dimanche 19 juillet 2009

Fantasia 2009 - Jour 10

20TH CENTURY BOYS: CHAPTER TWO - THE LAST HOPE (2009) de Yukihiko Tsutsumi.

Nous revoilà pour la deuxième partie, faisant suite au visionnement d'hier et on est charmé à nouveau par cette adaptation d'un manga épique au sujet de la fin du monde et de ceux voulant empêcher le tout. J'avoue avoir préféré le premier volet, mais on plonge avec autant d'enthousiasme dans ce nouvel opus aux revirements encore nombreux qui dirigent le tout vers des lieux inconnus, n'oubliant jamais le point de départ avec le livre des prophéties et ses auteurs. De nouveaux personnages sont explorés tout comme le retour des anciens (sans rien dévoiler), poursuivant la lutte contre Friend et le culte qu'il dirige, un culte ayant pris encore plus d'ampleur. À ma grande surprise, plus le film avançait, plus on s'enfonçait et plus on découvrait d'informations, ce qui faisait songer à comment va pouvoir se conclure cet énorme récit (à nouveau 140 minutes). Eh ben, j'ai eu ma réponse: dans le troisième et dernier volet ! Argh ! J'ignorais complètement l'existence de ce troisième opus duquel nous pouvons voir la bande-annonce à la fin de cette deuxième partie. Le film sort en salles au Japon à la fin du mois d'août... J'ai bien hâte de connaître le dénouement, mais j'avoue que je vais être perdu en maudit d'ici au visionnement avec tout le lot d'informations reçus dans ces premiers volets, sans compter les personnages ! On verra quand le temps viendra mais voilà une série qui vaut le coup d'oeil, à condition de bien vouloir y investir le temps nécessaire.

CRUSH AND BLUSH (2008) de Lee Kyoung-mi.

Une comédie dramatique charmante que voilà avec une bonne dose de rires, sans délaisser le drame pour autant. Une certaine magie opère en découvrant plus en profondeur la protagoniste, au départ amusante mais bien antipathique, d'ailleurs magnifiquement interprétée par Kong Hyo-jin. Ses plans diaboliques pour s'amouracher un homme marié n'iront pas comme prévu, bien certainement. On en sort charmé et souriant.

THE HORSEMAN (2008) de Steven Kastrissios.

Steven Kastrissios réussit l'exploit de bâtir un film de vengeance cruel aux conséquences désastreuses, faisant mouche avec les répercussions et les différents points de vue. La détermination du protagoniste est remise en question et c'est justement ce qui donne une force brute au film. Pendant la première partie, les victimes s'empilent et ça fonctionne, mais une certaine lassitude s'installe et puis, elle est soudainement chassée avec la profondeur qui s'ajoute pour donner de la matière à penser dans tout ce carnage. Une mise en scène efficace et calculée avec une photographie des plus sinistres sont aidées par le superbe jeu de Peter Marshall, déchirant en vengeur aveuglé par les événements. Une belle réussite qui ne tombe pas dans la facilité et qui tient en haleine jusqu'au dernier moment.

SMASH CUT (2009) de Lee Demarbre.

Voici le nouveau Lee Demarbre duquel je dois avouer ne pas être le plus grand fan. Mais voilà, on nous propose un hommage à Herschell Gordon Lewis avec en vedette le génial David Hess qu'on voit trop peu, Michael Berryman et même la starlette du cinéma pornographique Sasha Grey (récemment vu dans THE GIRLFRIEND EXPERIENCE de Soderbergh). D'autant plus que David Hess sera présent (tout comme Demarbre et Grey), ça donne le coup de pied au cul final pour y assister sans faute. On débute avec un générique enthousiasmant et on retrouve quelques bonnes idées ici et là, tout comme des séquences rigolotes mais malgré l'énergie présente, on se lasse rapidement. On a affaire à un film de fanboy mieux réussi que la grande majorité, mais c'est toujours aussi alourdi par un manque de mise en scène et d'inventivité. Certains diront que c'est là « l'hommage » aux films de HGL, mais ses films possédaient un certain charme et un niveau d'amusement contagieux, abordant des idées poussées à l'extrême que ce soit réussi ou non. Lewis voulait divertir, rebutant le côté artistique ce qui n'est pas le point de vue ici. La mise en scène approximative et statique, les cadrages sommaires et un scénario peu surprenant n'aident en rien à sauver le tout du peu d'inspiration. David Hess brille à plusieurs moments, apportant un peu de vie dans ce tableau décevant, mais lui-même est inégal et semble plus s'amuser sur un plateau que de vouloir jouer. Voilà peut-être le problème: l'équipe semble avoir eu beaucoup de plaisir à confectionner ce film avec une ambiance de plateau familial, mais le résultat n'est pas contagieux pour le public malgré quelques séquences où ça fonctionne. Donc, un film pour les curieux désirant revoir David Hess dans un rôle principal (comme moi), mais pas un essentiel.

Prochaine fois: COMBAT SHOCK et GRAPHIC SEXUAL HORROR.

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