samedi 2 décembre 2006

dimanche 27 août 2006

ROBOWAR

ROBOWAR (1988, Bruno Mattei), un film épiquement stupide, mais amusant.... Un mélange (rip-off plutôt) de PREDATOR et ROBOCOP, on y reprend même des scènes terriblement similaires au film avec le grand Arnold. On se retrouve dans la jungle avec un bande d'abrutis et aussitôt qu'un bruit se fait entendre, l'équipe au complet se retourne et fusille tout ce qui est devant eux, sans même penser. Wow ! Ça donne de beaux résultats. Le film demeure amusant, mais lassant (il faut bien), et ne demande pas beaucoup d'attention à son spectateur. Ça passe le temps et ça fait une VHS de moins qui traîne à la maison. Surnommé ROBOWIMP par mouni.

Notre équipe d'abrutis avec une blondasse ramassée en chemin...
Une victime bien cuite de notre robot favori.
Un mec huilé voulant attaquer un robot en fer avec son gros couteau.
Un abruti viril avec son beau pétard.
ENJOY !

mercredi 12 juillet 2006

Hahahahah !

Je viens de parler à un mec que je respecte qui a mis de l'argent pour cette revue. C'est la seule raison pourquoi j'ai pris l'appel, parce que c'est un bon ami. J'ai parlé longuement avec et, pour l'instant, c'est certain que je quitte la revue (à moins de rétributions) avec en plus mon entrevue chérie (ce n'est pas moi qui ai le matériel des autres. Damn ! Il y a Lucky McKee dans les autres !).

Un des points que j'amenais: il faut absolument se débarasser du moron de correcteur ! Me semble que c'est évident. Je veux dire: je sais ce qu'il a fait avec mes textes, je n'ose pas imaginer avec les autres (je n'ose plus lire et je ne connais pas les textes originaux). Donc, on me disait que si les miens sont corrigés d'avance, on ne touchera plus. Mais, euh ?! Pour les autres alors ? Je veux bien me protéger, mais je pense aussi aux autres qui souffrent probablement là-dedans..... Ils n'ont pas encore mis la main sur une revue.......

Et d'apprendre: c'est ce moron qui met le plus d'argent !! Hahhahahahahahah !!!! Ostie que je trouve ça drôle !!! Je ne sais pas ce qui va arriver, mais je m'en lave les mains........... Imaginez: la révision de mes textes fut accomplie par deux personnes très chères à moi qui sont professeurs d'université (etc, ils ont une belle liste de qualification) donc, on ajoute de la merde dans ces textes. Imaginez ceux qui étaient horribles dans les autres auteurs ! Ça fini comment ? Rien de bon peut sortir de cet imbécilité.

Je me sentais protégé parce que mes textes avaient été travaillé et donc, si la revue suçait comme pas possible, au moins mes textes seraient publiés et appréciés et montreraient une certaine forme de professionnalisme et de qualité.

I GOT FUCKED. ASS-FUCKED REAL DEEP.
I GOT NONE OF THAT NOW.

CAN'T WAIT TO BREAK SOME FACES.

Et il est certain que je vais écrire à M. Buck pour m'excuser de toute la chose en conservant l'entrevue pour une publication de qualité. La seule chose qui ferait que ça passerait par cette revue de merde qu'est CONTAMINATION en ce moment, c'est si je botte des culs pour tout voir et avoir l'éditeur à mes pieds sans que rien me passe sous le nez.

Bien évidemment, je n'ai plus aucune confiance, c'est brisé et ça confirme mes réticences envers cette publication. Je ne pardonne pas ce genre de traitement. Au moins, ce n'est pas arrivé sur le montage d'un de mes films............. Là, je serais pas contenable.

I AM VERY PISSED !

Ostie, je voulais continuer de mettre à jour ce blog avec mes visionnements de Fantasia (trop nombreux ! Argh !), mais voilà que je viens d'avoir un exemplaire de la revue pour laquelle j'avais travaillé pendant un bon petit bout.

C'est horrible, j'ai envie de tuer plein de monde. Des changements ont été apporté aux critiques, la signification change souvent, des fautes de syntaxe et d'orthographe ont été ajouté (!) et c'en devient ridicule !!!! (Bon, disons qu'ici, je ne me corrige pas alors hein, c'est pas pareil pour les erreurs) Le pire, c'est que ça va sortir et que j'ai déjà commencé à rédiger des textes pour le numéro 2. Encore pire: j'ai fait des entrevues avec des gens que j'admire en représentant cette revue.

Le plus pire: j'ai aujourd'hui même interviewé Douglas Buck duquel je suis un grand fan depuis prêt de 10 ans. Je l'avais remarqué dans le public de Fantasia et étant fan, je n'ai pu résister à demander une entrevue. Il a gentiment accepté. C'était un honneur, je lui ai payé une bière et on a fait une longue entrevue avec un pote pendant plus de 90 minutes. Ceci étant aujourd'hui, j'avais couru comme un défoncé pour aller chercher les revues qui venaient d'arriver pour ainsi lui en refiler une (le lancement officiel est dans deux jours), vu que j'ai fait une page sur son travail dans ce numéro.

Eh ben merde............ Je n'avais pas eu le temps de lire.......... La critique est modifiée et sonne terrible, mais au moins, elle a subit un plus petit nombre de modifications si on compare avec les autres. C'est horrible. Un mec que j'admire et dont je venais de faire l'entrevue va lire ça............................ CALISSE !!!!

Maudite gang de sales. Je suis en furie !!! Plus je lis, plus je deviens enragé !! Pas hâte de voir la gang demain......... Un email d'insultes et de comparaisons entre les textes est parti alors ça va au moins prouver mon point. I am fucking pissed.

C'est qui l'ostie de correcteur de fond de poubelle qui a repassé sur les textes que j'aille lui donner mon poing dans face ?!?!?! Les textes avaient été corrigé en plus, il n'avait rien à foutre !!! Ce qu'il a fait: ajouter des fautes et changer la signification de phrases ce qui les mène vers le vide. En plus: il ajoute des mots qui en s'accumulant ne font que de la répétition........... Tout ça ensemble, vous imaginez le genre de correcteur moron deux d'pîques du tabarnak auquel nous avons affaire ?!?!

J'ai le goût de tuer et je ne déconne pas.

FUCK OFF !!! CRISSE !!!!!
I'm gonna be Dressed To Kill tomorrow !!!

dimanche 9 juillet 2006

Day 3

4 films hier, urgh....... Je viens de m'en couper 2 pour aujourd'hui, une nuit de sommeil n'étant pas de refus....

THE MAID, film de Singapore de Kelvin Tong. Bon, avec cette affiche, j'imagine que vous vous en doutez, c'est un autre film de fantômes, mais je n'ai rien contre ce genre, j'aime bien en fait. Sauf que la recette est définitivement adoptée par tout le monde et les oeuvres efficaces sont maintenant plutôt rares. Techniquement réussi, on fini par s'ennuyer avec l'accumulation de scare-jumps à tout moment....

CITIZEN DOG, nouveau film du mec derrière le disjoncté TEARS OF THE BLACK TIGER, on se retrouve avec un film rempli d'idées avec une imagination débordante. Alors difficile de s'ennuyer, mais on réussi, c'est un peu longuet quoique jamais inintéressant. Tourné en DV PRO, le film développe son look magnifiquement et nous fait tout de même rigoler jusqu'à la fin. Dit comme étant un AMÉLIE POULAIN thaïlandais et pour une fois, la comparaison n'est pas fausse.

BEHIND THE MASK: THE RISE OF LESLIE VERNON de Scott Glosserman. Amusant hommage aux slashers, on avait peur du résultat, ça pouvait aller dans une direction comme dans l'autre, mais on trouve de l'inventivité à tout moment et les blagues frappe dans l'mille. Une équipe de journalistes font un documentaire sur un tueur en série et tranquillement, le mec leur dévoile les secrets du métier (du genre avoir un bon cardio pour être en mesure de rejoindre toutes les victimes courant pour leur vie tout en réussissant à accomplir ceci en marchant tranquillement derrière eux). Une satire plutôt qu'une parodie, le film nous fait passer un bon moment.

Et on termine avec le nouveau film de SV Bell, SHE-DEMONS OF THE BLACK SUN. Détestant THE NIGHT THEY RETURNED, j'étais mal parti. Mais bon, je me suis pointé voulant revoir d'anciennes connaissances et demeurant curieux des nouvelles productions du mec qui réussi à popper un long métrage tout de même régulièrement. Bien content pour lui. D'ailleurs, ce nouvel opus se laisse regarder, on s'y amuse et c'est beaucoup plus réussi que ses autres productions. On retrouve toujours un manque de rythme cependant.... Enfin, le mec s'améliore et sa bizness semble bien fonctionner.

That's it for now.

samedi 8 juillet 2006

Quick Reviews

Bon, oui je réalise que c'est pas mal mort ce blog de temps à autres, maudit temps qui manque. Fantasia qui commence et avoir une passe pour tout voir, ça encourage pour visionner plein de films. En effet, pas de file désagréable, pas de sold out et toujours une bonne place, même en décision de dernière minute. J'aime.


