Bientôt viendra Fantasia 2009 et depuis le temps, par de malencontreux projets ou événements, je n'ai toujours pas pu rédiger ici mes comptes-rendus des années précédentes. Voilà qui sera fait, si tout va bien, avant le départ du festival de cette année. Mes petits calepins de notes vont se faire feuilleter, tout comme la mémoire qu'il va falloir fouiller pour revenir sur ces métrages présentés il y a quelques temps déjà... Bien sûr, il s'agira de courtes critiques de visionnements vu le temps passé depuis les projections. En espérant que ça plaise à certains, je me lance avec la suite d'où on en était rendu en 2007 (!!) et si votre mémoire a besoin de rafraîchissement pour ce retour dans le passé, vous n'avez qu'à cliquer sur l'étiquette « Fantasia 2007 » à la fin du message pour vous remettre à jour dans la lecture. Allons-y !
On débute aujourd'hui par le film mexicain KM 31 (2006, Rigoberto Casteñada), une entreprise malheureusement convenue, reprenant les clichés et motifs connus du film de fantômes des dernières années. Le schéma de ce genre de métrage est, dans ce cas-ci, mal réussi et ennuie même si l'enthousiasme envers le sujet est palpable. Le tout est terriblement régulier et manque d'efficacité malgré la magnifique photographie. De reconnaître le déroulement du récit pour ces films n'est pas nécessairement un point négatif, mais lorsqu'on tombe dans un produit à numéro, ça devient bien triste. On retrouve donc quelques bonnes séquences qui se glissent ici et là, mais rien ne colle. Meilleure chance la prochaine fois...
On continue avec un Takashi Miike, BIG BANG LOVE: JUVENILE A (2006), où on se retrouve avec une mise en scène minimaliste au contenu symbolique accru. Une démarche lente où on prend le temps d'étudier tous ces éléments tout en s'amusant avec la forme. Le résultat est prenant au final, ce dont on aurait pu douter à certains moments où l'expérimental laissait présager une dénouement moins bien senti.
Un court métrage avant le film suivant: THE BULLY SOLUTION (2005, Kryshan Randel) une amusante atire irrévérencieuse et politiquement incorrect sur le « bullying » où on doit affronter le problème de plein fouet.
Ensuite, THE TRIPPER (2007, David Arquette): bof ! On retrouve quelques sous-entendus loufoques et un bon départ, mais ça se gâte rapidement. Ça sent terriblement la première mise en scène avec ses effets agaçants à la longue: eh oui, on a compris, les jeunes trippent avec du pot. Woo ! Tombons maintenant dans le montage clippé avec des effets encore plus cheaps. Dommage. On espère mieux à la prochaine journée.
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