Une longue absence du blog (une habitude vous direz, et sans doute avec raison) avec plusieurs projets et embrouilles occupant les temps libres peu nombreux, comme toujours, mais malgré tout ceci et le temps passé, je ne pouvais laisser sous silence un événement qui me frappa quelques jours suivant mon anniversaire en décembre dernier: le décès de Jean Rollin.
Pour les gens le connaissant, son état de santé chambranlant depuis de nombreuses années en inquiétait plus d'un et je redoutais toujours cette nouvelle. J'en suis grandement reconnaissant à mon ami Simon qui m'a annoncé le tout avec tact et gentillesse en personne lors d'une rude journée avant que la nouvelle ne se propage sur le web, lui-même l'ayant appris par des connaissances de Rollin. Lorsqu'on a affaire à quelqu'un que l'on admire grandement, on s'imagine qu'il sera toujours là, à poursuivre son combat contre toutes les embûches. La notion qu'il n'est plus est toujours difficile à assimiler.
Pour les gens le connaissant, son état de santé chambranlant depuis de nombreuses années en inquiétait plus d'un et je redoutais toujours cette nouvelle. J'en suis grandement reconnaissant à mon ami Simon qui m'a annoncé le tout avec tact et gentillesse en personne lors d'une rude journée avant que la nouvelle ne se propage sur le web, lui-même l'ayant appris par des connaissances de Rollin. Lorsqu'on a affaire à quelqu'un que l'on admire grandement, on s'imagine qu'il sera toujours là, à poursuivre son combat contre toutes les embûches. La notion qu'il n'est plus est toujours difficile à assimiler.
L'enthousiasme de Jean Rollin envers son travail et la reconnaissance qu'il recevait tranquillement est sans aucun doute ce qui le poussa à continuer aussi longuement malgré cette santé, complétant même un nouveau film en 2010 (LE MASQUE DE LA MÉDUSE, son unique film tourné en HD) tout en prévoyant un nouveau projet. Jusqu'au dernier moment, il poursuivait...
Il annonçait lors de la sortie de LA NUIT DES HORLOGES qu'il s'agissait là de son dernier film (vous pouvez lire au sujet de ce film ici), à moins d'opportunités tombées du ciel. Ce film me toucha énormément, tout comme la majorité de ses oeuvres, mais voilà que ce film particulier annonçait en quelque sorte sa mort et les décombres laissés par le temps. Un film-testament s'il en est avec une notion qu'il explorait déjà auparavant (comme dans la nouvelle LE DERNIER LIVRE en 2002, lu récemment), mais jamais avec autant d'allusions et encore moins dans l'un de ses films. Un visionnement de taille.
Un rêve s'est produit en 2007 alors que j'ai pu passer plusieurs heures avec Jean Rollin pendant quelques jours lors de sa venue à Fantasia. Étant timide et grandement intimidé vis-à vis une telle rencontre, je me suis retrouvé avec un homme chaleureux aux nombreuses anecdotes avec lequel c'était un plaisir de partager. Généreux de son temps, il accorda une entrevue à mon ami Frédérick et moi-même sans hésiter ce qui fût un grand moment, ajoutant au choc de me retrouver en sa présence. Une fois le tout terminé, il revena même nous garnir de cadeaux qu'il avait avec lui.
Il annonçait lors de la sortie de LA NUIT DES HORLOGES qu'il s'agissait là de son dernier film (vous pouvez lire au sujet de ce film ici), à moins d'opportunités tombées du ciel. Ce film me toucha énormément, tout comme la majorité de ses oeuvres, mais voilà que ce film particulier annonçait en quelque sorte sa mort et les décombres laissés par le temps. Un film-testament s'il en est avec une notion qu'il explorait déjà auparavant (comme dans la nouvelle LE DERNIER LIVRE en 2002, lu récemment), mais jamais avec autant d'allusions et encore moins dans l'un de ses films. Un visionnement de taille.
Un rêve s'est produit en 2007 alors que j'ai pu passer plusieurs heures avec Jean Rollin pendant quelques jours lors de sa venue à Fantasia. Étant timide et grandement intimidé vis-à vis une telle rencontre, je me suis retrouvé avec un homme chaleureux aux nombreuses anecdotes avec lequel c'était un plaisir de partager. Généreux de son temps, il accorda une entrevue à mon ami Frédérick et moi-même sans hésiter ce qui fût un grand moment, ajoutant au choc de me retrouver en sa présence. Une fois le tout terminé, il revena même nous garnir de cadeaux qu'il avait avec lui.
Jean Rollin m'a apporté énormément à travers les années, chose qui se poursuivra chaque fois que je plongerai dans ses oeuvres et son monde onirique, autant filmique que littéraire, et il en demeurera ainsi pour toujours. Les femmes-vampires sortant des horloges ne seront jamais oubliées.
Je vous laisse avec quelques textes élogieux, écrit par des amis: Frédérick Durand sur son blog et Simon Laperrière sur le blog de Fantasia. Également, un magnifique texte de Pascal Françaix partageant des moments passés avec Rollin (ici).
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