Alors THE DESCENT (de Neil Marshall) est toujours aussi phénoménal, même après la 5e écoute. Je voulais le voir sur le grand écran et ça frappe toujours autant. La nouvelle fin nous laisse plutôt froid, mais rien d'autre n'est changé alors c'est pas si mal, mais je suis bien content d'avoir vu l'autre version auparavant............

A BITTERSWEET LIFE, nouveau film de Kim Jee-Woon (A TALE OF TWO SISTERS, THE QUIET FAMILY, THE FOUL KING). Excellent. Magnifiquement photographié, monté, etc. Une histoire de vengeance froide et brutale qui frappe dans l'mille.

ART OF THE DEVIL 2 : Gros caca puant. À éviter............

Lancement de revue le 13 juillet..................... CONTAMINATION.

I'm off.

jeudi 25 mai 2006

Madame Vengeance

On ne dit pas non à une première de film, surtout lorsqu'elle s'avère gratuite. C'est pourquoi je reviens à l'instant de LADY VENGEANCE (aka Sympathy for Lady Vengeance), le troisième volet de la trilogie de Park Chan-wook. Une belle réussite qui étudie la vengenace sous un autre point de vue, en étant plus raisonnée et moins viscérale. Des touches d'humour parsème le tout, mais ne déplaise jamais et le film est tellement magnifique visuellement qu'on ne peut pas vraiment s'ennuyer.

Donc, un visionnement de taille qui ne perd pas une minute avec ses nombreuses directions dans le départ qui sèment des graines partout, mais fini par tout clore de façon magistrale. Un beau film à voir sur grand écran.

Sinon, de mon côté, plein de trucs se sont précipités.... En plus des puces, le traitement s'est fait, mais ma laveuse à linge a lâché ce qui a fait chier l'opération en tant que telle, des puces ayant survécu, ces sacrés bestioles. On magasine pour ça, on a des fêtes, des heures supplémentaires au travail, la préparation d'un guide et l'écriture pour une revue. Sheesh.... D'ailleurs, cette revue, elle est encore en préparation, mais son lancement se fera cet été durant le festival Fantasia. C'est nommé CONTAMINATION et bon, on verra bien ce que donnera le résultat, mais pour l'instant, ça demeure franchement intéressant. Les critiques s'accumulent et bientôt, ma partie sera terminée.

Ce qui explique un peu le manque de visionnements ici, la plupart étant pour la revue et le temps me manquant..... Au cinoche, j'ai vu SILENT HILL qui est franchement bien plaisant et Gans réussi un climat glauque comme c'est pas permis, une surprise auquelle je ne m'attendais vraiment pas. Bien sûr, c'est parsemé de failles et de mauvais acteurs, mais l'ambiance général vaut largement la peine. HARD CANDY n'est pas mal non plus. On se retrouve dans un huis clos où une jeune fille torture un pédophile plus âgé. Une belle tournure d'événements et le film ne fait pas paraître les limites de son budget avec son inventivité qui nous laisse rivé sur l'écran.

Bon, hein, si j'ai vu autre chose de gros, les titres ne me viennent pas en tête alors on se dit à la prochaine.....

samedi 20 mai 2006

Busy time, Crappy time

Bon, hein, je ne veux pas laisser mourir ce blog, mais le temps passe et des occupations assez précipités ont pris la priorité. I'll be back et j'expliquerai en bref, mais pour le moment, je vous laisse avec un vieux visionnement d'un DeCoteau, oh la la........

BLONDE HEAVEN Aka Morgana
1994, David DeCoteau (sous le pseudo d'Ellen Cabot).
80 minutes.

« Welcome to Blonde Heaven: a blonde on your arm, a song in your heart or your money shipped and refunded. » (dit avec un enthousiasme incontesté par le sosie moins gonflé de Fabio)

Générique débutant, on nous sert déjà une scène « sensuelle » insipide à la chandelle style médiévale qui n'aura absolument rien à voir avec la fabuleuse histoire qui va suivre. On nous dicte déjà le style: nudité plastique abondante, musique de mauvais goût et des ralentis à faire ronfler d'ennui n'importe qui. Los Angeles 1992 (pourquoi ?!). Une bande de gens autour d'une table stylisée, yeux couverts de verres fumés, regarde un moniteur. Une nénette blonde se fout à poil à l'écran et ces gens se mettent à faire une sorte d'encan bien particulier, mais semblerait que ça ne sert à rien puisque la grande maîtresse de la table (Julie Strain) fini toujours avec le lot gagnant: la blondinette.

Tout à coup, on enchaîne avec la blondinette qui prend une bonne douche et notre maîtresse qui se pointe pour l'occasion tout en se transformant en petit copain de la nunuche. Euh, ah bon. Une scène « sensuelle » (zzzzzzz, zzzzzzzz, zzzzzzzzz) s'écoule et puis la maîtresse reprend son apparence le temps de montrer des belles dents bien aigues: c'est une vampire ?!? Huh ?! On coupe et on tente d'approfondir avant l'arrivée d'une autre scène « sensuelle » palpitante.



On se retrouve dans un petit resto bien tranquille où Angie (Raelyn Saalman, putain quel nom) fait la serveuse tout en rêvant de devenir actrice (elle peut continuer de rêver !). Elle se fait remarquer par la bande de « Blonde Heaven » et est amenée petit à petit sous l'aile de la maîtresse vu sa ressemblance à une ancêtre (c'est du nouveau tout ça).... Blonde Heaven recrute des nunuches en prétextant être un service d'escorte tout ce qu'il y a de mieux. Bon, enfin, la Angie se laisse entraîner facilement et ce malgré l'arrivée de son copain cowboy tout droit sortis d'un western cheap avec chapeau, bottes et accent en prime. Une scène « sensuelle » hilarante démarera avec une musique country tout en se voulant terriblement dans le ton ! Ahahaha ! On a du chemin à faire. Alors, que va-t-il arriver à notre bimbo de service ?! Va-t-elle s'en sortir ?! Notre cowboy va-t-il retourner sous le soleil couchant (sans cheval, c'est trop cher) ?!

Quelle daube que ce truc ! Une des raisons principales du visionnement, ben euh, plus précisément de l'acquistion de cette oeuvre douteuse à l'époque était pour la présence de Monique Parent, actrice très séduisante dans le très bon TENDER FLESH de sieur Jess Franco. Semblerait qu'elle est dans ce truc, mais moi, je ne l'ai même pas remarqué entre mes ronflements. Ceci étant du DeCoteau, les garçons musclés et huilés en caleçon sexy ne sont pas laissés de côté non plus. On aime bien les tourner et c'est toujours aussi emmerdant de visionner ce truc. Les numéros « sensuels » se pointent à un rythme rapide ce qui ne laisse pas le temps au spectateur de se réveiller complètement pour suivre le récit entre chaque séquence débordante de chaleur.... Et ce truc de vampire, ça vient foutre quoi là-dedans ?! Jamais on ne voit de morsure (trop cher probablement), jamais il n'y a de sang (le ketchup est pas toujours en spécial) et jamais on ne voit d'enthousiasme chez le spectateur (fallait s'y en attendre).

Alors on se retrouve avec un truc chiant qu'il faut éviter si on est pas suicidaire....

lundi 17 avril 2006

Crude Horror

Ok les aminches, c'est officiel HOSTEL (2005, Eli Roth) est aussi mauvais que je m'en souvenais... Unrated ou non, c'est mauvais. J'avais bien aimé le CABIN FEVER de Roth, mais son nouveau film est vraiment désagréable et mongolien. C'est un AMERICAN PIE avec SAW, une sorte de mélange des genres à la AUDITION de Miike (qui a son caméo dans le film) avec les deux genres populaires aux USA: la comédie vulgaire et crue avec l'horreur brutal. Merde, on l'a lu partout, Roth vient de découvrir le cinéma asiatique de ce genre et il en mange, jusqu'à en faire indigestion et nous re-vômir des scènes dans son film....


Vu le « Quentin Tarantino Presents », on a même droit à un clin d'oeil direct à PULP FICTION (le film joue à la télévision) tout comme indirect (les pétasses devant la bagnole) et tout plein de commentaires « hip ». Toute la première partie du film est emmerdante et immature sans bon sens avec de jeunes connards cherchant dope et sexe et la deuxième est emmerdante et violente. Le film demeure sans ambiance dans une partie comme dans l'autre, les acteurs n'ayant pas le charisme pour supporter un long métrage non plus. Un visionnement désagréable, mais pas parce que ça choque.....

