mercredi 18 juillet 2007

Fantasia - Day 6 - Mardi


Départ brutal aujourd’hui avec DOG BITE DOG (2006) de Pou-Soi Cheang, film de Hong Kong boostant l’intensité au maximum, frappant durement et férocement autant sur l’écran que sur l’esprit du spectateur ébahi. Cette intensité féroce se réduit de temps à autres, particulièrement à la mi-chemin, pour revenir de plus belle par la suite. À chaque occasion qui se présente, on se dirige sans hésiter vers le brutal que ce soit une prise d’otages ou quelconque événement dangereux. Le portrait en devient lourd et malsain. Cependant quelques moments nous envoient dans le mélo comme à l’habitude dans le cinéma de Hong Kong, parfois poussant le bouchon un peu loin dans un symbolisme qui n’a pas sa place dans le chemin déjà établi par le film. Malgré cela, on n’en tient pas rigueur tellement le film frappe sauvagement et magnifiquement. Ceci n’est pas un divertissement léger.

On continue la journée avec EXTE : HAIR EXTENSIONS (2007) de Sion Sono, toujours présent pour la chose. Il s’agit ici d’un film « commercial » et plus accessible pour Sono, mais il réussi bien certainement à y ajouter sa gamme de personnages et situations loufoques et intenses comme à son habitude. Ce n’est pas son meilleur film, mais on sent son amusement à démembrer les éléments maintenant tant connu des J-Horror tout en gardant un sérieux, contrairement au ONE MISSED CALL de Takashi Miike qui prenait un ton parodique savoureux et terrifiant en même temps. Plusieurs séquences sont d’une efficacité certaine, particulièrement les flashbacks explicatifs et on déguste tranquillement ses idées originales pour revirer l’habituel en un délire Sonien.

On enchaine ensuite avec RIGHT AT YOUR DOOR (2006) de Chris Gorak, oeuvre sur les peurs et dangers en se concentrant sur quelques personages attachants avec compassion. De cette façon, on rend bien certainement la peur universelle malgré son ancrage dans les troubles américains. Le film ne perd pas une minute dès son départ pour établir rapidement la situation affolante affligeant Los Angeles : des bombes ont sauté au centre-ville et elles contiennent un gaz toxique et possiblement mortel, se propageant rapidement dans l’air. Il faut s’enfermer chez soi et dépendre des quelques infos disponibles.

Les premiers instants de folie du film ne colle pas vraiment, l’intensité n’est pas contagieuse, mais on se laisse rapidement prendre par la suite et on reste sur le qui-vive jusqu’aux dernières secondes. Une belle réussite.

Place aux prochains : KM 31, BIG BANG LOVE : JUVENILE A et THE TRIPPER.

samedi 14 juillet 2007

LA NUIT DES HORLOGES, Rollin est en ville !

Pour saluer l'arrivée de Jean Rollin en ville, je vous offre en exclusivité la critique du nouveau film de ce maître de l'onirisme. Elle paraîtra dans le prochain numéro de Contamination (avec une entrevue), publication remise à plus tard pour différentes circonstances malgré l'enthousiasme de l'équipe. Bon séjour à Montréal monsieur Rollin !!

La nuit des horloges
Fantastique. France, 2007, 92 minutes.
Un film de Jean Rollin.
Avec Ovidie, Sabine Lenoël et Françoise Blanchard.

Découvrir un film de Jean Rollin, c’est s’ouvrir à un autre monde où le fantastique est de mise, tout comme l’ouverture d’esprit. Ses images, toujours d’une beauté envoûtante, nous engouffrent pour nous permettre de pénétrer dans un univers inconnu, mais familier en même temps à quiconque connaissant son œuvre. Dans son plus récent métrage, Rollin partage encore plus ouvertement son trajet, ses inspirations et tout ce que lui tient à cœur. La nuit des horloges montre l’errance d’une jeune femme, Isabelle, suivant un parcours onirique à travers les personnages de son oncle Michel Jean, cinéaste et écrivain, un homme qu’elle n’a rencontré qu’une seule fois lors des ses dix ans. Malgré le peu de temps passé avec ce monsieur, Isabelle tente aujourd’hui de le retrouver après sa mort, en fréquentant ses univers à l’aide d’horloges et de ses créations.

