Une autre grosse journée remplie d'émotions et d'enthousiasme avec la projection du dernier film de Jean Rollin, LA NUIT DES HORLOGES (2007) et du plus récent de Larry Fessenden, en sa présence, THE LAST WINTER (2007). Pour LA NUIT DES HORLOGES, passez par ici pour faire la lecture de mon appréciation déjà en ligne.
Ensuite, on arrive à une autre oeuvre que j'attendais grandement: THE LAST WINTER. Tout le monde me connaissant a entendu parler de Larry Fessenden, qu'ils le veulent ou non, vu mon affection pour son cinéma. Il va donc sans dire que de pouvoir découvrir son nouveau projet est loin d'être déplaisant. Avec ce nouvel opus, on se retrouve, comme dans tous ses films, dans une ambiance particulière avec un climat d'incertitudes constamment présent qui s'intensifie avec la durée du film. Cette fois-ci, nous avons droit à une exploration en longueurs avec des répétitions maîtrisées et voulues, créant l'effet de routine des personnages avec leurs habitudes et attitudes entre eux, présentant le groupe dans leur milieu hivernal tranquillement et efficacement. La tension monte et le tout explose. Fessenden réussi à effrayer en apportant des idées réalistes et terrifiantes, mêlant une fois de plus le fantastique avec le réel, rendant la distinction moins évidente, augmentant le niveau d'effroi. Il ne s'agit pas là de son meilleur, selon moi, mais il crée une fois de plus un cinéma différent, intelligent et propre à lui.