dimanche 30 décembre 2007

Facelift

Whoa là ! Pratiquemment six mois sans nouveau billet, c’est pas correct, oh non non. D’ici peu, la parution de billets de façon plus régulière devrait se produire, en débutant par ces petits changements de look qui sont peut-être passés inaperçus avec ce post… L’inactivité du blog n’est pas voulue, le temps manquait et puis, bien, voilà tout. Le temps manque à tout le monde et dans les derniers mois, mon environnement a pas mal changé avec un déménagement, un autre au travail, un tournage de film qui s’est magnifiquement imposé et tout le tralala… Mais dès janvier, je vais tenter de conserver une certaine régularité dans la parution de mes billets et nous verrons où ça nous mènera.

Quelques petits textes sont déjà en préparation alors c’est déjà ça de fait et si tout va bien, le restant du reportage de Fantasia 2007 va finir par se pointer. Malgré l’énorme retard, il se peut que ce soit encore valide, la majorité des films n’ayant pas été longuement parlé ou même encore vu avec tous les délais de distribution. Vous jugerez de l’utilité de la chose.


Avec tout ce temps qui filait, j’ai voulu écrire sur différentes choses dont quelques films marquants demeurant en mémoire comme THE LOST de Chris Sivertson que j’ai finalement pu voir cet été. Fabuleux que ce film. Première adaptation d’un roman de Jack Ketchum (suivi rapidement par l’adaptation de THE GIRL NEXT DOOR), on nous plonge dans un monde sombre et ô combien engouffrant vers la démence et le mal. À voir absolument ! Je n’ai pas eu le temps d’en glisser quelques mots ici, mais ce qui est encore plus triste que mon propre retard est le retard de la sortie de ce film (il languit depuis 2005) ! Anchor Bay détiennent les droits et malgré la perle qu’ils ont, ils n’arrêtent pas de faire languir le public avec la remise sans cesse de sa parution. Finalement, ils annoncent maintenant une date tentative : le 18 mars 2008 en DVD. Espérons que c’est la bonne ou le titre du film voudra dire autre chose…


Pendant tout ce délai, Sivertson a pu tourner un nouveau film qui est maintenant paru en DVD…. Il s’agit de I KNOW WHO KILLED ME avec Lindsay Lohan. Bah, je sais ce que vous allez dire, mais étant pour ma part à l’abri de tous les potins, je n’en savais pas tant sur elle et sa belle réputation. Je m’en foutais et je voulais voir le nouveau projet de Sivertson. Je ne fus pas déçu (contrairement à la majorité des gens). On retrouve une partie de l’ambiance de THE LOST dans cette histoire abracadabrante qui ne fait pas de sens, mais qui demeure ennivrante. On est en plein territoire giallesque et c’est jouissif. Il ne s’agit pas d’une grande perle, mais on passe un moment fort plaisant pendant toute la durée, à condition de laisser sa logique au vestiaire. La photo est d’autant plus magnifique, quoiqu’un peu poussée malgré tout.

Enfin, le metteur en scène ne manque pas de talent et j’ai bien hâte de voir ce qu’il manigance pour son prochain métrage… À bientôt (je l'espère bien) !

mercredi 18 juillet 2007

Fantasia - Day 6 - Mardi


Départ brutal aujourd’hui avec DOG BITE DOG (2006) de Pou-Soi Cheang, film de Hong Kong boostant l’intensité au maximum, frappant durement et férocement autant sur l’écran que sur l’esprit du spectateur ébahi. Cette intensité féroce se réduit de temps à autres, particulièrement à la mi-chemin, pour revenir de plus belle par la suite. À chaque occasion qui se présente, on se dirige sans hésiter vers le brutal que ce soit une prise d’otages ou quelconque événement dangereux. Le portrait en devient lourd et malsain. Cependant quelques moments nous envoient dans le mélo comme à l’habitude dans le cinéma de Hong Kong, parfois poussant le bouchon un peu loin dans un symbolisme qui n’a pas sa place dans le chemin déjà établi par le film. Malgré cela, on n’en tient pas rigueur tellement le film frappe sauvagement et magnifiquement. Ceci n’est pas un divertissement léger.

On continue la journée avec EXTE : HAIR EXTENSIONS (2007) de Sion Sono, toujours présent pour la chose. Il s’agit ici d’un film « commercial » et plus accessible pour Sono, mais il réussi bien certainement à y ajouter sa gamme de personnages et situations loufoques et intenses comme à son habitude. Ce n’est pas son meilleur film, mais on sent son amusement à démembrer les éléments maintenant tant connu des J-Horror tout en gardant un sérieux, contrairement au ONE MISSED CALL de Takashi Miike qui prenait un ton parodique savoureux et terrifiant en même temps. Plusieurs séquences sont d’une efficacité certaine, particulièrement les flashbacks explicatifs et on déguste tranquillement ses idées originales pour revirer l’habituel en un délire Sonien.

On enchaine ensuite avec RIGHT AT YOUR DOOR (2006) de Chris Gorak, oeuvre sur les peurs et dangers en se concentrant sur quelques personages attachants avec compassion. De cette façon, on rend bien certainement la peur universelle malgré son ancrage dans les troubles américains. Le film ne perd pas une minute dès son départ pour établir rapidement la situation affolante affligeant Los Angeles : des bombes ont sauté au centre-ville et elles contiennent un gaz toxique et possiblement mortel, se propageant rapidement dans l’air. Il faut s’enfermer chez soi et dépendre des quelques infos disponibles.

Les premiers instants de folie du film ne colle pas vraiment, l’intensité n’est pas contagieuse, mais on se laisse rapidement prendre par la suite et on reste sur le qui-vive jusqu’aux dernières secondes. Une belle réussite.

Place aux prochains : KM 31, BIG BANG LOVE : JUVENILE A et THE TRIPPER.

samedi 14 juillet 2007

LA NUIT DES HORLOGES, Rollin est en ville !

Pour saluer l'arrivée de Jean Rollin en ville, je vous offre en exclusivité la critique du nouveau film de ce maître de l'onirisme. Elle paraîtra dans le prochain numéro de Contamination (avec une entrevue), publication remise à plus tard pour différentes circonstances malgré l'enthousiasme de l'équipe. Bon séjour à Montréal monsieur Rollin !!

La nuit des horloges
Fantastique. France, 2007, 92 minutes.
Un film de Jean Rollin.
Avec Ovidie, Sabine Lenoël et Françoise Blanchard.