Résumer un récit de Jean Rollin est un exercice futile, son cinéma n’étant possible à partager qu’en le visionnant soi-même pour savourer pleinement la poésie esthétique du visuel qui accompagne ses dialogues bien à lui. Dans ce cas-ci, le cinéaste ose pousser encore plus loin son dévoilement personnel en faisant appel à sa carrière (moins connue ici) de romancier, fusionnant toutes ses créations pour aboutir à un résultat qui tient à la fois de la conclusion et de l’ouverture vers son œuvre entière. En regardant un tel film, parsemé d’extraits de toute sa filmographie du fantastique, l’enthousiasme de découvrir, de lire, de voir et de revoir tout ce qu’il a construit avec les années devient contagieux. Des images toujours aussi magiques émanent un lyrisme qui n’est malheureusement pas partagé par tous les publics, hélas, mais qui se dévore par ceux qui sont épris de sa passion. Ovidie, ex-star du cinéma X (tout comme Brigitte Lahaie à l’époque), joue Isabelle, la jeune femme découvrant ce monde onirique. Elle n’est pas sans reproches, mais demeure malgré tout dans le ton du tableau complet. La musique toujours bienvenue de Philippe D’Aram accompagne la plupart des segments de façon enivrante. De son côté, Rollin a réussi l’exploit de ramener les acteurs originaux de ses œuvres précédentes, ajoutant un brin de nostalgie additionnel au projet. Savourer ce film est comme revisiter tout le chemin artistique du metteur en scène, une expérience hypnotisante et fabuleuse. Permettez-moi ici de le remercier pour ce partage aussi ouvert de son univers particulier au cours de toutes ces années, autant sur écran que sur papier.

Fantasia - Day 5 - Lundi

Annulation de mon visionnement de YOUR MOMMY KILLS ANIMALS, le temps manque. On se reprendra, il a été acheté pour distribution, déjà ça de bien. Alors la journée commence avec WOMAN TRANSFORMATION (2006) de Tôru Kamei, réalisateur de DOUBLE SUICIDE ELEGY que je n’ai malheureusement toujours pas vu. Cette nouvelle œuvre donne envie. On nous raconte trois histoires où différentes jeunes femmes souffrent de changements physiologiques inhabituels et dérangeants. Ces transformations augmentent le sentiment de malaise et d’isolement de nos protagonistes, les obligeant à se départir des autres qui, bien certainement, n’offrent aucune sympathie, encore moins de l’aide.

Dans le premier récit, on nous présente une jeune fille souffrant de malaise dans le cou, ayant des os de serpent… Dans le deuxième, une autre jeune femme particulièrement obsessive envers ses ongles, se retrouve à les voir pousser à une vitesse incroyable. À chaque nuit, ils poussent d’environ 3cm de plus qu’à l’habituel, ce qui devient rapidement embarassant et difficile à vivre. La coupe devient impossible tout d'abord d’un côté pratique, mais aussi vu le mal que cela apporte, étant maintenant des extensions de son corps. Dans le troisième volet, c’est le tour d’une jeune fille de souffrir de changements tranquillement, débutant par les oreilles et continuant par les yeux et la perte de cheveux.


Les trois histoires demeurent intéressantes avec la première étant la plus longue à démarrer. La deuxième reste ma préférée avec son personnage principal attachant et mieux devéloppé. L’agencement des sketchs est fabuleusement réussi. On nous présente brièvement les protagonistes des différentes histoires à travers la première partie, avant même de savoir qu’ils seront les prochaines « victimes ». Cette démarche élimine les nouveaux départs parfois agaçants des films de ce genre, notre curiosité étant déjà piquée. On clôt le film de la même façon que l’ouverture : avec une brigadière qui embrasse sa transformation, le tout sur un ton humoristique. Un bon visionnement.

La projection suivante fut HAZARD (2005) de Sion Sono. Un film que le cinéaste a tourné il y a cinq ans, mais qui a souffert de nombreux problèmes retardant sa sortie. Sono, présent pour l’occasion, affirmait être maintenant très détaché de ce projet artistiquement malgré son évident attachement personnel au résultat. Probablement qu’il se sent plus à l’aise avec le monde surréaliste et visionnaire qu’il a créé par la suite, opposant la réalité de cette œuvre urbaine et rebelle.


On se retrouve avec une étude personnages plutôt qu’un vrai récit, personnages parfois agaçants, se promenant d’un bout à l’autre comme le film. On suit l’isolement et la solitude d’un japonais décidant de partir pour New York pour enfin vivre et se découvrir. Il y fera de mauvaises rencontres, tout comme des bonnes qui le changeront à jamais, lui permettant le développement qu’il désirait tant. Le tout est tourné avec un minuscule budget, choisissant de se dérouler au New York du début des années 90 alors que la ville était encore plus dangeureuse et au moment auquel les événements partiellement réels se seraient déroulés.

