ELSE (2007) de Thibault Emin.
On démarre la journée avec un très bon court métrage à la photographie travaillée et à l'ambiance sinistre dégageant un côté lourd et intrigant dans ce paysage intimiste post-apocalyptique. On se concentre sur un couple au prise avec le développement d'un virus typique de ce monde dévasté où la transformation est bien loin d'être plaisante. Un de mes courts favoris du festival.
LEFT BANK (2008) de Pieter Van Hees.
Premier long métrage pour Pieter Van Hees qui avait surpris par son déjanté BLACK XXX-MAS dans le passé et la première impression est celle d'un cinéaste ayant atteint la maturité depuis cette époque. Le climat introduit un mystère envoûtant soutenu tout le film durant avec Eline Kuppens dont le jeu impressionne. On tombe dans le lugubre et les conspirations diverses mais malgré un dénouement inventif et fort intéressant, le film ne réussit pas à captiver complètement, demeurant une simple curiosité à moments efficaces et à la suite d'idées un peu floues et convenues.
NEIGHBOR (2009) de Robert Masciantonio.
On continue la débarque avec cet horrible morceau vide et ridicule qui teste la patience du spectateur non pas par la présence de son gore « osé » et choquant, mais plutôt par la nullité de l'ensemble provoquant la propagation des roulements de yeux à n'en plus finir. America Olivo, protagoniste niaise, laisse pantois par ses gesticulations douloureusement exagérées, convaincue de son jeu pourtant inexistant et vide, un manque de charisme à l'appui pour ajouter à l'ennui de ce spectacle débile. On voit bien que l'idée de faire d'une beauté bien pimpée une tueuse en série était l'excitation première, mais même à son plus basique, ça tombe à plat. En plus du jeu d'acteur laissant fortement à désirer (seul Lauren Rooney réussit à injecter un peu de sympathie), la mise en scène n'aide en rien à relever le tout. On a même droit à un moment de rêverie qui s'étire tout en se voulant « amusant » et déstabilisant, mais bien mal mené réussissant à ajouter de la confusion grotesque plus que tout autre chose. Sinon, oui on peut dire que les effets gore sont sympas et efficaces, mais d'endurer un tel film pour si peu de bouffonnerie juvénile relève de la torture. Dommage, en ayant un Q&A après le film avec une bonne partie de l'équipe sympathique, on s'en veut pratiquemment de n'avoir rien de bon à dire du projet, mais au moins, les échanges terminent la soirée sur une meilleure note... Aïe !
Prochaine fois: la grande finale avec TRICK 'R TREAT et INGLOURIOUS BASTERDS !
On démarre la journée avec un très bon court métrage à la photographie travaillée et à l'ambiance sinistre dégageant un côté lourd et intrigant dans ce paysage intimiste post-apocalyptique. On se concentre sur un couple au prise avec le développement d'un virus typique de ce monde dévasté où la transformation est bien loin d'être plaisante. Un de mes courts favoris du festival.
LEFT BANK (2008) de Pieter Van Hees.
Premier long métrage pour Pieter Van Hees qui avait surpris par son déjanté BLACK XXX-MAS dans le passé et la première impression est celle d'un cinéaste ayant atteint la maturité depuis cette époque. Le climat introduit un mystère envoûtant soutenu tout le film durant avec Eline Kuppens dont le jeu impressionne. On tombe dans le lugubre et les conspirations diverses mais malgré un dénouement inventif et fort intéressant, le film ne réussit pas à captiver complètement, demeurant une simple curiosité à moments efficaces et à la suite d'idées un peu floues et convenues.
NEIGHBOR (2009) de Robert Masciantonio.
On continue la débarque avec cet horrible morceau vide et ridicule qui teste la patience du spectateur non pas par la présence de son gore « osé » et choquant, mais plutôt par la nullité de l'ensemble provoquant la propagation des roulements de yeux à n'en plus finir. America Olivo, protagoniste niaise, laisse pantois par ses gesticulations douloureusement exagérées, convaincue de son jeu pourtant inexistant et vide, un manque de charisme à l'appui pour ajouter à l'ennui de ce spectacle débile. On voit bien que l'idée de faire d'une beauté bien pimpée une tueuse en série était l'excitation première, mais même à son plus basique, ça tombe à plat. En plus du jeu d'acteur laissant fortement à désirer (seul Lauren Rooney réussit à injecter un peu de sympathie), la mise en scène n'aide en rien à relever le tout. On a même droit à un moment de rêverie qui s'étire tout en se voulant « amusant » et déstabilisant, mais bien mal mené réussissant à ajouter de la confusion grotesque plus que tout autre chose. Sinon, oui on peut dire que les effets gore sont sympas et efficaces, mais d'endurer un tel film pour si peu de bouffonnerie juvénile relève de la torture. Dommage, en ayant un Q&A après le film avec une bonne partie de l'équipe sympathique, on s'en veut pratiquemment de n'avoir rien de bon à dire du projet, mais au moins, les échanges terminent la soirée sur une meilleure note... Aïe !
Prochaine fois: la grande finale avec TRICK 'R TREAT et INGLOURIOUS BASTERDS !
Aucun commentaire:
Publier un commentaire