Découvrir un film de Jean Rollin, c’est s’ouvrir à un autre monde où le fantastique est de mise, tout comme l’ouverture d’esprit. Ses images, toujours d’une beauté envoûtante, nous engouffrent pour nous permettre de pénétrer dans un univers inconnu, mais familier en même temps à quiconque connaissant son œuvre. Dans son plus récent métrage, Rollin partage encore plus ouvertement son trajet, ses inspirations et tout ce que lui tient à cœur. La nuit des horloges montre l’errance d’une jeune femme, Isabelle, suivant un parcours onirique à travers les personnages de son oncle Michel Jean, cinéaste et écrivain, un homme qu’elle n’a rencontré qu’une seule fois lors des ses dix ans. Malgré le peu de temps passé avec ce monsieur, Isabelle tente aujourd’hui de le retrouver après sa mort, en fréquentant ses univers à l’aide d’horloges et de ses créations.

Résumer un récit de Jean Rollin est un exercice futile, son cinéma n’étant possible à partager qu’en le visionnant soi-même pour savourer pleinement la poésie esthétique du visuel qui accompagne ses dialogues bien à lui. Dans ce cas-ci, le cinéaste ose pousser encore plus loin son dévoilement personnel en faisant appel à sa carrière (moins connue ici) de romancier, fusionnant toutes ses créations pour aboutir à un résultat qui tient à la fois de la conclusion et de l’ouverture vers son œuvre entière. En regardant un tel film, parsemé d’extraits de toute sa filmographie du fantastique, l’enthousiasme de découvrir, de lire, de voir et de revoir tout ce qu’il a construit avec les années devient contagieux. Des images toujours aussi magiques émanent un lyrisme qui n’est malheureusement pas partagé par tous les publics, hélas, mais qui se dévore par ceux qui sont épris de sa passion. Ovidie, ex-star du cinéma X (tout comme Brigitte Lahaie à l’époque), joue Isabelle, la jeune femme découvrant ce monde onirique. Elle n’est pas sans reproches, mais demeure malgré tout dans le ton du tableau complet. La musique toujours bienvenue de Philippe D’Aram accompagne la plupart des segments de façon enivrante. De son côté, Rollin a réussi l’exploit de ramener les acteurs originaux de ses œuvres précédentes, ajoutant un brin de nostalgie additionnel au projet. Savourer ce film est comme revisiter tout le chemin artistique du metteur en scène, une expérience hypnotisante et fabuleuse. Permettez-moi ici de le remercier pour ce partage aussi ouvert de son univers particulier au cours de toutes ces années, autant sur écran que sur papier.

Fantasia - Day 5 - Lundi

Annulation de mon visionnement de YOUR MOMMY KILLS ANIMALS, le temps manque. On se reprendra, il a été acheté pour distribution, déjà ça de bien. Alors la journée commence avec WOMAN TRANSFORMATION (2006) de Tôru Kamei, réalisateur de DOUBLE SUICIDE ELEGY que je n’ai malheureusement toujours pas vu. Cette nouvelle œuvre donne envie. On nous raconte trois histoires où différentes jeunes femmes souffrent de changements physiologiques inhabituels et dérangeants. Ces transformations augmentent le sentiment de malaise et d’isolement de nos protagonistes, les obligeant à se départir des autres qui, bien certainement, n’offrent aucune sympathie, encore moins de l’aide.

Dans le premier récit, on nous présente une jeune fille souffrant de malaise dans le cou, ayant des os de serpent… Dans le deuxième, une autre jeune femme particulièrement obsessive envers ses ongles, se retrouve à les voir pousser à une vitesse incroyable. À chaque nuit, ils poussent d’environ 3cm de plus qu’à l’habituel, ce qui devient rapidement embarassant et difficile à vivre. La coupe devient impossible tout d'abord d’un côté pratique, mais aussi vu le mal que cela apporte, étant maintenant des extensions de son corps. Dans le troisième volet, c’est le tour d’une jeune fille de souffrir de changements tranquillement, débutant par les oreilles et continuant par les yeux et la perte de cheveux.


Les trois histoires demeurent intéressantes avec la première étant la plus longue à démarrer. La deuxième reste ma préférée avec son personnage principal attachant et mieux devéloppé. L’agencement des sketchs est fabuleusement réussi. On nous présente brièvement les protagonistes des différentes histoires à travers la première partie, avant même de savoir qu’ils seront les prochaines « victimes ». Cette démarche élimine les nouveaux départs parfois agaçants des films de ce genre, notre curiosité étant déjà piquée. On clôt le film de la même façon que l’ouverture : avec une brigadière qui embrasse sa transformation, le tout sur un ton humoristique. Un bon visionnement.

La projection suivante fut HAZARD (2005) de Sion Sono. Un film que le cinéaste a tourné il y a cinq ans, mais qui a souffert de nombreux problèmes retardant sa sortie. Sono, présent pour l’occasion, affirmait être maintenant très détaché de ce projet artistiquement malgré son évident attachement personnel au résultat. Probablement qu’il se sent plus à l’aise avec le monde surréaliste et visionnaire qu’il a créé par la suite, opposant la réalité de cette œuvre urbaine et rebelle.


On se retrouve avec une étude personnages plutôt qu’un vrai récit, personnages parfois agaçants, se promenant d’un bout à l’autre comme le film. On suit l’isolement et la solitude d’un japonais décidant de partir pour New York pour enfin vivre et se découvrir. Il y fera de mauvaises rencontres, tout comme des bonnes qui le changeront à jamais, lui permettant le développement qu’il désirait tant. Le tout est tourné avec un minuscule budget, choisissant de se dérouler au New York du début des années 90 alors que la ville était encore plus dangeureuse et au moment auquel les événements partiellement réels se seraient déroulés.