Sinon, L'ALCOVA (1984) de Joe D'Amato se laisse regarder sans problème, ayant de l'érotisme qui fonctionne pour une fois, enrobé d'un scénario des plus niais jamais conçus..... Finale rapide qui ne clôt rien, mais ça fait du bien de voir Laura Gemser bien utilisée tout en revoyant Al Cliver en bonhomme vieillisant.

lundi 10 avril 2006

Good Stuff, Bad Stuff

Bon, hein fallait que ça revienne : un tas de mauvaises nouvelles tout d'un coup. Beurk. Semblerait que j'ai des puces de chat chez moi (ou quelque chose du genre) vu que je me fais pîqué, mais mes chats ont rien, ils ont été traité étant jeune.... En plus, faut faire un nettoyage complet de la place, faut que j'achète un déshumidificateur pour enlever l'humidité chiante, une nouvelle balayeuse plus utile que ma crappy one, ma laveuse me lâche et pour combler le tout: je paye des impôts cette année ! Yeah !

Moi qui envisage ma table de montage en juin, ça fait mal tout ça comme dépense. De plus, je voulais faire mon chieux et me prendre un air climatisé parce que ce n'est pas endurable ici durant l'été......... Option peut-être encore valable, mais euh, vu que c'est un vieil appart, on dirait que c'est tout connecté sur le même circuit côté électricité alors euh, c'est peut-être même pas possible d'en connecter un. Merde. On enquête la chose....

Je rachète des cossins anti-puces pour les chats et c'est cher bordel ! 75 fucking piastres ! Argh !........ Bon, des films...........

SLITHER (2006, James Gunn), ahem. Bon, on en dit du bien partout et je ne comprend pas. Je suis allé le voir tôt, sans attente et sans avoir rien entendu à son sujet. Gunn étant un ancien de Troma qui a réussi à percer dans le milieu en écrivant les scénarios de SCOOBY-DOO (!!!) et du remake de DAWN OF THE DEAD (une belle réussite), ça promettait. Eh ben c'est terriblement mauvais et c'est plutôt chiant. Un film de fanboy qui tente un retour au films de « goo » des années 80. Michael Rooker (le HENRY putain !) est terriblement mal choisi et fait de son mieux, mais c'est chiant de le voir patiner..... Enfin, c'est long, c'est horrible et c'est pas recommandable certain. Pour ceux parlant du gore: on s'en calisse.

Parlant de film « acclamé » pour aucune bonne raison: V FOR VENDETTA (2005, James McTeigue) est un gros caca qui contient de bonnes scènes, mais sans plus. C'est terriblement vide, long, Portman surjoue sans bon sens et les dialogues sont souvent d'une ringardise hallucinante. Pauvre Wachowski.....


Sinon, dans un registre plus positif, j'ai finalement pu voir WOLF CREEK (2004, Greg McLean) hier soir, ce petit film indépendant australien qui a beaucoup fait parler de lui depuis sa sortie et pour une fois, avec raison. Tourné en HD, c'est magnifique à regarder et le film prend son temps pour installer ses personnages confortablement pour virer le tout vers l'horreur brutal. Ce n'est pas réussi sous tout point, mais pour un premier film, c'est vachement prometteur et c'est efficace en diable. Les comparaisons à TEXAS CHAINSAW MASSACRE sont évidentes au niveau de l'ambiance, mais ce n'est pas un repompage, loin de là. Voyez le vous-mêmes, ça vaut la peine.

Bizarrement, je me suis adonné à voir COLD MOUNTAIN (2003, Anthony Minghella) également et ça passe très bien. Je m'attendais à un film épique très chiant, mais je me suis retrouvé avec un bon film langoureux, sans temps mort comportant plusieurs scènes mémorables particulièrement les scènes de la Guerre Civile, atroces et terriblement efficaces malgré leur courte durée. Pas du tout la norme du genre. Et terminons avec un autre merdier pas possible: NIGHTSTALKER (2002, Chris Fisher)..... Une pure daube, c'est pas croyable. Je me suis laissé tenté par ce film parce que j'avais vu son HILLSIDE STRANGLER (2005, maintenant nommé RAMPAGE) sur grand écran et j'avais franchement bien aimé. C'est loin d'être le cas de ce premier film: mtv-ish, grossier, mise en scène télévisuel, des personnages typiques, dialogues télégraphiés, acteurs douteux........ Un bel exemple qui donne le niveau du film (qui traite d'un tueur en série à L.A. dans les années 80): le tueur beugle « Shoot Me ! Shoot Me ! » et la policière l'ayant dans sa ligne de mire répond: « I'm not like you motherfucker ! »... oh bordel........ Dit avec autant de conviction, c'est hilarant mais on est déjà comateux rendu à ce stade dans le film, le Fast-Forward s'ayant fait aller (pratique rare dans mon cas, mais il y a toujours des exceptions). See ya next time !

dimanche 9 avril 2006

Le Zombie En Rob

Eh ben, ce lundi dernier, j'ai eu une longue hésitation pour me décider à aller ou non au show de Rob Zombie. Au départ, j'allais peut-être me pointer avec un ami et puis pouf ! Mauvaise prédiction, des empêchements. Donc, fallait se décider et en réalité, j'avais simplement envie d'un bon show, la cancellation de celui de NIN m'ayant laissé sur ma faim. N'ayant jamais vu le Rob live, je m'en suis toujours fait dire que du bien, avec ses projections vidéos et son décor qui ajoute un visuel intéressant. Un ami me refile le nouvel album et j'aime bien plus je l'écoute, mais je reste tout de même du même avis pour la musique du Zombie, ça devient répétitif, mais cet album laisse de côté le cartoonish et son tongue-in-cheek pour continuer dans la veine sérieuse de son film DEVIL'S REJECTS (une pièce étant nommé ainsi également).



Alors on hésite une bonne partie de la journée et de toute façon, les circonstances allaient décider pour moi vu le travail qui me garde plus tard avec son gros lot de stock à préparer.... Et puis bang. Je termine à 19h30 et le show est à 20h00, mais je suis mort de fatigue, je m'en vais chez moi. Rendu à la maison, il me prend l'envie de m'y rendre tout de même, question de voir s'il n'y a pas un scalper désespéré.... Eh ben oui. Show moins dispendieux, j'entre et je vois la fin d'une des premières parties: LACUNA COIL. Toujours entendu du bien, faudrait que j'essaie d'en écouter un jour et la chanteuse n'est pas déplaisante à l'oeil non plus.

Je me fais un chemin vers le milieu du parterre, puis le Zombie embarque sur scène. Loud as hell, of course mais un peu imprécis dans le départ, puis ça se raffine ce petit son fort qui vous décroche les oreilles. D'ailleurs pour la première fois, un bon 48 heures fut nécessaire pour que mes oreilles s'en remettent complètement. Hot damn ! Les projections vidéos sont là, John 5 à la guitare s'en donne à coeur joie (avec quelques solos en plus) et semble s'amuser comme un petit fou avec le Zombie, contrairement avec Manson. Rob demeure sympathique et nous livre la marchandise avec un enthousiasme contagieux et de mon côté, je finis par lâcher le trash pour me mettre sur le côté et simplement m'amuser sans morons.

Au fait, une bonne chose: la majeure partie de fans de Zombie sont petits ! Hahah ! Pas de trouble de vision pour le spectacle entier si on ne compte pas les quelques armoires à glace qui se faisaient rares. Un trouble: mes lunettes m'ont quitté pour le plancher, mais une bonne poussée dans tout le monde sautillant a réussi à libérer un bon espace pour les récupérer sans problème. Not so fun, mais pas de conséquence désastreuse. On sort du show en sueur, le restant d'énergie nous guidant vers la maison après une belle soirée de défoulement. Thanks Rob.

samedi 8 avril 2006

299 VHS de Moins !!!

Holy f'ing crap !!! Il est temps que je mette à jour ce blog, mais quelle belle nouvelle que ce titre, hein ?!?! 299 VHS de moins dans mon trou !! C'est vraiment magnifique de voir tout ce butin partir d'un coup et ça fait franchement du bien.... Il en reste encore, bien sûr, mais c'est tout un lot de moins. Peut-être vais-je pouvoir prendre une pause de films douteux pour un ménage, hummmm....

Bon, on y va rapidement avec plusieurs visionnements des dernières semaines parce que je n'ai rien d'autre à mentionner de toute façon.

LES PLANQUÉS DU RÉGIMENT (1983, Michel Caputo)
Comédie française boboche où des idiots se planques dans un régiment. Hein, ça c'est du résumé ! On espérait quelques blagues sexys avec la pochette amusante, mais c'est plutôt plat et emmerdant au bout du compte.

LOST IN TRANSLATION (2003, Sofia Coppola)
Eh oui, je l'ai finalement écouté après tout ce temps. Un visionnement plaisant et savoureux, mais on se demande comment ça se fait que ce film ait accroché autant de spectateurs réguliers (i.e. non-cinéphiles). Le film demeure bien populaire où je travaille et la majorité regardant l'oeuvre en question sont des ma tantes douteuses qui n'aimeront sûrement pas. Bizarre, mais si ça peut leur faire découvrir un nouveau genre de cinéma, je ne suis pas contre.

STRIP NUDE FOR YOUR KILLER (1975, Andrea Bianchi)
Giallo extrême où nudité et violence occupe la majeure partie de la durée. C'est toujours plaisant de voir Edwige Fenech avec son joli minois, mais bon, on est loin des grands oeuvres de ce genre. Divertissement extrême qui se laisse regarder sans trop de problème et qui se termine même avec une blague de mauvais goût sur le sexe anal. Eh ben.