On ressent le développement d’un réalisateur qui allait exceller dans la défiance des normes cinématographiques plutôt que de vouloir simplement s’attaquer à la narration et à son public de façon plus frontale. Un film de réveil, de recherche de soi pour le personnage principal, mais le lien est facilement appliquable au cinéaste lui-même.
Un petit oubli dans les journées déjà décrites: avant la projection de FLIGHT OF THE LIVING DEAD, il y avait un court métrage intitulé THE FIFTH (2007) de Ryan A. Levin. Court bien amusant où cinq amis se rencontrent pour une partie de poker. L'un d'eux étant un tueur en série (Robert E. Beckwith, l'avocat dans la série SCRUBS) trimbalant du boulot avec lui, ça n'est pas fort plaisant pour le nouveau... Hilarant.
Prochain arrêt: DOG BITE DOG, EXTE: HAIR EXTENSIONS (le nouveau Sono) et RIGHT AT YOUR DOOR.

jeudi 12 juillet 2007

Fantasia - Day 4 - Dimanche

On commence aujourd’hui avec TEN NIGHTS OF DREAMS (2006), une adaptation des contes du romancier japonais Soseki Natsume, pour lequel la Nikkatsu a rassemblé onze metteurs en scène : Akio Jissoji, Kon Ichikawa, Takashi Shimizu, Atsushi Shimizu, Keisuke Toyoshima, Suzuki Matsuo, Yoshitaka Amano & Shimmen Kawahara, Miwa Nishikawa, Yudai Yamaguchi et Nobuhiro Yamashita. Avec ce rassemblement, on plonge dans le surréalisme et le symbolisme à plein nez, thèmes récurrents à l’appui pour parcourir ces rêveries. Comme tout film à sketch, le résultat est inégal, mais ça demeure savoureux à chaque séquence. On reconnaît le style distinct de plusieurs dont Shimizu avec l’horrifique tout en y ajoutant des moments avec une bonne dose d’humour cette fois-ci. Ichikawa nous offre une belle surprise humoristique en renvoyant aux films muets en noir et blanc où un samouraï tente d’obtenir la paix intérieure. Amano, pour sa part, nous envoie dans un film d’animation d’une beauté exquise où la finale mémorable nous reste en tête. TEN NIGHTS est donc un film diversifié et plaisant tout en demeurant énigmatique.


Tout de suite après, nous enchainons avec le superbe THE SHOW MUST GO ON (2007) de Han Jae-rim. Film de gangsters dramatique tantôt hilarant tantôt d’un sérieux exemplaire où on pourrait penser légèrement aux SOPRANOS. On suit Song Kang-ho (THE HOST, SYMPATHY FOR MR. VENGEANCE) tentant de garder sa famille intacte qui demande de laisser tomber son côté criminel : pas si facile. Le rêve d’une belle maison l’aide à croire que tout va revenir dans l’ordre aussitôt qu’elle sera sienne. Bien sûr, la réalité est tout autre et aucun cadeau n’ira en direction de notre protagoniste attachant. Captivant, on découvre l’un des meilleurs films du festival jusqu’à présent.


La soirée se termine avec un retour dans le monde d’Adam Green pour SPIRAL (2007), un film qu’il a co-réalisé avec Joel Moore tout de suite après HATCHET. Moore a également co-écrit le scénario (avec Jeremy Daniel Boreing) tout en étant l’acteur principal. Une oeuvre complètement différente de leur projet précédent, SPIRAL nous envoie dans le monde d’un rejeté de la société, peintre dans ses temps libres avec plus d’un secret dans son sac. Souffrant intérieurement, ce jeune homme se lie d’amitié avec une jolie demoiselle (Amber Tamblyn), collègue de bureau qui s’improvisera modèle pour notre artiste en devenir. Bien sûr, le tout dégénèrera avec le temps et les secrets…


On compare ce projet aux films compagnons que sont MAY et ROMAN (de Lucky McKee et Angela Bettis, respectivement) et on ne se trompe pas, les trois films explorant des âmes solitaires avec leurs mondes propres, se dirigeant vers une issue triste et dévastatrice, mais déjà tracée. Amber Tamblyn est rapidement attachante et charmante, offrant sa meilleure interprétation jusqu’à présent tout comme Moore, inquiétant et bien mené dans sa partie. Le film baigne dans une ambiance jazz, piste sonore aidant, ce qui donne un climat relaxant au tout, laissant le temps d’explorer tranquillement les personnages. Un belle réussite sobre avec essentiellement que trois acteurs et quelques lieux. Un bon départ pour Green, démontrant un autre côté plus sophistiqué que HATCHET.