On ressent le développement d’un réalisateur qui allait exceller dans la défiance des normes cinématographiques plutôt que de vouloir simplement s’attaquer à la narration et à son public de façon plus frontale. Un film de réveil, de recherche de soi pour le personnage principal, mais le lien est facilement appliquable au cinéaste lui-même.
Un petit oubli dans les journées déjà décrites: avant la projection de FLIGHT OF THE LIVING DEAD, il y avait un court métrage intitulé THE FIFTH (2007) de Ryan A. Levin. Court bien amusant où cinq amis se rencontrent pour une partie de poker. L'un d'eux étant un tueur en série (Robert E. Beckwith, l'avocat dans la série SCRUBS) trimbalant du boulot avec lui, ça n'est pas fort plaisant pour le nouveau... Hilarant.
Prochain arrêt: DOG BITE DOG, EXTE: HAIR EXTENSIONS (le nouveau Sono) et RIGHT AT YOUR DOOR.

jeudi 12 juillet 2007

Fantasia - Day 4 - Dimanche

On commence aujourd’hui avec TEN NIGHTS OF DREAMS (2006), une adaptation des contes du romancier japonais Soseki Natsume, pour lequel la Nikkatsu a rassemblé onze metteurs en scène : Akio Jissoji, Kon Ichikawa, Takashi Shimizu, Atsushi Shimizu, Keisuke Toyoshima, Suzuki Matsuo, Yoshitaka Amano & Shimmen Kawahara, Miwa Nishikawa, Yudai Yamaguchi et Nobuhiro Yamashita. Avec ce rassemblement, on plonge dans le surréalisme et le symbolisme à plein nez, thèmes récurrents à l’appui pour parcourir ces rêveries. Comme tout film à sketch, le résultat est inégal, mais ça demeure savoureux à chaque séquence. On reconnaît le style distinct de plusieurs dont Shimizu avec l’horrifique tout en y ajoutant des moments avec une bonne dose d’humour cette fois-ci. Ichikawa nous offre une belle surprise humoristique en renvoyant aux films muets en noir et blanc où un samouraï tente d’obtenir la paix intérieure. Amano, pour sa part, nous envoie dans un film d’animation d’une beauté exquise où la finale mémorable nous reste en tête. TEN NIGHTS est donc un film diversifié et plaisant tout en demeurant énigmatique.


Tout de suite après, nous enchainons avec le superbe THE SHOW MUST GO ON (2007) de Han Jae-rim. Film de gangsters dramatique tantôt hilarant tantôt d’un sérieux exemplaire où on pourrait penser légèrement aux SOPRANOS. On suit Song Kang-ho (THE HOST, SYMPATHY FOR MR. VENGEANCE) tentant de garder sa famille intacte qui demande de laisser tomber son côté criminel : pas si facile. Le rêve d’une belle maison l’aide à croire que tout va revenir dans l’ordre aussitôt qu’elle sera sienne. Bien sûr, la réalité est tout autre et aucun cadeau n’ira en direction de notre protagoniste attachant. Captivant, on découvre l’un des meilleurs films du festival jusqu’à présent.


La soirée se termine avec un retour dans le monde d’Adam Green pour SPIRAL (2007), un film qu’il a co-réalisé avec Joel Moore tout de suite après HATCHET. Moore a également co-écrit le scénario (avec Jeremy Daniel Boreing) tout en étant l’acteur principal. Une oeuvre complètement différente de leur projet précédent, SPIRAL nous envoie dans le monde d’un rejeté de la société, peintre dans ses temps libres avec plus d’un secret dans son sac. Souffrant intérieurement, ce jeune homme se lie d’amitié avec une jolie demoiselle (Amber Tamblyn), collègue de bureau qui s’improvisera modèle pour notre artiste en devenir. Bien sûr, le tout dégénèrera avec le temps et les secrets…


On compare ce projet aux films compagnons que sont MAY et ROMAN (de Lucky McKee et Angela Bettis, respectivement) et on ne se trompe pas, les trois films explorant des âmes solitaires avec leurs mondes propres, se dirigeant vers une issue triste et dévastatrice, mais déjà tracée. Amber Tamblyn est rapidement attachante et charmante, offrant sa meilleure interprétation jusqu’à présent tout comme Moore, inquiétant et bien mené dans sa partie. Le film baigne dans une ambiance jazz, piste sonore aidant, ce qui donne un climat relaxant au tout, laissant le temps d’explorer tranquillement les personnages. Un belle réussite sobre avec essentiellement que trois acteurs et quelques lieux. Un bon départ pour Green, démontrant un autre côté plus sophistiqué que HATCHET.

Next : WOMAN TRANSFORMATION et HAZARD.

mercredi 11 juillet 2007

Fantasia - Day 3 - Samedi

C’est déjà le temps de couper dans les films prévus : il y en a trop. On débute donc en soirée avec la première canadienne de HATCHET (2006) d’Adam Green. Histoire typique : une bande de gens se retrouvent perdus en forêt pendant le mardi gras et une légende raconte l’existence d’un fou furieux en ces lieux : Victor Crowley. Eh ben, il est là en effet.


On se retrouve ici avec un joyeux mélange de slashers des années 80. Je ne vois pas pourquoi les gens parlent de slasher des années 70, on s’inspire avec grande évidence de la décennie d’ensuite avec un sens de l’humour bien présent. Notre Victor Crowley ressemble étrangement à Madman Marz (de MADMAN, tsé) et la création de la bête dans la légende emprunte largement sur THE BURNING. Pas bien grave, c'est plutôt dans le ton du film. Alors on ne ré-invente pas la roue, mais on s’y amuse follement à condition d’aimer le genre et son metteur en scène fait définitivement parti des fans. Oui, c’est gore, oui c’est stupide, oui c’est drôle. Voilà pas mal tout ce que Green visait. C’est le CABIN FEVER récent, sans les quelques moments sérieux. D’ailleurs, Adam Green était présent et son enthousiasme de fan rappellait celui d’Eli Roth lors de son passage au même festival. Moins d’hardeur, mais même cheminement, on verra s’il complètera son envol aussi bien que son compatriote. Green alla même jusqu’à conter une histoire bien émotionnel au sujet d’un de ses idoles : Dee Snyder de Twisted Sister. Bon raconteur, le mec nous faisait découvrir sa passion.


Ensuite est venu le temps du film de minuit. On nous annonçait durant toute l’année la première production de Pete Tombs et Andy Starke, les deux mecs derrière le label Mondo Macabro. Il s’agit d’un film d’horreur pakistanais du nom de HELL’S GROUND (2007) d’Omar Ali Khan. Le film démarre bien avec de la bonne musique groovy et la découverte de ce pays sous cet angle horrifique. Cependant, on se met à faire la norme des films américains avec tous les clichés qui sont, bien sûr, le contraire des films pakistanais contenant des numéros de danse et tout ce tralala. Malheurseument ici, c’est l’habituel. Malgré cela, on continue l’écoute sans trop de problèmes, mais plus le film avance, plus les longueurs s’accumulent et deviennent de moins en moins supportables. On demeure patient, mais au bout du compte, on débouche sur rien d’autre que la norme convenue et l’ennui. On voit bien quelques zombies (dont un nain !) et un tueur en burqua, mais à part ça, on s’attendait à plus de Mondo Macabro. Dommage.


