dimanche 5 juillet 2009

Fantasia 2008 - Jour 3

BEFORE THE FALL (2008, F. Javier Gutiérrez). Après un départ bien mené: ouf ! Notre protagoniste est antipathique à souhait et malgré les beaux visuels désertiques et les bonnes idées, le mélange ne prend jamais. Le film se transforme rapidement en un projet sans intérêt où l'on partage un petit quotidien de gens « détestables » pour ensuite bifurquer vers un film de tueur en série pompeux avec musique dans le ton à l'appui. On ose tout de même la note avec ce tueur qui recherche pour victimes que des enfants. Au final, on en sort las et désolé du manque de contenu et d'ambiance, ce qui enterre tout ce qu'il y avait de bien.

On démarre la projection de MOTHER OF TEARS avec un court métrage: THE DIRT (2008, Claudio Simonetti & Simona Simonetti), un présage à la Troisième Mère ? D'une nullité ahurissante ! Avec un look softporn des années 80, les Simonetti nous démontre ce qu'est un mauvais film et ce, musique inappropriée à l'appui. Sans intérêt.

Et voilà, c'est le temps de MOTHER OF TEARS (2007) de Dario Argento. La journée continue donc de plus belle dans la cruauté cinématographique avec ce nouvel opus d'Argento, en plus d'être la conclusion tant attendue de sa trilogie des trois mères. Avec un départ d'une bouffonnerie et d'une stupidité inégalées, on nous présente un incroyable nanar décevant d'un bout à l'autre. Plus amusant, dans le mauvais sens, que CARD PLAYER, mais nous voilà encore avec une abomination. Asia Argento fait ce qu'elle peut avec le matériel et surjoue incroyablement lorsque demandé, ça en est dément. L'apparition de sa môman, Daria Nicolodi, est également d'un ridicule assommant, c'est à se demander à quoi notre faiseur de cauchemars technicolor pensait. Les références à ses oeuvres précédentes tombent à plat, voulant possiblement recréer l'ambiance d'antan ou faire une juxtaposition des séquences efficaces. Non, ça ne colle pas. Le plan final, sans rien divulguer, rigole de toute la chose, poussant l'imbécilité à son comble. On pourrait croire que notre italien chéri voulait rire des fans demandant ce dernier volet depuis si longtemps, mais rendu à ce point, même l'angle parodique ne marche pas. Ouch Dario, ouch ! Comment aller plus loin ? J'espère ne pas trouver la réponse avec son prochain film...

Prochaine fois: LET THE RIGHT ONE IN.

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