dimanche 26 juillet 2009

Fantasia 2009 - Jour 13

On démarre tranquillement la journée après le boulot avec la présentation du bloc de courts métrages SMALL GAUGE TRAUMA, toujours parsemé de curiosités intéressantes. C'est en humour qu'on débute avec THE BABY SHREDDER SONG (2008, David Avallone), un court musical amusant qui fait rigoler sans tomber dans les excès de gore, contrairement à ce que le titre pourrait laisser imaginer. Ensuite, c'est le tour de FULL EMPLOYMENT (2008, Matthias Vogel & Thomas Oberlies) qui démarre doucement puis se déchaine en deuxième partie au grand plaisir de la salle avec ce récit haut en humour une fois le punch révélé. CONTROL (2009, Charles Spiteri) démarre lentement et apporte quelques bonnes idées à la mi-chemin, mais malheureusement sans les explorer.

On continue ensuite avec l'un des meilleurs du lot, DEATH IN CHARGE (2009) de Devi Snively, une réussite humoristique avec plus d'une surprise dans son sac. Une bonne mise en scène fait oublier le peu de moyens, tout en réussissant magiquement le mélange comédie et horreur. THE SCAVENGERS (2008, Cory Bowles) est superbe visuellement et détient une certaine magie lugubre avec ces jeunes enfants tombant par hasard sur le cadavre d'une sirène. On en veut plus.

On poursuit avec mon favori du lot, RITE (2009) d'Alicia Conway, tournant autour du droit de passage particulier d'une jeune fille, organisé par sa famille. Un travail sonore exquis et des sous-entendus laissent songeur et permet au film de s'ancrer en mémoire. Le court d'ensuite, MY LOVE LIVES IN THE SEWERS (2008) de Manuel Arjia, est intéressant et rigolo par son parti pris vers le dégoûtant et les fluides corporels, mais lasse malgré sa courte durée. La photographie en noir et blanc reflète magnifiquement le côté gluant du projet.

C'est ensuite le tour de FALLOW (2009) de Dave Alexander & Colin Landry où on se dirige vers un milieu rural pour accomplir une jachère bien spécifique. Le film a une aura de mystère plaisante, mais n'explore pas vraiment plus loin son concept malgré une bonne présentation des événements. Peut-être préparent-ils un long métrage avec le même sujet ? Pas inintéressant, mais ça laisse sur sa faim. Les deux courts suivants terminent la session rapidement: THE CHEST (2007) de Can Evrenol est un gorefest un peu niais, étirant sa durée jusqu'à l'épuisement de l'effet voulu et BOOB (2008, Honest), terminant sur la rigolade avec un implant mammaire terrorisant les médecins dans un hôpital. Amusant.

FINE, TOTALLY FINE (2008) de Yosuke Fujita.

Magnifique métrage sobre à l'humour jouissif et aux personnages attachants, forçant la jovialité et la bonne humeur. Les situations loufoques, dans lesquels ces personnages évoluent, charment à tout coup, amenant pratiquemment la tristesse lorsque le générique final défile: c'est déjà la fin. Un si bon moment qui se termine rapidement. À voir pour remonter le moral lors d'une journée pluvieuse ou simplement pour découvrir une magnifique perle cinématographique.

On laisse tomber THE CANYON, préférant rentrer, question de survivre au reste du festival.

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