CRY OF THE PROSTITUTE (1974, Andrea Bianchi)
On continue dans la lignée du même réalisateur, plus connu pour son film épique de zombie BURIAL GROUND (1981) qu'autre chose, avec un polar mafieux dans lequel Henry Silva s'amuse comme un petit fou. Un scénario semblant à YOJIMBO où notre petit Silva vide deux clans mafieux tout en conservant son air de dur à cuire, sans broncher une seule fois. Des bagarres ici et là, Silva qui se mêlent à tout et qui cogne dur et puis faut pas oublier la présence de Barbara Bouchet. Ça se regarde, mais bof, le temps paraît long.

STRAIGHT ON TILL MORNING (1972, Peter Collinson)
Une petite surprise dans le lot ! Une adolescente cherche à fuir le domicile familiale pour avoir un enfant, mais bien sûr, elle se retrouve dans un tout autre monde qu'elle ne connait aucunement. Malgré sa mocheté et sa naïveté, elle finit par être accueilli chez un homme de son goût qui, évidemment, a de sombres secrets. Ce n'est pas le cas pour nous, découvrant ses secrets dès le départ, montrant l'évolution des deux personnages en parallèle et ce meurtrier n'aime pas ce qui est beau d'où son amour pour la jeune fille..... Tout se complique et donne franchement des frissons dans le dos subtilement, lentement et calmement. Je ne suis pas un fan de la Hammer en particulier, mais celui-ci est loin de leur schéma habituel. Je devrais bien visionner quelques autres films du même bonhomme bientôt alors espérons qu'il a d'autres perles dans sa filmographie.

LA VAMP DU BAHUT (1981, Giuliano Carnimeo)
Bon, hein, une petite comédie sexy italienne et euh, je me demande toujours pourquoi il y a un culte autour de Carmen Russo. On suit une femme au foyer retournant à l'école parce qu'elle s'ennuie et pendant ce temps, elle ne veut pas baiser son pauvre mari, désespéré (Renzo Montagnani) qu'il est malgré ses nombreuses tentatives pour aller lui rendre visite à l'école privée. Carmen Russo........ Taille svelte, gros lolos, cheveux crêpés = Fan ?! Merde, elle a aucun charisme, est plutôt mauvaise et plus dégoûtante que séduisante. J'imagine qu'une pochette d'ETC m'avait marqué avec sa photo lubrique qui était déplaisante. Give me Edwige ! D'une façon ou d'une autre, le film est longuet et pas bien comique. Je suis maintenant rendu à 3 films de ce Carnimeo: 2 merdes (RATMAN et LA VAMP DU BAHUT) et un petit bijou (THE CASE OF THE BLOODY IRIS), espérons que la balance va se remettre, il m'en reste plusieurs ici....

WAITING... (2005, Rob McKittrik)
Comédie américaine s'amusant avec l'humour déplacé pendant une journée quotidienne d'un groupe de serveurs dans un restaurant. Humour de bas étage, mais ça atteint la cible à plusieurs reprises, un petit film pour relaxer sans penser. Et Luis Guzman est particulièrement amusant en expliquant avec enthousiasme le jeu des employés: montrer leurs parties génitales de différentes façons pour ainsi traiter l'employé qui va regarder par inadvertance de gay et lui botter le cul. Ce jeu montre le niveau du film fabuleusement...

PURE (2004, Jim Donovan)
Argh !!! JUST SAY NO !!!! Dammit. Une merde pas croyable...... Rien à redire. Jugez vous-même si vous ne me croyez pas.

THE HILLS HAVE EYES (2006, Alexandre Aja)
Un peu décu de celui-là. Aja frappe fort avec HAUTE TENSION et est en fait le candidat idéal pour nous repomper LE VISAGE DE LA PEUR de ce cher Craven, mais ce n'est malheureusement pas totalement réussi. On y trouve de nombreuses bonnes choses (une belle ambiance, un travail sonore intéressant, une belle photo), mais ça dégénère aussi (la musique de TOMANDANDY est bonne, mais devient incroyablement pompeuse dans son dernier tiers, les boo-scares sont en grand nombre et pas vraiment efficaces). On ne sent également pas la furie d'Aja, enfin, pas complètement, mais si on se fie aux dires pour les coupures du film (a very special thanks to the MPAA), peut-être que ça aiderait. Chaque baston a été réduite en nombre de coups pour alléger le tout, on verra bien en DVD.... Alors, un petit film qui se laisse regarder avec des séquences vraiment efficaces et d'autres terriblement emmerdantes. Inégal, donc.

samedi 1 avril 2006

BLOODSUCKING PHARAOHS IN PITTSBURGH

Bon, hein, je sais, je ne suis pas la référence pour ce qui est de la mise à jour régulière..... Je suis en train de me rattrapper avec un long post, mais les circonstances m'empêchent de le terminer pour le moment alors allons-y pour les archives.....

BLOODSUCKING PHARAOHS IN PITTSBURGH
Aka Picking Up The Pieces
1989, Dean Tschetter - USA.
89 minutes.

Deux inspecteurs de police se retrouvent sur un cas bien bizarre: des meurtres bien crasseux où les victimes s'en sortent avec quelques membres en moins, laissant un beau tableau bien sanglant pour nos policiers tout en tenant compte que l'un d'eux ne supporte pas la vue du sang et se met à vômir à répétition avec les plaisanteries douteuses de ses collègues. Des notes en hiéroglyphes sont retrouvées dans les corps des victimes et un témoin affirme que le tueur est munis d'un drôle de petit chapeau qui s'avère être celui d'un égyptien. Une belle coïncidence ! Et ce tueur en question trimbale avec lui sa propre génératrice pour le plus grand plaisir de ses différents outils de carnage.

Ce film à petit budget qui tentait de remettre un peu de sauce dans la recette en s'établissant comme comédie sanglante, tombe malheureusement à plat. On suit les mésaventures de tout ce beau monde sans trop de problèmes, mais sans grand enthousiasme non plus. Les scènes de meurtres sont pour la plupart écourtées (comme le prouve les extras présents sur le DVD), mais demeurent tout de même assez sanglantes avec la présence du grand Savini aux effets spéciaux. Une seule note de surprise au tableau: la présence de Veronica Hart (charmante actrice porno bien connue) sous le pseudonyme de Jane Hamilton en nunuche de service rigolante de naïveté. À voir un après-midi de pluie si la curiosité vous en dit, mais ça n'ira pas plus loin.

dimanche 19 mars 2006

DARKNESS: The Vampire Cut

Archive, archive........... Woo !

DARKNESS: THE VAMPIRE CUT
1992/1998, Leif Jonker.
106 minutes.


Argh!! Quelle mauvaise surprise. Un petit résumé rapide: dans une ville où les gens se sont tous mis à se tuer mystérieusement entre eux en devenant des zombies cannibales vampires (le seul lien étant qu'ils ne supportent pas le soleil et l'eau bénite), des survivants essaient de trouver l'être puissant qui a causé le tout pour éliminer l'épidémie qui s'étend de plus en plus rapidement.

J'avais bien aimé ce film à ma première écoute il y a longtemps. Ma copie était amochée, mais bon, fallait s'en contenter. Et puis voilà quelques mois (on ne les compte plus), je reçois une copie du DVD PAL de ce film avec ce « vampire cut » que Jonker voulait faire depuis longtemps. Ma vieille copie a failli prendre le bord, mais je voulais voir de quoi avait l'air cette nouvelle version et bien sûr, je viens de la visionner.

Bordel, ce film graphique et simplet vient d'en prendre un coup et pas dans le bon sens. 20 lourdes minutes (!!) sont ajoutées et c'est terrible comment tout le rythme de l'entreprise est brisé. On s'acharne sur des points inutiles, on nous remet des trucs en double et on nous agresse à la longue avec la musique répétitive. Cette musique, elle est bien bonne mais dans cette version, plusieurs scènes n'ont pas toujours le son direct alors qu'est-ce qu'on fait? On nous remet la même musique ad nauseam pour couvrir le tout jusqu'à écoeurement complet.

Ce qui donne que ce film de zombies/vampires très gore et amusant devient d'une lourdeur incroyable et rendu au bout, notre intérêt s'est perdu depuis belle lurette. Si la curiosité vous prend de regarder ce film à petit budget tourné en Super 8, rendez-vous service et procurez-vous la version originale de 86 minutes. Cette « vampire cut » concocté 6 ans plus tard, il faut l'oublier. Le réalisateur a peut-être perdu la tête avec ce seul et unique film et son autre projet qui n'abouti à rien (DEMON MACHINE).

dimanche 12 mars 2006

Sorties DVD Attendues

Bah, en attendant que les grands textes me reprennent, voici quelques petits trucs intéressants qui s'en viennent. Subversive Cinema ne ralentissent pas depuis un petit bout et deux de leurs sorties futures sont foutrement intéressantes.