Next : WOMAN TRANSFORMATION et HAZARD.

mercredi 11 juillet 2007

Fantasia - Day 3 - Samedi

C’est déjà le temps de couper dans les films prévus : il y en a trop. On débute donc en soirée avec la première canadienne de HATCHET (2006) d’Adam Green. Histoire typique : une bande de gens se retrouvent perdus en forêt pendant le mardi gras et une légende raconte l’existence d’un fou furieux en ces lieux : Victor Crowley. Eh ben, il est là en effet.


On se retrouve ici avec un joyeux mélange de slashers des années 80. Je ne vois pas pourquoi les gens parlent de slasher des années 70, on s’inspire avec grande évidence de la décennie d’ensuite avec un sens de l’humour bien présent. Notre Victor Crowley ressemble étrangement à Madman Marz (de MADMAN, tsé) et la création de la bête dans la légende emprunte largement sur THE BURNING. Pas bien grave, c'est plutôt dans le ton du film. Alors on ne ré-invente pas la roue, mais on s’y amuse follement à condition d’aimer le genre et son metteur en scène fait définitivement parti des fans. Oui, c’est gore, oui c’est stupide, oui c’est drôle. Voilà pas mal tout ce que Green visait. C’est le CABIN FEVER récent, sans les quelques moments sérieux. D’ailleurs, Adam Green était présent et son enthousiasme de fan rappellait celui d’Eli Roth lors de son passage au même festival. Moins d’hardeur, mais même cheminement, on verra s’il complètera son envol aussi bien que son compatriote. Green alla même jusqu’à conter une histoire bien émotionnel au sujet d’un de ses idoles : Dee Snyder de Twisted Sister. Bon raconteur, le mec nous faisait découvrir sa passion.


Ensuite est venu le temps du film de minuit. On nous annonçait durant toute l’année la première production de Pete Tombs et Andy Starke, les deux mecs derrière le label Mondo Macabro. Il s’agit d’un film d’horreur pakistanais du nom de HELL’S GROUND (2007) d’Omar Ali Khan. Le film démarre bien avec de la bonne musique groovy et la découverte de ce pays sous cet angle horrifique. Cependant, on se met à faire la norme des films américains avec tous les clichés qui sont, bien sûr, le contraire des films pakistanais contenant des numéros de danse et tout ce tralala. Malheurseument ici, c’est l’habituel. Malgré cela, on continue l’écoute sans trop de problèmes, mais plus le film avance, plus les longueurs s’accumulent et deviennent de moins en moins supportables. On demeure patient, mais au bout du compte, on débouche sur rien d’autre que la norme convenue et l’ennui. On voit bien quelques zombies (dont un nain !) et un tueur en burqua, mais à part ça, on s’attendait à plus de Mondo Macabro. Dommage.


Tombs et Starke ont au moins apporté avec eux une bobine de 20 folles minutes de films pakistanais qui valait à elle seule la projection. Beaucoup de folie et d’hilarité.

La prochaine fois : TEN NIGHTS OF DREAMS, THE SHOW MUST GO ON et SPIRAL.

mardi 10 juillet 2007

Fantasia - Day 2

Deuxième journée, pas eu de congé depuis un bail, la fatigue me court après et me rattrappe pendant THE RESTLESS (2006) [oui, ça fait une blague avec un titre pareil] du coréen Jo Dong-oh. Cognage de clous intensif, me faisant perdre le fil du film et puis, comme à l’habitude, réveil intense pour la dernière demi-heure. Maudite fatigue. L’œuvre en question ne semble pas être si indispensable, misant incroyablement sur le mélodrame tout en agrémentant le tout de quelques séquences d’action fort réussies dont la finale époustouflante où notre héros affronte près d’un millier d’adversaires… Surenchère ?! Bah, le tout tourne autour d’un chasseur de démons maintenant décédée (ou l’est-il ?) se retrouvant dans le Purgatoire pendant 49 jours en attendant son sort (le ciel, l’enfer ou bien la réincarnation). Pendant ce séjour, il aperçoit sa dulciné décéde qui n’a plus aucun souvenir de lui, son âme ayant été « purifié ». On commence à voir le mélo. Enfin, une œuvre avec de bons points, mais pas que ça.