Tombs et Starke ont au moins apporté avec eux une bobine de 20 folles minutes de films pakistanais qui valait à elle seule la projection. Beaucoup de folie et d’hilarité.

La prochaine fois : TEN NIGHTS OF DREAMS, THE SHOW MUST GO ON et SPIRAL.

mardi 10 juillet 2007

Fantasia - Day 2

Deuxième journée, pas eu de congé depuis un bail, la fatigue me court après et me rattrappe pendant THE RESTLESS (2006) [oui, ça fait une blague avec un titre pareil] du coréen Jo Dong-oh. Cognage de clous intensif, me faisant perdre le fil du film et puis, comme à l’habitude, réveil intense pour la dernière demi-heure. Maudite fatigue. L’œuvre en question ne semble pas être si indispensable, misant incroyablement sur le mélodrame tout en agrémentant le tout de quelques séquences d’action fort réussies dont la finale époustouflante où notre héros affronte près d’un millier d’adversaires… Surenchère ?! Bah, le tout tourne autour d’un chasseur de démons maintenant décédée (ou l’est-il ?) se retrouvant dans le Purgatoire pendant 49 jours en attendant son sort (le ciel, l’enfer ou bien la réincarnation). Pendant ce séjour, il aperçoit sa dulciné décéde qui n’a plus aucun souvenir de lui, son âme ayant été « purifié ». On commence à voir le mélo. Enfin, une œuvre avec de bons points, mais pas que ça.


On entame ensuite avec THE SIGNAL (2007) de David Bruckner, Dan Bush & Jacob Gentry, un film apocalyptique où le chaos règne. On renvoit ici légèrement à THE CRAZIES de Romero en version urbaine avec une folie soudaine s’éprenant des gens après l’écoute d’un signal à travers la télé ou la radio. Réalisé en trois parties par trois metteurs en scène, le climat change de section en section. Le récit est donc lié par les personnages qui sont délaissés d’un coup dans une section, puis on nous explique leur cheminement dans une autre. Technique narrative qui fonctionne bien ici. L’ouverture où l’ambiance malsaine y est installée est superbe. On se retrouve dans un climat engouffrant où la folie règne de partout et où tout est permis. À faire frémir. La deuxième partie rompt le ton avec une envolée vers le rigolo, parfois même l’hilarité. Ça demeure captivant, mais l’ambiance si bien établie au départ nous manque un peu malgré les qualités de sa suite. On revient soudainement sur les roues sérieuses avec l’humour qui ne devient plus drôle, mais terriblement inconfortable, retour vers le morbide. Rendu au troisième, la technique devient répétitive et cette partie est la moins réussie, ce qui ne veut pas dire qu’elle est ratée. On nous laisse donc sur une moins bonne note, mais le mélange astucieux et l’efficacité du projet comble le spectateur sans problème. Une réussite avec failles et des réalisateurs à surveiller.


Avant cette projection, on nous servait un court métrage : THE MORNING AFTER (2006) de Daniel Knight. Un divertissement amusant sur les lendemains de veille où une jeune dame se réveille entre deux gros hommes dont l’un est couché sur son bras. Comment s’en sortir ?! Les moyens drastiques…. Sans grande surprise, mais on s’amuse.

On termine la journée avec FLIGHT OF THE LIVING DEAD (2007) de Scott Thomas qui enchaîne sur le succès insensé de SNAKES ON A PLANE. Je n’ai pas aimé SNAKES et je n’ai pas aimé FLIGHT non plus qui, au moins, ne prétend rien et n’essaie pas d’être un mauvais film cool, c’est tout simplement un mauvais film. Gory, emmerdant, répétitif, rien de neuf. Même pour un film popcorn, c’est très plat et je me suis remis à cogner des clous pour ensuite me taper la grande marche jusqu’à la maison, les bus de nuits se promenant je ne sais où.



See ya !

lundi 9 juillet 2007

Fantasia - Day 1

Bon, tentons de mettre un peu d’ordre dans tous ces visionnements qui s’enchaînent… La seule chose logique vu le manque de temps: des impressions avec quelques commentaires sur les films. L'élaboration, on gardera ça pour une prochaine fois.
Retournons au départ avec le film d’ouverture : TEKKON KINKREET (2006, Michael Arias), film d’animation japonnais d’une beauté à couper le souffle. Personnages attachants de Black et White, deux orphelins faisant leurs propres lois dans « leur » ville. Bien sûr lorsque l’on se trouve dans la ville où il y a également la présence de yakuzas, c’est pas facile…. Récit prenant et déchirant, jouant toute la gamme d’émotions. Cependant, pour ma part, je n’ai pas été complètement conquis malgré toute la fabuleuse entreprise, adapté d'un manga.

Michael Arias était présent, mais je suis parti à la sauvette après le film, avant le départ du Q&A pour réussir à attrapper une autre projection dans une autre salle : TIME (2006) de Kim Ki-duk. Cette fois, je suis tombé sous le charme dès le départ pour cette nouvelle œuvre de Ki-duk, réalisateur prolifique ces dernières années. Il faudrait que je me rattrappe dans la filmographie du mec : je n’en ai découvert que quatre.


Celui-ci porte sur la chirurgie plastique et le trouble d’identité avec une jeune femme croyant que son petit ami est fatigué de son beau petit minois après seulement deux ans de vie en couple. Les grands moyens seront employés pour changer l’apparence… Les insécurités y passent et le film réussi sous plusieurs aspects, nous laissant dans un état méditatif après son générique, sans pour autant être chiant. Bravo !
Avant la projection de ce dernier, on nous présente un court métrage allemand de Phillip Van, HIGH MAINTENANCE (2006). Un anniversaire de couple avec des surprises.... Bof, amusant, mais sans plus, sentant le film étudiant à plein nez malgré la production de qualité. Impression confirmé lors du générique de fin. À bientôt !

samedi 30 juin 2007

Le comble: Countess Dracula's ORGY OF BLOOD

Oh yeah...... Ça part mal.... Une femme se redresse de son cercueuil pour se dégourdir et nous montre ses lolos puis ses crocs. Générique [moche, à l'ordi]. On se retrouve avec un décor carton-pâte (touristique probablement) pour faire croire à une autre époque. Une jolie dame dort dans son lit. POOF ! La Comtesse apparaît avec de la fumée et se fout à poil pour aller rejoindre la dame du lit et ajouter un peu de lesbian-action soporifique. Après un cinq minutes de perdus: on croque un téton. Croque.