Number 1:
The company has made a deal with Richard Stanley's Shadow Theatre Films to release the long-awaited definitive director's-cut edition of Stanley's 1992 chiller DUST DEVIL. This release will be titled DUST DEVIL: THE FINAL CUT and is tentatively scheduled to street September 26; it hasn't been determined how many discs it'll be, but the feature will be accompanied by three Stanley documentaries (THE WHITE DARKNESS, THE SECRET GLORY and VOICE OF THE MOON), and all four will have commentaries by the director. In addition, there will be never-before-seen deleted scenes from the original workprint, and likely still more supplements.

Finalement une bonne sortie nord-américaine ! Après le foutoir que Miramax avait sorti amputé de plus de 20 minutes, l'état du film était assez triste et le DVD PAL n'est pas d'une extraordinaire qualité, mais faisait la job en espérant une bonne sortie un jour. Si vous n'avez jamais vu ce film, courez le trouver lors de sa nouvelle sortie. En plus, les documentaires de Stanley y sont inclus, je n'en ai vu qu'un seul et c'était un visionnement requis.

Number 2:
Arriving July 25 is a new and special David Lynch DVD.

Compte tenu que c'est Subversive qui sort les versions DVDs au prix réduit d'ERASERHEAD et les SHORT FILMS OF DAVID LYNCH, on peut s'attendre à une sortie officielle de la série RABBITS et les autres shorts que Lynch a conçu pour son site. Ou sinon, de quelque chose de tout aussi différent comme INDUTRIAL SYMPHONY NO.1 dont Lynch tentait de racheter les droits. En attendant, le 28 Mars sort le DVD à prix réduit de DUMBLAND, la série animée de Lynch. Ayant vu deux épisodes sur huit, disons que c'est assez primitif, cru, violent et vulgaire. Lynch en dit ceci:

DUMBLAND IS A CRUDE, STUPID, VIOLENT, AND ABSURD SERIES. IF IT IS FUNNY, IT IS FUNNYBECAUSE WE SEE THE ABSURDITY OF IT ALL.

Ahem.


Sinon, une autre nouvelle majeure pour l'été: DARK WATERS de Mariano Baino de la part de No Shame !!!

Fans of the Mariano Baino's 1994 horror film DARK WATERS (no relation to the current Jennifer Connelly film) will be pleased to hear that a new special edition DVD is coming from NoShame Films! The new two-disc set will feature the film's director's cut (complete with a new score) in a new HD transfer supervised and approved by the director. It will also feature many new extra features, including an audio commentary by Baino, deleted scenes, outtakes, storyboards, artwork, interviews with the cast and crew, plus Bainos' celebrated short films CARUNCULA and 2004's NEVER EVER AFTER.

Woo ! Ça va être possible de mettre aux vidanges l'édition horrible sortie sous le titre de DEAD WATERS... Sinon, il y a plein de giallos qui s'en viennent comme toujours........

No Shame: DEATH WALKS IN HIGH HEELS, DEATH WALKS AT MIDNIGHT, THE RED QUEEN KILLS SEVEN TIMES, THE NIGHT EVELYN CAME OUT OF THE GRAVE et même UNO BIANCA de Michele Soavi, ça va faire du bien de voir quelque chose de lui....

Blue Underground: À défaut d'avoir sorti le coffret Giallo comme prévu, tout fini par sortir maintenant séparément, les deux premiers étant déjà en circulation depuis quelques mois (STRIP NUDE FOR YOU KILLER et SEVEN DEATHS IN A CAT'S EYE) et voici les autres qui s'en viennent pour la fin mars:

Goodbye crappy bootlegs ! Sinon, plein d'autres petits joyaux se cachent dans les coins comme les Castellari, etc..... Mais c'est assez pour aujourd'hui pour les sorties.

Et je viens de découvrir aujourd'hui même MORRICONE YOUTH, suis-je le dernier ?!?! Allez entendre deux pièces sur myspace.com:

http://www.myspace.com/morriconeyouth

samedi 11 mars 2006

Short & No So Sweet

Lack of updates.
The self-destruction phase has popped back.
Should go away in a few days, hopefully.
Stay tuned.

THE HILLS HAVE EYES remake is out by Mister Aja which, I guess, should not be missed. BARE BEHIND BARS and AMAZON JAIL, two WIPs by De Oliveira, are coming out on DVD by Blue Underground. They will never stop surprising me, go Lustig go ! Here's the press release:

AMAZON JAIL (1982)
Streetdate: May 30th, 2006
Suggested Retail: $29.95
Director: Oswaldo De Oliveira
Cast: Elisabeth Hartmann - Mauricio Do Valle - Sergio Hingst


Synopsis:
From The Director of BARE BEHIND BARS.

Deep in the Amazon jungle, a group of nubile na‹fs are trapped in a primitive prison by whip-cracking white slavers who aren't above sampling the merchandise themselves. But these hothouse flowers aren't about to be plucked, and the girls go native - only to fall into the hands of a perverted priest whose followers just love a woman in war paint! Caught between brutal bounty hunters and the holy man's horny henchmen, it's a battle of wits, weapons, and feminine wiles as the desperate damsels trade it all to escape this poison paradise alive!

Director Oswaldo De Oliveira (BARE BEHIND BARS) brings us this exotic twist on the woman-in-prison genre, with salacious sleazeballs Sergio Hingst (AWAKENING OF THE BEAST) and Joao Paulo Ramalho (PERVERSION, HELLISH FLESH) pursuing some of Brazil's sexiest starlets through scene after scene of primal passion and sadistic violence, culminating in an all-out orgy deep in the deadly Green Inferno.

Specs:
Aspect Ratio: 1.66:1 Widescreen, 16x9 Anamorphic
Dolby Digital mono English
Theatrical Trailer.





BARE BEHIND BARS (1980)
Streetdate: May 30th, 2006
Suggested Retail: $29.95
Director: Oswaldo De Oliveira
Cast: Maria Stella Splendore - Marta Anderson - Nadia Destro


Synopsis:

In a women's penitentiary where brutal beatings, steamy showers, and full cavity searches are the order of the day, the cons are turning into pros - and the cemetery is running out of room! To stay out of the torture chamber, the inmates can barter their bodies in the wicked warden's white slave trade, or submit to the nympho nurse's peculiar brand of medical malpractice. But when these lawless lovelies go on the lam to wreak vengeance on straight society, no one will be safe!

Prolific purveyor of perversion Oswaldo De Oliveira's (AMAZON JAIL) piece de resistance is presented here in its X-Rated entirety. A cornucopia of comely convicts (including International beauty queen Marta Anderson of MASSACRE IN DINOSAUR VALLEY and PERVERSION Scream Queen Nadia Destro) bare it all, as every frame of vicious violence, savage sexuality, and inappropriate use of pineapples, is presented pristine and intact for the first time ever in America!

Specs:
Aspect Ratio: 1.66:1 Widescreen, 16x9 Anamorphic
Dolby Digital mono English
Theatrical Trailer.


mardi 7 mars 2006

BARE BEHIND BARS

Busy days, headache time, no sleep time, tired time, no real updates, archive time. Enjoy (hopefully) !

BARE BEHIND BARS aka A Prisao
Oswaldo De Oliveira. 1987 Brésil - 90 minutes.

Ce film me chicotait depuis un bon petit bout de temps avec les commentaires très positifs à son sujet et son attitude « no holds barred » dans son genre (le W.I.P.). Cependant, ce film semblait traîner une réputation peut-être fictive puisque personne ne l'avait vu de ses propres yeux et encore plus rares étaient les copies ! Le film traînait dans quelques-unes des listes de compagnie de dubs, mais personne n'osait se le procurer entre autres vu son arrivée tardive dans un genre éminemment exploité dans le passé. En plus d'avoir été banni lors sa sortie « récente » par l'étiquette REDEMPTION, on pouvait se demander si ce film obscur ne devait pas sa renommée à sa rareté comme c'est le cas de plusieurs. Eh bien voilà enfin le jour où il ressortira un peu des sentiers battus !

Une histoire?! Pas tout à fait. Un WIP se déroulant à une vitesse incroyable? Oh que oui ! On enchaîne scène après scène avec un enthousiasme contagieux (à condition d'aimer quelque peu le genre) vers une descente à la débauche sans limite. La prison en tant que telle est, bien sûr, gérée par des femmes toutes plus nymphomanes les unes que les autres, tout comme les prisonnières de ce cher endroit. On ne passe pas plus de 1 ou 2 minutes sans nudité, chaque femme ayant toujours envie d'en baiser une autre. On se retrouve donc avec une « warden » sadique, une infirmière perverse inhalant de l'ether (et les délires que le tout inspire !), une prisonnière douée pour la « chose » (ce qui donnera des maux de tête à la warden le lendemain de la baise tellement c'était bon !), des prisonnières s'échangeant un dildo de cellule en cellule, de brefs passages dans le hardcore pur et j'en passe (si vous pouvez le croire) !

