur look vintage accompli magnifiquement. Une belle façon de retomber dans la nostalgie de ce golden age du cinéma d'horreur, le tout avec respect, talent et inventivité.

BREATHLESS (2008) de Yang Ik-june.

Quelle claque en pleine gueule ! On m'en disait du bon, mais voilà que je ne m'attendais pas à autant. Une réussite magistrale de Yang Ik-june en tant que scénariste, producteur, réalisateur et acteur principal, exorcisant du même coup plusieurs de ses démons par ce coup de poing cinématographique accompli. La rage et l'intensité du métrage sont fabuleusement ressenties et palpables et l'oeuvre en question démontre brutalement le cercle vicieux entourant la violence des tous les jours, tantôt déchirant par son portrait réaliste où l'échappatoire est d'une rareté quasi-inexistante. Une oeuvre inoubliable vivement recommandé à découvrir le plus tôt possible. Un des joyaux du festival.

Prochaine fois: BEST WORST MOVIE et I SELL THE DEAD.

lundi 3 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 17

SANS DESSEIN (2009) de Steeve Léonard & Caroline Labrèche.

Premier long métrage du collectif Dead Cat Films qu'on a pu suivre à travers les années avec leurs courts métrages fort amusants, démontrant un talent hors du commun. On retrouve tous les éléments qui ont fait leur popularité: humour intelligent et/ou scatologique, talent, un amour du médium et un plaisir contagieux à découvrir ce qu'ils nous préparent. Le saut vers le long métrage avec tout le lot de problèmes qu'une telle entreprise apporte est magnifiquement accompli par la troupe, toujours aussi enthousiaste et amusante. Une belle réussite avec très peu de moyens, à l'exception qu'ici, ces quelques moyens sont savamment utilisés pour un projet original, rigolo et charmant qui fait sourire abondamment.

ROUGH CUT (2008) de Jang Hun.

L'un des films coréens que j'attendais le plus dans les sélections du festival et me voilà comblé: on reçoit des claques de partout avec ce mix de comédie, drame et film d'action en plus de tourner autour du milieu du cinéma. On explore rudement petit à petit les différentes facettes de la fiction et de la réalité, les lignes se brouillant lorsqu'on est trop ancré dans l'un ou l'autre. Un bon scénario, une mise en scène à la hauteur, de fabuleuses interprétations et des scènes d'action captivantes, le tout avec un lot de profondeur qui est loin de la simple légereté divertissante. À voir.

EMBODIMENT OF EVIL (2008) de José Mojica Marins.

Le grand retour de José Mojica Marins au cinéma, en plus d'être le chapitre final de sa trilogie débutée il y a plus de 40 ans ! On ne se retrouve pas ici avec une conclusion d'une médiocrité honteuse à la Argento (ouïlle) mais en présence d'un artiste singulier toujours aussi charismatique à l'écran avec ses 72 ans bien comptés. Il ne chôme pas non plus derrière la caméra, adoptant une mise en scène moderne, un look sinistre ainsi qu'un scénario (co-scénarisé par Dennison Ramalho) adapté à notre époque. Chapeau (!) pour le personnage mythique de Zé do Caixão (aka Coffin Joe) de Marins qui ne perd rien de sa verve créatrice et qui domine bien évidemment le projet. Il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre absolu, mais d'une oeuvre honnête, polie et bien menée, au-dessus de la grande majorité de ce qui infeste le marché de nos jours. Plusieurs séquences déroutantes sont forts inventives et l'ambiance cynique est au rendez-vous. Un bon retour pour Marins.

Ensuite, la projection de l'exécrable TROLL 2 est tentante malgré les visionnements à travers les années, mais bof, j'opte pour la rentrée sage après une rencontre avec le sympathique et généreux Marins.

Prochaine fois: THE HOUSE OF THE DEVIL et BREATHLESS.

samedi 1 août 2009

Fantasia 2009 - Jour 16

MY DEAR ENEMY (2008) de Lee Yoon-ki.

Un drame intimiste fort plaisant où une ex tente de récupérer l'argent dû par son ancien flirt. Voilà qui ne sera pas aussi facile que prévu puisqu'il faudra puiser l'argent toute la journée, ensemble. Le résultat est un film prenant, magnifiquement maîtrisé, aux acteurs en pleine forme où la mise en scène leur laisse la première place. Charmant, drôle et doté d'une magie chaleureuse, on se prête au jeu et on en sort nostalgique de ses propres rencontres.

Avant le programme suivant, nous avons droit à MORTIFIED (2008) de Robert Nevitt, un court métrage humoristique et horrifique amusant et très court où jouer à la cachette n'est pas si rigolo.

THE CHILDREN (2008) de Tom Shankland.

Une deuxième écoute, première fois au grand écran, j'avoue avoir été moins impressionné cette fois-ci. Peut-être l'ambiance moins réussie ou tout simplement la fatigue qui m'attaquait par moments ? Je miserais sur la deuxième option. Quoiqu'il en soit, on ne peut nier l'efficacité incroyable de cette terrifiante oeuvre. Je me souviens clairement avoir reçu un coup de poing cinématographique à la première écoute, ne m'attendant à rien pour ensuite devoir chasser les frissons. Un film captivant qui accomplit de façon exemplaire à faire ressentir la peur par des enfants imprévisibles aux regards innocents. Une belle frousse que je vous recommande sans hésiter.

Et vu cette fatigue avec la semaine de boulot dans le corps, j'opte pour laisser tomber la représentation de minuit de DEADGIRL malgré ma grande envie de le découvrir. Bah, une prochaine fois...

Billet suivant: SANS DESSEIN, ROUGH CUT et EMBODIMENT OF EVIL.