Et c'est parti, on entend le premier mot dit par un mec dans le salon, s'inquiétant avec sa belle moustache. On fini par revenir à notre époque et l'habituel des mauvaises séries B se déroulent avec des bouts de soft-porn nausséeux. J'ai réussi à le terminer en classant de la paperasse, c'est dire ! Notre pauvre Paul Naschy n'est réellement présent qu'au départ puisque par la suite, il ne fait qu'apparaître en semi-fondu fantomatique brandissant sa croix fièrement, étant un moine espagnol qui ne parle pas un mot anglais... Il désire plus que tout voir la fin de cette lignée de vampires.... mais ne fait pas grand chose pour l'enrayer. Hmmmm.

Donald F. Glut (réalisateur) et Paulo.


Oui, ce film fait mal à Paulo, mais pas autant que TOMB OF THE WEREWOLF que j'ai vu il ya quelques années. Dans celui-là, on le voit tout bedonnant en costume de loup-garou courir derrière des starlettes de Fred Olen Ray. Triste.

Au moins, j'avais bien aimé SCHOOL KILLER, un autre film récent (espagnol) avec Paulo. Semblerait que je suis seul dans ce camp alors ça vous en dit long sur le film orgiaque en question ici.....




En ce moment, c'est la furie Fantasia. Avec une passe, c'est chouette, mais c'est également l'enfer. Je vais tenter de parler de mes visionnements, mais j'en ai déjà cinq à rattrapper ! Gulp !

Billy Tang et ses excès

C'est le temps du gros ménage alors je me décide à brasser les VHS qu'il me reste et fièrement, je réussis à remplir facilement une belle boîte pour un débarras. On verra si je trouve preneur, mais ça fait franchement du bien de pouvoir en élaguer un tas même s'il en reste encore bon nombre.

Je me tape enfin mes vieux pre-records de RUN AND KILL (1993) et RED TO KILL (1994) [tous les deux de Billy Tang] pour ce même débarras. Des films vus dans le passé, avec des souvenirs mitigés pour les deux, quoique dans ces vagues souvenirs, je me rappelle avoir préféré RUN AND KILL. Souvenir confirmé après nouveaux visionnements.


Malgré toutes ces failles, RUN AND KILL demeure amusant avec son récit douteux et son simple vouloir à pousser le bouchon le plus loin possible au niveau de l'exploitation, allant jusqu'à s'attaquer à des enfants. On suit Fatty (un gros mec bien sûr) accumulant les mauvaises situations les unes après les autres après avoir surpris sa femme dans le lit avec un autre. Il se met dans le pétrin en engageant des tueurs lors d'une beuverie avancée pour régler le compte de sa femme et c'est ainsi que tout le bordel ira de pire en pire avec les dettes qui s'ensuivent et les psychopathes qui ne lâcheront pas prise.

Avec des sous-titres rarement sans faute de syntaxe ou d'orthographe, on passe le temps en voyant défiler des acteurs surjouant avec de la musique à l'eau de rose. L'exploitation n'arrête pas et quelques scènes réussissent même à rendre inconfortable. Eh ben.... Pas un film à revoir, mais je ne regrette pas le visionnement.

Ensuite vient RED TO KILL, le film souvent acclamé de Billy Tang qui est quant à moi bien emmerdant, mais peut être bien amusant pour certains. On fait la rencontre d'un mec qui vire complètement mongol lorsqu'il voit une jeune dame vêtue de rouge. S'ensuit un viol et bien de la transpiration de notre Monsieur Muscle aux soupirs grotesques.

L'élément que j'avais bloqué de ma mémoire et que même avec cet oubli, le film demeurait sans grand intérêt est une bande d'acteurs hongkongais qui se la surjouent sans cesse... Pire ! ces mêmes personnes interprètent des retardés mentaux.... Imaginez le tableau ! Brrrr ! À faire frémir.... Musique à l'eau de rose à l'appui.

Enfin, deux VHS de moins... Et voilà ti-pas que je tombe sur un DVD-RW avec aucune indication. Je ne me souviens plus c'est quoi, mais vu le -RW j'imagine que ce n'est pas de la grande qualité. Je l'insère, un peu apeuré de perdre encore mon temps et boom ! Je me retrouve avec COUNTESS DRACULA'S ORGY OF BLOOD (2004) de Donald F. Glut, ramassé vu la présence de ce bon vieux Paul Naschy.

Souhaitez-moi bonne chance !

mardi 22 mai 2007

BRUNO MATTEI (1931-2007)

Eh oui, un de plus qui nous quitte.... Je visionnais ce weekend deux bandes-annonces de ses nouveaux films justement....... ZOMBIES THE BEGINNING (Trailer à downloader ici [3Mo]) et ISLAND OF THE LIVING DEAD (Trailer [34 Mo]) . Si on remonte un peu plus loin dans le blog, on parlait avec amusement de son ROBOWAR (ici) ! Quel film....


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A Sad day for the Italian Cinema. Rest in peace Bruno...

Another great master of Italian exploitation is gone. As Yvette Yzon (star of ZOMBIES THE BEGINNING, THE JAIL) informed us, the maestro of Italian cult cinema passed away earlier today. RIP Bruno, god bless you.... Your cinematic treasures will never be forgotten. Thank you for offering us countless hours of entertainment and enjoyment.

With love and respect, Bruno Mattei Fan Club

PS: Funeral will take place at Rome, on the coming Thursday.
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Et de la part de Nikita Malliarakis du groupe amusant Nanar:

« L'un des bisseux italiens les plus branquignols, le mythique réalisateur de "Virus Cannibale", "Les Rats de Manhattan", "Strike Commando", "Robowar", etc. vient de nous quitter à l'âge de 76 ans, victime d'un cancer. Il est décédé hier à l'hôpital d'Ostia (Latium).

Ces dernières années, il était revenu aux affaires après un hiatus de plusieurs années, pour tourner une série de Z, réalisés en DV aux Philippines, comme l'impensable "Cannibal World", qui nous avait montré qu'on peut atteindre 73 ans sans faire le moindre progrès dans l'exercice de son métier.