Ce qui pourrait être un empilage terriblement emmerdant de scènes « classiques » de ce genre se révèle être un petit joyau de perversion et de débauche. On remarque certainement des ressemblances à ILSA (le détenu viril comme tout, mais cette fois avec une femme, etc.), mais on s'en fou carrément vu le rythme rapide du récit. Les petites allées vers le hardcore sont également, pour une fois, non pas des inserts mais des scènes intégrales au film ! Quoique brèves, la durée des scènes de cette nature marche en faveur du film puisque nous sommes encore plus surpris (et ravis selon les goûts) lors de leurs apparitions. Donc, un visionnement de taille pour les fans !

Une petite note sur le DVD vendu par LUMINOUS sous l'étiquette DVD NETWORK: d'après ce qu'on peut en déduire, c'est un « bootleg ». Aucun UPC approuvant le tout et le film lui-même a des sous-titres danois qui sont impossibles de retirer. On dirait tout simplement une belle VHS transférée en DVD, mais ce n'est pas moi qui va se plaindre ! Vu la rareté et l'attitude de ce film, je ne crois pas qu'il y ait de sortie officielle un jour en DVD nord-américain. Le DVD est Full-Frame, uncut et Region 0 NTSC pour une fois...

lundi 6 mars 2006

AB-NORMAL BEAUTY

Et c'est le temps des archives à nouveau.......

AB-NORMAL BEAUTY
2004, Oxide Pang Chun.
98 minutes.


Deux jeunes femmes adeptes de photographie dédient chaque minute à leur passion. L'une d'elle adoptera une direction bien différente lorsqu'elle sera témoin d'un accident de voiture où l'envie de faire un cliché des victimes gagnera sur elle. Lentement, sa passion évoluera en une obsession des sujets morbides jusqu'à s'y perdre complètement. Engouffrée dans ce nouveau monde sombre où elle se détache de son entourage, un admirateur ayant la même passion plus développée observe, intrigué par son nouveau sujet......

Ce nouveau film de l'un des frères Pang est une très bonne surprise ! Scénarisé et produit par les jumeaux, le film ne recule pas devant son ambiance sombre comme à l'habitude avec un humour facile pour alléger le ton général. On décide de plonger jusqu'au bout avec sa ravissante héroïne (Race Wong, nouvelle venue) vers un univers décadent, parcourant les arts avec un oeil différent. Le film est baigné d'une photographie magnifique haute en couleurs (rouge, vert, bleu métal) et cadré fabuleusement ce qui n'est pas une grande surprise pour quiconque ayant vu le look d'un des films de ces frèrots, toujours impeccable côté visuel. Ce n'est bien sûr pas parfait et parfois inégal, mais question de ne pas trop en dévoiler, je vais m'abstenir. Il en reste qu'on passe un moment malsain auprès de cinéastes qui deviennent de plus en plus intéressants de film en film. Avis aux coeurs sensibles: on se la joue dur là-dedans, mais ça demeure à voir absolument pour les fans du genre !

dimanche 5 mars 2006

Relax-O-Rama

Rien de bien majeur ces derniers jours, je relaxe parfaitement avec mes trois jours de congés. J'ai décidé fièrement de ne rien foutre, ça fait du bien. Quelques visionnements, bien sûr....

On débute la soirée avec une comédie légère bien amusante: BIENVENUE CHEZ LES ROZES (2003, Francis Palluau), film français avec un humour débridé qui se savoure tranquillement, le sourire sur la gueule. On retrouve deux taulards évadés se réfugiant dans la demeure des Rozes où ils sont accueuillis sans problème, même avec le sourire: mais quelle famille nous avons là !? Bien sûr, nos évadés ne sont pas au bout de leurs peines, les événements les dépassant aussitôt la rencontre de ces êtres amicales, mais cachotiers.

De la bonne humeur, du rire, des surprises et une bonne dose de sang, voilà ce que ce petit film sans prétention vous laisse parcourir joyeusement. On y retrouve Carole Bouquet en dame de maison séduisante qui sait ce qu'elle fait ainsi qu'André Wilms en mari encore amoureux après vingt ans de mariage, sans oublier Clémence Poésy jouant leur fille qui reçoit une belle parole de sa mère, avec un ton joyeux: « si ça serait à refaire, j'avorterais ! » Ouïlle ! En plus, en plein milieu du visionnement, j'ai replacé l'un des deux voyous: Lorànt Deutsch, c'est le petit français de la série LES INTRÉPIDES, même si IMDB ne le mentionne nul part. Eh ben.... Recommandé chaudement pour relaxer un soir de mauvaise température tout en gardant le sourire.

Autre film léger, THE BAXTER (2005, Michael Showalter), est plus difficile à digérer. On tente de faire différent avec un début où un mariage est interrompu par un long-lost love qui revient chercher la madame de sa vie sur le point d'en épouser un autre. Histoire habituelle de comédie romantique, mais nous, on va suivre l'histoire du pauvre mec laisser sur les marches de l'église, sans épouse, avec tous les invités. Sounds, fun ? Bah, ce l'est pendant un instant, mais le film se révèle être un enième clone de toutes ces comédies et demeure dans le conventionnel avec quelques moments charmants. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Une surprise: Michelle Williams qui est toujours désagréable est plutôt plaisante dans ce film. Ah bon.

On continue de faire le tri des VHS avec SCHOOL KILLER (2001, Carlos Gil) mettant en vedette le grand Paul Naschy ! Film récent de qualité qui l'a ramené un peu sur la map juste avant son magnifique ROJO SANGRE, ce film se présente comme un slasher conventionnel, mais prend une tournure différente ce qui le rend plus intéressant avec une bonne dose de fantastique et de fantômes. Six gens se retrouvent à une école abandonnée pour faire la fête et bien sûr, d'étranges phénomènes se produisent dès leur arrivée et tout vire au plus macabre lorsque l'un d'eux est retrouvé sans vie, brutalement assassiné. On est loin du chef d'oeuvre du genre, mais malgré ses failles le film demeure divertissant avec une bonne dose de fantastique. Cependant, le Naschy en question n'est pas là bien souvent, mais ses apparitions sont bien efficaces et ça fait du bien de le revoir en forme dans le genre.

Autre film fantastique d'immeuble hanté: HOUSE OF THE DAMNED (1982, Carlo Ausino), mais celui-ci est loin d'être divertissant. Une daube du genre avec un doublage atroce où on débite des insanités sans arrêt sur le même ton monolithique... Même sans ce doublage horrible, le film demeure un sous-produit emmerdant. Turin, 1955: Trois personnes s'entre-tuent dans un grand manoir. Une femme survie. Turin, Aujourd'hui: Trois personnes héritent de la cabane et découvrent les malédictions stupidement après des actions douteuses. Il y en a même un qui veut absolument enfanter que ce soit avec sa femme ou sa cousine.... Bon, hein, on aime bien des so bad it's good de temps à autre, mais celui-ci est tout simplement mauvais même avec sa durée réduite à moins de 80 minutes ! Même ceux ayant fait le générique sur la version anglaise semblaient se foutre du film, on y écrit HOUSE OF THE DANNED..... C'était plus amusant d'essayer de figurer les sous-titres grecs que de regarder le film.

Parlant de sous-titres, je me suis laissé tenter par la projection de 301, 302 (1995, Cheol-su Park) à la Cinémathèque en guise de leur volet sur le cinéma sud-coréen. On retrouve deux femmes voisines dont l'une est une cuisinière extraordinaire divorcée (301) et l'autre, une auteure anorexique (302). Sounds promising ? Il en est rien. Le film n'est pas ennuyant, mais est terriblement vide et demeure un divertissement parmi tant d'autres, se cachant sous un aspect de cinéma d'auteur. On a droit à des séquences d'exploitation d'une vulgarité imbécile avec des acteurs surjouant la chose, augmentant le roulement des yeux du spectateur. Les personnages sont stéréotypés à fond et l'anorexique demeure tellement passive que c'en est ridicule. Dommage, ce n'est pas une perte totale, mais c'est terriblement décevant.

samedi 4 mars 2006

FINAL DESTINATION 2

Faisons un peu d'archivage de vieux visionnements..... De temps à autre, hein ?! Ça garde le blog actif. Débutons avec un court visionnement qui envoie à une série dont le troisième volet vient de paraître sur les écrans...

FINAL DESTINATION 2
2003, David R. Ellis.
90 minutes.

Lors d'une prémonition, une adolescente voit sa mort, celle de ses amis et de plusieurs inconnus lors d'un énorme accident de voitures (assez spectaculaire !) sur une autoroute. Le présage a porté fruit, elle s'en sauve tout comme plusieurs des inconnus grâce à ses propres actions. Seulement, on ne peut pas échapper à la mort aussi facilement, elle reviendra sans contredit pour en attrapper au prochain tour.

