C’est déjà le temps de couper dans les films prévus : il y en a trop. On débute donc en soirée avec la première canadienne de HATCHET (2006) d’Adam Green. Histoire typique : une bande de gens se retrouvent perdus en forêt pendant le mardi gras et une légende raconte l’existence d’un fou furieux en ces lieux : Victor Crowley. Eh ben, il est là en effet.
On se retrouve ici avec un joyeux mélange de slashers des années 80. Je ne vois pas pourquoi les gens parlent de slasher des années 70, on s’inspire avec grande évidence de la décennie d’ensuite avec un sens de l’humour bien présent. Notre Victor Crowley ressemble étrangement à Madman Marz (de MADMAN, tsé) et la création de la bête dans la légende emprunte largement sur THE BURNING. Pas bien grave, c'est plutôt dans le ton du film. Alors on ne ré-invente pas la roue, mais on s’y amuse follement à condition d’aimer le genre et son metteur en scène fait définitivement parti des fans. Oui, c’est gore, oui c’est stupide, oui c’est drôle. Voilà pas mal tout ce que Green visait. C’est le CABIN FEVER récent, sans les quelques moments sérieux. D’ailleurs, Adam Green était présent et son enthousiasme de fan rappellait celui d’Eli Roth lors de son passage au même festival. Moins d’hardeur, mais même cheminement, on verra s’il complètera son envol aussi bien que son compatriote. Green alla même jusqu’à conter une histoire bien émotionnel au sujet d’un de ses idoles : Dee Snyder de Twisted Sister. Bon raconteur, le mec nous faisait découvrir sa passion.
Ensuite est venu le temps du film de minuit. On nous annonçait durant toute l’année la première production de Pete Tombs et Andy Starke, les deux mecs derrière le label Mondo Macabro. Il s’agit d’un film d’horreur pakistanais du nom de HELL’S GROUND (2007) d’Omar Ali Khan. Le film démarre bien avec de la bonne musique groovy et la découverte de ce pays sous cet angle horrifique. Cependant, on se met à faire la norme des films américains avec tous les clichés qui sont, bien sûr, le contraire des films pakistanais contenant des numéros de danse et tout ce tralala. Malheurseument ici, c’est l’habituel. Malgré cela, on continue l’écoute sans trop de problèmes, mais plus le film avance, plus les longueurs s’accumulent et deviennent de moins en moins supportables. On demeure patient, mais au bout du compte, on débouche sur rien d’autre que la norme convenue et l’ennui. On voit bien quelques zombies (dont un nain !) et un tueur en burqua, mais à part ça, on s’attendait à plus de Mondo Macabro. Dommage.
Tombs et Starke ont au moins apporté avec eux une bobine de 20 folles minutes de films pakistanais qui valait à elle seule la projection. Beaucoup de folie et d’hilarité.
La prochaine fois : TEN NIGHTS OF DREAMS, THE SHOW MUST GO ON et SPIRAL.
1 commentaire:
Pour te préparer à Rollin, voici le lien vers un des 3 documents vidéo que j'ai trouvés à propos de J. Rollin (co-interviewé avec Bouyxou, les 2 autres parties se trouvent dans la section de ce site, à droite).
http://www.dailymotion.com/relevance/search/bouyxou/video/x2h7tu_13-jean-rollin-et-bouyxou-a-horscir/1
Dommage pour la prod. de Pete Tombs. On aurait dit que je m'en doutais, je ne pourrais expliquer pourquoi...
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