Pour utiliser un cliché journalistique, c'est l'un des derniers dinosaures du bis italien qui vient de casser sa pipe, et ça fait chier. »

Triste nouvelle que d'apprendre ça après s'être battu pour une place dans le métro vu la fabuleuse grève. Yeah !........... R.I.P. BRUNO MATTEI aka VINCENT DAWN !! Malgré l'abomination qu'est SNUFF TRAP, on t'aimait tout de même.

dimanche 13 mai 2007

Blonde Redhead hier !

Intense et magnifique. Le band d'ouverture était FIELDS que je connaissais pas, mais c'était bien bon, j'ai pris leur premier album en sortant. On verra ce que ça donne à la maison.

BLONDE REDHEAD se sont donnés et demeurent sympathiques et timides. Une ambiance particulière se dégage avec la musique enivrante et l'éclairage tamisé. On avait même la chance de discuter avec Kazu (la chanteuse) qui était assise sur le bord du stage après le spectacle. Les jumeaux étant moins présents vu que leur paternel est allé les rejoindre backstage (il reste à Montréal). En tout cas, une superbe soirée intense, leur dernier show avant l'envolée en Europe. C'était sold out et ça paraissait...

Un belle soirée qui laisse un superbe souvenir.
Ça fait du bien.

lundi 7 mai 2007

David Lynch on Product Placement

Un petit clip de 30 secondes.....

INLAND EMPIRE fait son entrée remarquée au Parc. Jetez-y un oeil.

samedi 14 avril 2007

Le retour de Manson et autres bidules

Un peu de silence de ce côté-ci ; on sait tous comment le temps nous file entre les mains et ces dernières semaines ont filées en le temps de le dire, sans pour autant que je me sois gavé de bonnes nouvelles, plutôt le contraire en fait. Difficile d'avancer en ce moment, pas le temps de réfléchir tranquillement pour tout régler alors on y va à la course, constamment avec des arrières-pensées négatives. Un bris de rêve s'est produit assez méchamment et ben, on essaie de continuer de foncer, mais la réalité commence à taper difficilement. Disons que dans les prochains mois, ce sera la réponse définitive pour savoir si je peux compléter un nouveau film un jour..... snif.

Sur un autre ordre d'idée, Marilyn Manson fait son retour bientôt (le 5 juin est maintenant officiel) avec son nouvel album: Eat Me, Drink Me. Le mec ayant retombé dans l'alcool et tout le tralala l'année dernière, en plus de son divorce au début de cette année avec la dame burlesque Dita Von Teese, on le redécouvre plus amer, plus ouvert et plus fonceur avec sa musique.

Le premier single, Heart-Shaped Glasses (When The Heart Guides The Hand), a récemment joué à la radio française à une émission spéciale et un fan s'est empressé de la mettre sur le net. Ce n'est pas parfait comme enregistrement, mais c'est tout de même de bonne qualité et donne un aperçu prometteur (bah, pour moi en tout cas) de ce qui s'en vient. Le lien meurt souvent, mais cliquez ici pour le moment si vous êtes curieux de prêter oreille à cette nouvelle pièce. La liste des chansons est sortie et ça va comme suit:

EAT ME, DRINK ME (2007)
1. If I Was Your Vampire
2. Putting Holes In Happiness
3. The Red Carpet Grave
4. They Said That Hell’s Not Hot
5. Just A Car Crash Away
6. Heart-Shaped Glasses (When The Heart Guides The Hand)
7. Evidence
8. Are You The Rabbit ?
9. Mutilation is the Most Sincere Form Of Flattery
10. You And Me And The Devil Makes 3
11. EAT ME, DRINK ME

L'attente ne sera pas trop longue avec le temps qui passe vite, mais je suis curieux d'entendre le résultat, ses albums arrivant toujours à des moments propices dans ma petite routine. On verra si cet album changera quelque chose...

jeudi 5 avril 2007

SEA OF PERDITION de Richard Stanley

Ouais, bon, encore une légère disparition de ma part.... Un coup les deadlines passés, je devrais revenir jaser de trucs emmerdants alors on se revoit dans ce temps. Sinon, voici un autre court-métrage de Richard Stanley, au moins il demeure actif, lui..... Enjoy !

mercredi 28 mars 2007

THE BLACK TULIPS de Richard Stanley

Un nouveau court métrage de Richard Stanley (DUST DEVIL, HARDWARE), enfin ! Avec Maggie Moor et co-écrit par cette même dame et Richard Stanley. Enjoy !


Oh ! Et vous saviez que le nouveau Rocky, ROCKY BALBOA, n'est pas un navet ?!?! J'en suis tout surpris, c'est un bon film. Une réussite pour Stallone (revenant en tant que scénariste et réalisateur pour l'occasion): c'est charmant, enthousiasmant et pas racoleur (l'humour se pointe lorsque que c'en est trop près). Je ne m'attendais pas à autant.... On pourrait dire que c'est la version moderne de ROCKY, une mise è jour du personnage et de ce qu'il représentait. Go Rocky go !!

dimanche 25 mars 2007

The Maid

Eh ben voilà.... Une petite critique écrite l'année dernière pour le magazine Contamination et qui demeure inédite....

THE MAID
Horreur. Singapore, 93 minutes, 2005.
Écrit et réalisé par Kelvin Tong.
Avec Alessandra de Rossi, Huifang Hong et Benny Soh.
Cote : D (Ouuuuuuuuu, des cotes !)

Une jolie jeune dame venant des Philippines voyage vers Singapore, visant un emploi de bonne auprès d’une famille d’une petite ville. Tout semble bien aller, mais le septième mois débute, et, durant ce mois, la croyance dicte que les esprits sans repos peuvent se manifester. Pas de chance pour Rosa, elle semble les avoir offensés, les voyant partout dans son entourage à tout moment de la journée. Mais que lui veulent-ils ?!