FINAL DESTINATION était un film d'ados qui faisait exception lors de sa sortie, préférant parcourir d'autres terrains que le simple slasher revenu à la mode à la suite du succès du SCREAM de Craven. Une bonne surprise et une exception réussie, tout comme sa suite qui joue sur le même ton. Le film ne perd pas une seconde pour laisser respirer et préfère plutôt devenir une montagne russe d'événements entourés de la mort. On nous remet rapidement sur le bateau du premier en résumant le tout pour éviter la répétition et ça n'arrêtera pas jusqu'à la dernière seconde avant le générique. On en a pour notre argent et on y découvre plusieurs ingéniosités cruelles avec un plaisir malsain lors des attaques de Miss Muerte. Bien sûr, aucun besoin de chercher plus loin que de regarder, mais le film demeure très efficace et nous tient en haleine de bout en bout. Un divertissement de taille avec lequel on oublie rapidement les failles.

Mise à jour: Eh ben, la « montagne russe d'événements »..... Je ne pensais pas si bien dire, maintenant que l'on connait la prémise du 3e.

vendredi 3 mars 2006

Catching Up, Staying Still

Well, now.... I took off work today since I was supposed to go to a NIN concert tonight in Ottawa. I am broke, but I bought the tickets a long while ago and since I had a blast (incredible show) in Montreal, why not ?! After preparing this morning, I got a call: my friend was telling me the show might be cancelled. Great. Surely enough, it is. Reznor is sick as hell and he had to cancel two other venues last week. He played in Quebec city yesterday but finished early, had a hard time singing all of it and I guess it pointed out to him that he wasn't back in shape. Too bad about the concert but I prefer seeing him later in the year than sick and pushing himself worse by doing a by-the-numbers show. Hopefully, it's only a post-poning like the other venues and not an all-together cancellation. Now I got a 3-day weekend which I haven't had in a long while (about 2 years). Get better Trent, my bank account feels just as bad as you.

***

Finally watched the Johnny Cash biopic WALK THE LINE (2005, James Mangold who had only made mediocre films) this week. What a great surprise this was. It basically had all the ingredients of a biopic but everything is so well done, starting out with the performances which are astounding. Joaquin Phoenix does an amazing job as Cash throughout the picture and after the movie, I even thought about his deceased brother River who was also quite amazing in all of his films before his untimely death. Phoenix plays all of Cash's quirks to perfection and makes them his own in no time, making you forget that this is still a regular biopic. I never thought I'd say this but Reese Witherspoon is not irritating in the least and after this film, she can be called an actress and a good singer too. Both Phoenix and Witherspoon do their own interpretations of Johnny Cash and June Carter Cash's vocals which is quite surprising and refreshing: no lip-synching of any kind. It gives a fresh feel to all the songs and gives even more to the performances. Mangold handled this big film incredibly well by trying to avoid most of the pitfalls and I have to say, he had my attention from the first frame with his incredible intro at Folsom Prison. If you're a fan of Johnny Cash, you've got to see this one, a worthy film for the man in black.

***

Let's not forget our crappy films of the week for the big clean-up of old VHS that are lying around everywhere. I pointed towards Michael Anderson's BELLS (1982) as the first one. A rather usual thriller except for its means of destruction: killer phones. Now, whoever saw Ruggero Deodato's DIAL HELP (1988) knows how ridiculous this can be but surprisingly enough, the killer phones in BELLS is a really scary technique that manages to send chills down your spine. People answer the phone and a distortion picks up, then gets stronger when you are glued to the phone until you bleed from your eyes and mouth until an electric charge is sent to finish you off. Pa-kow ! There you go up in the air to your demise.

Going into this film without knowing anything of it probably helped but it does have its share of surprises. The tension is high every time you hear a phone ringing but other than that, you follow environmentalist Richard Chamberlain as he uncovers the truth behind the killings in a classic murder mystery fashion. Weirdly enough, this film was chopped by almost 20 minutes for its US release (under the title MURDER BY PHONE !!!) which begs the question: what the hell was so disturbing ?! I saw a dub from a greek tape which had everything in order and other than the murders, there's not that much that you can cut down since there isn't any excessive character development of sorts, everything is there to get the action going. Oh well, it won't be the first time a film gets butchered for no reason and makes no sense afterwards.

On another note, a less-enjoying film that I saw was MOSQUITO THE RAPIST (aka Mosquito Der Schander - 1976, Marijan David Vajda) starring one the goons from Ferdinando Baldi's TERROR EXPRESS (1980), Werner Pochath who has a mug you can't forget. He plays a deaf-mute who works in a dead end desk job while on his free time he enjoys playing with numerous dolls he has at home. One day, the dolls are not enough it would seem since our maniac goes out to play with corpses, doing nothing else than cutting them up and drinking blood with a straw, except on one occasion where he rips the eyes off a girl which is a scene in the trailer, of course. Other than the utter stupidity which this film is, it would seem like corpses still bleed, even after they've been embalmed......... ahem. And all this is supposedly based on a bizarre german case from the time. Anyways, this film is a slow-moving, boring mess, nothing redeems it and I'm not sorry to let go of my copy, that much is for sure. If you get a chance to see it (yeah right !), pass on it and stare at the ceiling for 90 minutes.

Buko-san out.

jeudi 2 mars 2006

Getting The Juices Goin'

Last week was quite weird. On wednesday, after an especially hard day at work, some old friends called before I finished my shift: they were nearby, getting drunk at a bar. I wasn't quite into getting wasted and passing part of my paycheck that week since I am quite broke right now. But I finally said yes since I hadn't seen any of them in over five years....

So I went down there keeping in mind that I wouldn't have to stay too long since I wanted to take the last metro home anyway which was about 90 minutes later....... Well, I went there and had fun, beer in hand, and of course, the last metro went without me: it passed right under my nose. I borrowed some cash from one of my friends to catch a cab but decided to start walking. I did the whole way with music in my ears and some light snow blowing in my face.

Walked the whole way home which takes an hour and forty minutes.... Well, for future reference I'll know how long it takes. While on the way, the creative juice which had been missing for a while, suddenly came back with a vengeance. I had all sorts of new ideas that wanted to get out, some of them created because of memories sprung up by these old friends. I was hooked. I wanted to shoot a film that same night.

Of course, when the heat passed, I just found reasons not to write. This time, they were good, but I've been doing this for a long while. This summer, it will be four years since I shot my last film. I've been saving up for quality editing equipment as well as a good basic camera just to shoot experimental stuff in between. I always kept in mind that cameras will always get better and you can rent them if needs be, but it's not necessarily the same with editing equipment. Once you have something that does what you want, as the years pass, they will get better and faster but you will still be able to do what you wanted with the one you bought. With cameras, it's a different story and basically, when you edit at home, you can take all the time you want.

Anyway, so that same film that was shot four years ago hasn't even been edited yet. The whole post-production will start this year when I finally get my editing equipment. F-I-N-A-L-L-Y !!! After all this waiting, it will definitely be weird re-discovering all that footage that I shot all this time ago. I willingly didn't want to watch the rushes when I finished shooting since I knew that it would take a while before post-production could begin. I didn't think it would take that long though....... Worst of all, right when I finished shooting this one, which was quite a hectic shooting schedule, I was supposed to shoot another short film since I got the camera for free for an extra week. But, of course, everything fell apart and nothing was done.

The plan was to shoot a little experimental thing that I had in mind and when I would rent an editing room, I could edit this little film and then, prepare a trailer for the bigger film. Alas nothing was to happen with this plan when the actress disappeared on me the evening before the shoot. I decided to call it quits for that one and make it later. It changed and evolved for a couple of years, was supposed to be poetic at the start, than got to be a very angry piece, and now, on that night, I replaced everything together and got an in-between piece. We'll see if it gets shot someday or if an actress lets me down again.

I guess I can't go on creating something while this four year old film still exists in my mind in an incomplete form. It's quite frustrating actually. As soon as I'll have finished it, it will already be an old film to me, one that is part of the past, so much has happened since then and so many films have existed........ I got pissed a couple of times when I saw new films coming out that had some treatment or just a filmmaking technique that was rare and I shot it that way. Can't wait for all the fuckin' comparaisons when the film gets out......... And all shall be mistaken. Oh well.

Anyway, I'm still longing to get back on the wagon and do something else than gather dust on my brain.

mardi 21 février 2006

I Pity The Fool !

What a record ! I don't know how it happened but in three days, I managed to see two films by Tony Scott, talk about overkill.... Got a recommendation for SPY GAME (2001) and I decided it would be my no-brainer action film for the weekend. A spy film with testosterone starring an aging Robert Redford and a usual Brad Pitt centered around Redford trying to get Pitt out of a prison on his last day at work at the C.I.A. before retirement, doing his best to pass by all the paperwork since, in 24 hours, Pitt's gonna be dead (figures...). So basically, you get Redford running around desks, playing against the clock and his superiors while at the same time, they're interviewing him which gives us flashbacks to Pitt's training as an agent under Redford's supervision.

While all this is allright and dandy, it over-complicates the plot with many useless subplots which are basically there to decoy the audience and keep them riveted without knowing why, which for a movie longer than 2 hours is kind of overkill. Anyway, still one great spy film without any boring moments and acts just fine as a time waster.