On entame ensuite avec THE SIGNAL (2007) de David Bruckner, Dan Bush & Jacob Gentry, un film apocalyptique où le chaos règne. On renvoit ici légèrement à THE CRAZIES de Romero en version urbaine avec une folie soudaine s’éprenant des gens après l’écoute d’un signal à travers la télé ou la radio. Réalisé en trois parties par trois metteurs en scène, le climat change de section en section. Le récit est donc lié par les personnages qui sont délaissés d’un coup dans une section, puis on nous explique leur cheminement dans une autre. Technique narrative qui fonctionne bien ici. L’ouverture où l’ambiance malsaine y est installée est superbe. On se retrouve dans un climat engouffrant où la folie règne de partout et où tout est permis. À faire frémir. La deuxième partie rompt le ton avec une envolée vers le rigolo, parfois même l’hilarité. Ça demeure captivant, mais l’ambiance si bien établie au départ nous manque un peu malgré les qualités de sa suite. On revient soudainement sur les roues sérieuses avec l’humour qui ne devient plus drôle, mais terriblement inconfortable, retour vers le morbide. Rendu au troisième, la technique devient répétitive et cette partie est la moins réussie, ce qui ne veut pas dire qu’elle est ratée. On nous laisse donc sur une moins bonne note, mais le mélange astucieux et l’efficacité du projet comble le spectateur sans problème. Une réussite avec failles et des réalisateurs à surveiller.


Avant cette projection, on nous servait un court métrage : THE MORNING AFTER (2006) de Daniel Knight. Un divertissement amusant sur les lendemains de veille où une jeune dame se réveille entre deux gros hommes dont l’un est couché sur son bras. Comment s’en sortir ?! Les moyens drastiques…. Sans grande surprise, mais on s’amuse.

On termine la journée avec FLIGHT OF THE LIVING DEAD (2007) de Scott Thomas qui enchaîne sur le succès insensé de SNAKES ON A PLANE. Je n’ai pas aimé SNAKES et je n’ai pas aimé FLIGHT non plus qui, au moins, ne prétend rien et n’essaie pas d’être un mauvais film cool, c’est tout simplement un mauvais film. Gory, emmerdant, répétitif, rien de neuf. Même pour un film popcorn, c’est très plat et je me suis remis à cogner des clous pour ensuite me taper la grande marche jusqu’à la maison, les bus de nuits se promenant je ne sais où.



See ya !

lundi 9 juillet 2007

Fantasia - Day 1

Bon, tentons de mettre un peu d’ordre dans tous ces visionnements qui s’enchaînent… La seule chose logique vu le manque de temps: des impressions avec quelques commentaires sur les films. L'élaboration, on gardera ça pour une prochaine fois.
Retournons au départ avec le film d’ouverture : TEKKON KINKREET (2006, Michael Arias), film d’animation japonnais d’une beauté à couper le souffle. Personnages attachants de Black et White, deux orphelins faisant leurs propres lois dans « leur » ville. Bien sûr lorsque l’on se trouve dans la ville où il y a également la présence de yakuzas, c’est pas facile…. Récit prenant et déchirant, jouant toute la gamme d’émotions. Cependant, pour ma part, je n’ai pas été complètement conquis malgré toute la fabuleuse entreprise, adapté d'un manga.

Michael Arias était présent, mais je suis parti à la sauvette après le film, avant le départ du Q&A pour réussir à attrapper une autre projection dans une autre salle : TIME (2006) de Kim Ki-duk. Cette fois, je suis tombé sous le charme dès le départ pour cette nouvelle œuvre de Ki-duk, réalisateur prolifique ces dernières années. Il faudrait que je me rattrappe dans la filmographie du mec : je n’en ai découvert que quatre.


Celui-ci porte sur la chirurgie plastique et le trouble d’identité avec une jeune femme croyant que son petit ami est fatigué de son beau petit minois après seulement deux ans de vie en couple. Les grands moyens seront employés pour changer l’apparence… Les insécurités y passent et le film réussi sous plusieurs aspects, nous laissant dans un état méditatif après son générique, sans pour autant être chiant. Bravo !
Avant la projection de ce dernier, on nous présente un court métrage allemand de Phillip Van, HIGH MAINTENANCE (2006). Un anniversaire de couple avec des surprises.... Bof, amusant, mais sans plus, sentant le film étudiant à plein nez malgré la production de qualité. Impression confirmé lors du générique de fin. À bientôt !