Deuxième film de Kelvin Tong, THE MAID tente d’exploiter la vague des films de fantômes, mais arrive sur le tard avec rien de neuf. Le film n’est pas mauvais en tant que tel, mais il est complètement dépourvu de nouvelles idées et demeure terriblement conventionnel. Techniquement réussi, il accumule la répétition des effets de peur avec une grosse musique et un fantôme qui se pointe l’âme dans un coin, et ce, sans cesse durant la durée complète du métrage. Rares sont les moments qui fonctionnent ; l’ambiance n’étant pas au rendez-vous, on préfère ajouter un grand nombre de scare-jumps, se disant probablement que quelques-uns vont finir par fonctionner. Hélas, non……… On se retrouve donc avec une œuvre à numéro qui va vite être oubliée parmi toutes les autres du même genre.

samedi 17 mars 2007

Cindy, The Doll is Mine

Wow ! Court métrage de Bertrand Bonello, on se retrouve avec un magnifique petit film déchirant. Asia Argento interprète un double rôle jouant pour l'occasion une photographe, tout comme la modèle devant l'objectif. En 14 minutes, Bonello vient nous chercher sans forcer la mise et démontre à nouveau le talent accompli de Miss Argento. J'en suis encore renversé.

Superbe !

jeudi 8 mars 2007

NIN et une mauvaise nouvelle...

QUOI ?! Encore des vidéos ?! Ouais bon, je sais.... Je vais me remettre dans les gros textes bientôt, mais sinon pour le moment, voici deux petites vidéos intéressantes pour les fans de NIN en promotion du nouvel album YEAR ZERO qui s'en vient le 17 avril.

Le teaser pour l'album :


Et le clip pour la nouvelle pièce, SURVIVALISM:

Un dernière nouvelle à leurs sujets:

« Launch Radio Networks reports: NINE INCH NAILS frontman Trent Reznor told England's Kerrang! Radio that the band's upcoming concept album,"Year Zero", could be on its way to the big screen. Reznor said he'salready in talks about a film version of the disc, adding, "I'm excited by the prospect of what this has brought to me. We're really looking into things it could be." If a movie version of "Year Zero"is a hit, Reznor would be ready to go with a sequel: a second NINE INCH NAILS album based on the same storyline is reportedly going tobe released next year.

The album takes place in the year 2022, when the U.S. has been takenover by a fanatical religious government that may be putting drugs inthe nation's water supply while citizens are seeing visions of anentity called "the Presence." »

Sinon, le nouvel album de Marilyn Manson (Eat Me, Drink Me) est maintenant reporté en juin.

Pour ce qui est de la mauvaise nouvelle qui vient de me frapper, voici ce qu'Andy Copp envoit:

« Director Roger Watkins Passes away

Roger Watkins director of LAST HOUSE ON DEAD END STREET passed away today of heart Failure. I don't know anymore details than that at the moment. His funeral is tomorrow.

I met Roger when he contacted me online in 2001. He found my website that had an article on LHODES and the first interview with him. Previous to that no one had known who had directed that film. It was a mystery. We became close friends.I met him in person at Cinema Wasteland at which I recorded his Q& A session after the screenign of LHODES.

Forgive me if I don't go into more details, All I can say is I've lost a friend that I cared about greatly. I've spent the last year of my life trying to put together a film to get Roger back into the direcotors chair where he had belonged. And now he's gone.

I know now he is finally free of the pain that has plagued his life for years. The cronic back pain, the heart trouble that finally felled him, and the broken heart he never got over from his divorce and the various mutilations of his films. He is something now he had never had in life

He is at peace.

Godspeed to you Roger Watkins and as Robert Anton Wilson would say, you've found a new reality tunnel.But I miss you just the same...

Andy Copp »

Bien triste nouvelle....

mercredi 7 mars 2007

Petit dossier sur José Bénazéraf

Reportage sur José Bénazéraf, cinéaste méconnu et bien intéressant. Amusez-vous !

Merci à Carnosaur pour la vidéo.

lundi 5 mars 2007

Franco et les nouveaux Severin

Bon, un peu de recyclage de post.... GO !

C'est officiel: Severin Films vont sortir deux autres Franco de la belle époque espagnole des années 80, époque encore méconnue de son oeuvre (enfin, jamais en qualité agréable avec sous-titres !)


« This is Emmanuelle as you've never seen her before : a unique take on the insatiable sexual adventuress courtesy of Jess Franco! French TV star Muriel Montossé (billed here as Vicky Adams) follows in the uninhibited footsteps of Sylvia Kristel and Laura Gemser as Emmanuelle, exploring carnal fulfillment in the most unlikely places. But after an impromptu live-on-stage lesbian exhibition with a sultry stripper, her friends think she may be out of control. Will she resist the allure of every extreme erotic opportunity that comes her way or can she seduce her partners to submit to THE INCONFESSABLE ORGIES OF EMMANUELLE ?

Known to late night cable connoisseurs as EMMANUELLE EXPOSED and co-starring Carmen Carrión (THE SEXUAL STORY OF O) and Robert Foster (MACUMBA SEXUAL), this lascivious erotic masterpiece is now fully restored from the recently discovered original negative, with all-new Bonus Materials featuring Jess Franco himself, and presented totally uncut & uncensored for the first time ever in America ! »

Colour / 2.35:1 / 16x9 / 86 mins / Not Rated / Reg 0 (NTSC)
English / Spanish Dolby Digital 2.0 / English Subtitles

Date de sortie : 24 avril 2007



« Sado-erotic French literary masterpiece The Story Of O is updated, unrestrained and unleashed courtesy of infamous euro-cult master Jess Franco ! Odile, a young nymphet played by the luscious Alicia Princípe, submits to more than she bargained for when she is seduced into a sexual game by her shameless neighbors. Torrid afternoon threesomes soon transgress into a haven of degradation when two brutal perverts enter the lurid scene. How far will Odile's carnal curiosity push her before the ultimate climax is fulfilled ?

Daniel Katz (NIGHT OF 1,000 SEXES) co-stars in this scorching tale of sex and sadism that remains one of Franco's most renowned early 80s features. Severin Films is proud to present it now fully restored from original Spanish vault elements, featuring all-new Bonus Materials and presented totally uncut & uncensored for the first time ever in America !
»

Colour / 2.35:1 / 16x9 / 92 mins / Not Rated / Reg 0 (NTSC)
Spanish Dolby Digital Mono / English Subtitles

Date de sortie : 24 avril 2007

Des pochettes un peu douteuses, mais tout de même..... Ce n'est pas le grand public qui va sauter sur ces métrages. La rumeur du prochain: GEMIDOS DE PLACER, film tourné uniquement en plans-séquences. Bordel, ce serait tellement bien de le voir avec des sous-titres dans le ratio original ! On se croise les doigts ! Découvrez l'univers de Jess Franco !!!!

dimanche 4 mars 2007

Le vidangeur fou et autres histoires

Oui, oui, ça manque de mises à jour, désolé.... Le MySpace prend de la place dans la vie ! Ha ! Avec un blog là aussi, urgh........ On repart avec des événements douteux des deux derniers jours. Plutôt fatiguant.