Next up is DOMINO (2005), Scott's most recent effort which comes out today on DVD actually.... Well, this one's a worthless one. Seems Scott invented overkill as is demonstrated in the style of this film. The camera is always moving, the editing never stops, the music is loud as hell, nothing makes much sense, everything a good teenager suffering from ADD would like. It's about bounty hunters and as the credits at the beginning of the movie indicate, it is based on a true story.... sort of. The Domino Harvey character exists and she is a bounty hunter in real life (although she died last summer) but everything else except some of her partners' names is fictitious.

All hell breaks loose in this film and I do like a film with much chaos in it, where everything goes to hell and seems insane but this one is really not worth it. It has some nice moments, most of them I probably appreciated more since the film has a gritty look, very grainy and dirty with vivid colors making every spot on an acotr's face visible, a look coming from the seventies which I adore and which THE DEVIL'S REJECTS made a perfection of (if it wouldn't have been for some of the actors in the film, you could surely mistake it for a 70's film, easily. I guess I'll talk about this gem later on). Other than that, there's Keira Knightley which is nice eye candy in all the chaos and, of course, Mister Badass himself, Mickey Rourke which is always fun to watch in these roles. Basically, watch the trailer, catch the drift and pick something else.

Two Tony Scott films in three days, urgh ! At least, they're not Roberta Findlay films and I did watch some other stuff to lighten up the mood. One of these is Laurent Tirard's MENSONGES ET TRAHISONS (2004), a decent french comedy starring Edouard Baer and our very own Marie-Josée Croze. This one starts off really promising, much to my surprise, but of course it has its pitfalls. Baer plays an author who writes anonymously "auto"-biographies of celebrities since he lost confidence in his talent after his first novel was, according to him, a piece of shit. A charming little film nonetheless with some very funny moments involving Baer interviewing his newest celeb, a football jockey that wants him to write his book like Baudelaire would.... Croze, finding work overseas since her big break in you-know-what (I still haven't seen that one, ain't in a hurry either), is quite amusing in this one. All in all, a light and clever comedy with maybe a touch or two of too-much melodrama.

More to come......

lundi 20 février 2006

THE LITTLE GIRL WHO LIVES DOWN THE LANE

I watched this very early Jodie Foster film a few weeks ago and didn't know a thing about it. Somebody at work recommended it and thought I might appreciate it. It's a 70's film (1976 to be exact) by Nicolas Gessner, an otherwise unknown director to me but since I do love movies with atmosphere and always liked Foster, I thought I should give it a go.

What a creepy little gem this is. It's about a little girl (played by Foster of course) who lives in a remote house with her father or so she says, since we never actually see the father. She is quite brilliant for her age and manages to get by without any problems and as the film unfolds, we can feel the eeriness of the whole situation even more heightened by a young Martin Sheen who, it seems, is a known pedophile around town. Of course, he was never convicted of anything since the powers that be are closely related to him and they attempted to hide this fact by arranging a marriage with him and a mother of two.

But his visits to Foster's home are pretty disturbing with a subtle and creepy performance by Sheen who doesn't let up and doesn't show his real face right away, like all good pedophiles do. Anyway, I don't want to spoil anything to you so I might as well let you discover all the fine tunings of this film with the proper mood but be prepared for an amazing performance by Jodie Foster, she is quite astonishing in this, demonstrating an incredible talent at an early age that really made my jaw drop more times than I can count.

A slow, burning movie that stays with you without any dazzling effects or otherwise but manages to hypnotize you with ingenuity, a proper eerie mood and wonderful acting. Recommended.

On another note, about a week later, I also saw the newest film starring Foster, FLIGHTPLAN (2005, Robert Schwentke) which is a hit & miss film. It starts out with an interesting premise: a woman loses her child on a flying airplane and nobody saw her, hence nobody believes the woman. There are hints of madness and the whole first act of this movie is really well done, especially everything setting up the situation and of course, Foster is always interesting to watch. But then, halfway through the film, while good ideas have been spreading around like her being just plain mad, the last half starts rearing its head and ends up being a usual blockbuster finale with all the clichés and lame plot devices intact. Sad, but still fun to watch except that if you turn off the film before that last part, you will end up with a fine souvenir of a great film, alas, that's not what it is.

This is Schwentke's first US effort after his hit German shocker TATTOO (2002) which was another interesting little thriller but one that gets forgotten after a couple of days. Grim, perverse and well shot but doesn't leave any lasting effect. Still, hopefully, he'll bring us something better next time and so will Foster.

Buko-san out.

dimanche 19 février 2006

Shaking Grounds

For some reason, I've amassed quite a number of great films to watch but for the past few months I've been watching only crappy films or stuff that lets your mind wander while you're watching. I guess I picked this up when I was trying to reduce my VHS collection (still way too much).

You see, for years I was into trading and all that stuff so basically what that means is you get a shit load of films for nothing, all of them rare as hell (mostly eurotrash) so you have a tendancy to archive everything just in case you might want to see them again at some point. Seems like a good thing when you start, but after a couple of years, you're crying your eyes out to find more room for all that shit. You wish you could travel light. And then, DVD hit.

The buying frenzy began, replacing a lot of great films from VHS to DVD and more room was created both in your house and in your wallet. Not to mention a lot of the rare as hell stuff was now coming out on DVD and available anywhere in great quality which is really nice. Except for the fact that non-connoisseur and people not open to general cinema now had an opinion on this unusual stuff, basically saying that it is crap compared to the films of today and stuff like that.... well fuck you too. Widely available........... That means everybody's getting an opinion and not necessarily an open one.

Anyway, so it seems that while trying to get rid of VHS, I picked up the habit of trying to watch every crappy movie I had to get rid of them. And that habit stuck for some reason. Hopefully, I'll get nourished back to health some day.

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This past week, I watched the whole franchise of TREMORS which a friend lent me. What a way to present myself and my tastes on this blog. I guess you'll discover by yourself that I'm very eclectic in my choice of movies. And now, with the aforementioned addiction, I preferred watching those just in case I might fall asleep while watching them after a hard day at work. If you don't know what these movies are, it's about these creatures (like big worms) that live underground and pop up to eat people and terrorise a little town called Perfection in Nevada. So here's a quick view of 'em all (4 total)....

TREMORS (1990, Ron Underwood)
I always enjoyed this one, maybe because I watched it when I was at a young age and it still aged pretty good. It has its cheesy moments all done in a 50s invasion monster/sci-fi way which always works out with the comedy in there. Tongue-in-cheek, this stuff is quite entertaining. Fun to see a redneck Kevin Bacon and Fred Ward team which have quite a good chemistry together. Michael Gross as Burt Gummer is also a hoot and he's basically the character that endures throughout the whole franchise, Bacon never to set foot in the series again after this one. This one is all in good fun.

TREMORS 2 : AFTERSHOCKS (1996, S.S. Wilson)
Here, we pick up a couple of years after the events of the first one where we see Ward has been fucked over money-wise and still has a recluse existence in the middle of nowhere which suits him quite well. Of course the graboids (that's what the big worms are called) are back and Ward gets an offer he can't refuse to go hunt the damn things. So here we go for another round with Michael Gross poping up to get things more entertaining and less cheesy. You see, he's a gun freak and always fun to watch. The big worms have evolved which brings in a new challenge for our heros.... This second installment is also fun, much less than the first one of course, but what do you expect from a sequel ?! A nice time-waster.

TREMORS 3: BACK TO PERFECTION (2001, Brent Maddock)
Now we're falling into usual straight-to-video territory where our gun-freak is back to kill off more of these things which have evolved once again. This one has its moments but none of the characters are really that interesting and we wish most of them would get eaten. Kudos to the creators for bringing in most of the actors that consisted of the secondary characters in the first one, we see what they're up to now. With this one, everybody thought the series was finished 'cause, well, how long can you keep people being entertained with giant worms that evolve into new creatures ? The way to get out of this mess is always a prequel.....

TREMORS 4: THE LEGEND BEGINS (2004, S.S. Wilson)
Guess what ?! A prequel in 1889 !!! Damn. Of course, they brought in Michael Gross to play the first Gummer to come to Perfection so we have a british dude that will develop an affinity for guns. Has some fun moments, but mostly bores you except for Billy Drago who plays a fun hired gunman but he gets eaten up quite fast. Other than that the cheese factor is up and the creature factor is down which isn't necessarily a bad thing since we all know these worms after three movies but try entertaining an audience with boring characters in 1889.... And that's the end of the franchise for now.

Hopefully, I'll attack some other kind of films in the next few days..... Buko-san out.

Breaking The Ice, It's Freezing In Here

So how do you we begin this whole thing ?! How about a would be presentation that doesn't seem too boring.... Hmmmm. Basically, I'm a film buff who's been having problems getting my films completed the past few years due to lack of money (what else ?). After having all these problems, I hope to pick things up this summer when I get a new editing facility and hopefully get back on the wagon to create something.

If you're a creative person and can't do shit to create, I guess you can understand what it is to go through. Long, depressing and frustrating. So, I started this blog after reading one of my friend's and on a drunken night, I applied. I might as well try to do something with it. I guess you'll read about films I see, thoughts and other shit like that. We shall see if it gets interesting or if it gets boring like hell.

So let's start this damn thing and hope for the best.

samedi 18 février 2006