Ce vendredi, en rentrant chez moi, je me suis pogné avec un vidangeur !!! C'est difficile à croire... Je rentrais sagement et joyeux (pour une fois) malgré la longue journée difficile, en plus d'être la dernière de la semaine et tout allait pour le mieux. Quelques courses, tout va bien.

Après le métro et tout, je marche sur PIE-IX avec, à l'avant, une jeune fille qui ne marche pas ben ben vite, mais je ne la presse pas vu les conditions (il ne neige plus, mais c'est enneigée) et je suis de bonne humeur donc ça ne me dérange pas trop de marcher plus lentement. On commence à voir des vidangeurs un peu plus loin qui garroche les sacs de vidanges du trottoir jusque dans la rue vu l'enneigement. Il swinge une poignée, la jeune fille passe et moi après. Je suis dans mes pensées, sans méchanceté avec du Skinny Puppy dans les oreilles.

J'entend quelque chose comme à retardement et je me rend compte de ce que c'était et je comprend que c'est adressé à moi. Je me retourne pour voir et c'est le vidangeur !!! Je ne sais pas s'il en a ras le bol de sa journée et voulait gueuler du stock sur quelqu'un et voyant un mec avec des écouteurs, il s'est lâché loose. Mais vu mon otite récente (autre événement chiant), je ne met pas la musique forte..... Et voici ce qui a suivi....

Vidangeur: Tu mériterais que j'te les calisse dans face mon estie !

*Je me retourne*

Moi: Pardon ?

Vidangeur: Tu pouvais pas attendre estie ?!

Moi: C'est quoi ton problème ?

Vidangeur: T'aurais pu attendre !

Moi: Tu laissais passer du monde !

Vidangeur: Tu t'en rtourne chez vous pressé, hein ?! Tu pouvais pas attendre !

Moi: De quoi tu parles ?!

Vidangeur: Va-t-en donc chez vous l'cave !

Moi: VA DON CHIER !

(c'est un peu abrégé, mais les paroles sont véridiques)

Et là, il fait son tough et s'approche à 2 pouces de ma gueule. Je ne bronche pas. Pissed off, je ne suis pas le visage le plus gentil du monde. Il répète la même chose pour l'attente, je dis la même chose sur l'attente, il ajoute des sacres et je deviens vraiment en crisse (mais je rallonge sa job, le gars dans le camion attend, l'autre dans la rue aussi). J'ai mes mains dans mes poches, mais c'est fou ce qu'elles voulaient partir. Il fini par lâcher 2-3 autres trucs, je lui dis qu'il est con et c'est lui qui se délaisse. En se retournant, il rentre dans une jeune fille et il s'excuse, mais la fille regardait le tout et dis « t'es ben con !» et me regarde avec sympathie. Moi trop pissed, je dis un gros SACRAMENT en l'air....

J'aurais peut-être dû parler à la fille, ça m'aurait calmé un peu mais je voyais trop rouge. Ostie de situation mongole !!! C'est le genre de petites choses qui me mettent vraiment en rogne. C'est vraiment une aggression chiante de nul part quand tu reprend espoir.... Chiant........

Et c'est pas fini ! Le lendemain (donc hier soir), je suis allé au show de TV ON THE RADIO. Parlons un peu de ce truc avant de tomber dans le bordel. Vraiment magique comme prestation. De vrais musicens qui s'amusaient tout souriant, etc.... Un style de musique qui se décrit difficilement. Dans le rappel, ça jouait partout dans tous les coins. Tout le monde cognait un peu partout sur le stage, le band qui ouvrait avant eux aussi. Vraiment bien. En plus, j'étais en plein milieu du stage à moins d'un mètre de la scène durant tout le concert ! Yeah ! Mes pièces favorites ont passé en plus.... Une amie a pris des photos, on verra si je les ai pour en mettre quelques-unes ici.

Alors... La continuation des situations douteuses. C'est la seule mauvaise note de ma soirée. C'est dommage, ça me laisse un arrière-goût de mauvaise soirée, mais pourtant....... C'est un mec qui s'est pointé derrière moi pour la dernière chanson du rappel et il était incroyablement imbécile avec des coups de coudes (c'était pas un show à trash, loin de là et disons que je connais les shows à trash). J'ai fait le dos dur et il se calme. Il recommence. Merde.

Je me retourne et le regarde d'un air bête. Il cherche le trouble en se pensant tough et croyant à un trash ou je ne sais quoi de dernière minute. Je me redresse plus fermement en le plaquant un peu pour qu'il se calme, il commençait à faire chier pas seulement que moi. Je me retourne. Là, il me dit « what's your problem ? ». « Trying to enjoy the end of the show » que je répond. Je me retourne vers le show et là, il me sacre des coups d'avant-bras dans l'dos en me poussant vers l'avant sur une dame en me disant « Have some fun, have some fun, have some fun » en me teasant. Merde.

Je me retourne et le garroche fortement dans la foule. Il fini par revenir, me traite d'idiot, mais ne me touche plus après ça. J'étais bleu. S'il me retouchait, je lui éclatais la gueule. Pourtant, je ne suis pas violent, mais avec tout ce qui arrive ces temps-ci... Plus tard mes amis ont dit qu'ils étaient certain que j'allais me battre. Eh ben, pas grand monde qui me voit pissed, mais j'ai mes limites. En tout cas....... C'est ça.

L'autre imbécile, c'est le gars de la sécurité en sortant qui me poussait pendant que j'enfilais mon manteau, venant juste de le prendre du vestiaire et me dirigeant pourtant à la sortie. Il me disait qu'il faut sortir. Qu'est-ce que tu crois que je fais imbécile ? What the ?!

Est-ce moi ?!

Des aggressions qui arrivent de nul part sans que tu n'ai fait quoi que ce soit de mal. C'est vraiment enrageant. En tout cas, on peut voir que la majorité des imbéciles crient fort, mais lorsque la confrontation est là, ils abandonnent. Déjà ça de gagné.... Bon, c'est tout pour aujourd'hui. On se revoit sur de meilleures notes les aminches.